Presque tout le monde a entendu parler du monstre du Loch Ness. Vous connaissez peut-être certains des cas les plus connus et les plus célèbres. Il y a cependant des aspects de la longue et étrange histoire du Loch Ness dont vous n’êtes peut-être pas au courant.
Cet immense plan d’eau regorge une multitude de mystères qui déconcertent les scientifiques les plus chevronnés. L'une des histoires les plus étranges concernant le Loch Ness nous a été rapporté par Andrew Collins, un auteur acclamé et reconnu dans le domaine du paranormal. À l'approche de Noël 1979, Collins - avec ses collègues Graham Phillips et Martin Keatman – avaient passé une semaine en Écosse pour enquêter sur l'énigmatique Nessie. Ils ont ainsi interrogé des témoins, passé du temps à examiner d’anciennes archives de la bibliothèque d’Inverness et à explorer le loch lui-même. C’est alors qu’ils étaient en train d’enquêter que le trio découvrit une histoire très étrange. Au début du XVIIIe siècle, un jeune couple avait inexplicablement disparu alors qu’il faisait un tour de calèche près du Loch End, sur la rive sud du Loch Ness. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles le couple aurait été assassiné ou enlevé. Seulement, ni le cheval ni la calèche n'ont jamais été revus. Cela est resté un mystère complet, ne serait-ce que pour une chose ; une chose très étrange.
Plus de cent ans plus tard, au plus fort d'un orage tumultueux, un jeune homme et une jeune femme se sont rendus dans une hospice locale, demandant si le prêtre qui la surveillait pourrait leur donner un abri pour la nuit, ce qu'il a fait. Le prêtre ne pouvait manquer de voir que le couple était vêtu du genre de vêtement qui était populaire environ un siècle plus tôt. De plus, ils semblaient très confus, abasourdis, déconcertés et complètement incapables d’expliquer d’où ils venaient. Ils sont restés dans cet état étrange et confus pendant quelques jours, après quoi ils sont simplement sortis de l'hospice et n'ont jamais été revus. Lorsque ce récit a paru, plusieurs habitants se sont rappelé de vieilles histoires sur des événements survenus le siècle précédent et le couple de jeunes d’amoureux qui avait disparu. S'agissait-il peut-être d'un cas de faille temporelle ? Le couple a-t-il disparu du 18ème siècle pour se manifester brièvement et incroyablement au 19ème ? Ou était-ce juste une vieille légende qui avait perduré ?
Alexander MacDonald a mentionné les monstres qui loge dans ce lac écossais dans son livre de 1914, intitulé Story and song from Loch Ness-side, presque 20 ans avant le début du phénomène Nessie. Il a déclaré : « La ‘Fairy Lover’ [une créature du folklore celte, NDLR] dans ces histoires est identifiée dans de nombreuses régions des Highlands avec le kelpie [une créature métamorphe du folklore écossais], dont l’idée qui prévalait était généralement celle qui inspirait la répulsion. Il semble indéniable que, dans le lointain, des obscurs couloirs du temps,ces créatures ont croisé le chemin de l'homme alors qu'il évoluait lentement mais avec diligence. »
Quatre ans plus tard, Henry Cyril Dieckhoff révéla des données intéressantes et révélatrices dans son ouvrage Mythological Beings in Gaelic Folklore, publié par la Société gaélique d’Inverness. Il était d’avis que, même si une grande partie de ce qui avait été écrit sur les varechs surnaturels d’Ecosse était clairement de nature folklorique, il croyait fermement que ces animaux légendaires avaient une origine et une base réelles. Il était persuadé que les contes étaient spécifiquement nés d'une combinaison de mémoire héritée et de traditions orales de créatures géantes et violentes d'un genre inconnu qui ont vécu il y a bien longtemps à l’époque où les Celtes ont fait leur apparition. Il n’est donc guère surprenant que lorsque le phénomène Nessie ait fait la une des journaux en 1933, Diekhoff soit devenu un fervent partisan de ce mystère et un partisan de la théorie selon laquelle le Loch Ness était le foyer de terribles monstres.
Ensuite, il est possible que les Nessies soient de nature surnaturelle ; peut-être même que ces créatures soient des êtres métamorphes. En 1880, Duncan MacDonald a vécu une rencontre terrifiante avec quelque chose qui ressemblait à une grenouille géante de la taille d'une chèvre. Mlle K. MacDonald a aperçu cette bête sauvage dans les eaux de la rivière Ness, en 1932. Le lieutenant McP Fordyce a raconté avoir vu un animal qui marchait comme un éléphant, qui ressemblait à une combinaison entre un « très grand cheval et un chameau » et qui était d'apparence poilue. L'observation d'Arthur Grant ressemblait davantage à un plésiosaure. M. et Mme George Spicer ont rencontré une créature qui avait une démarche saccadée et semblable à celle d’un ver. Les témoins ont cauchemardé et étaient dans un état de stress post-traumatique. Hugh Gray avait photographié un animal avec une tête en forme de tortue et quelque chose ressemblant à un bec.
En 1977, le guitariste de Led Zeppelin, Jimmy Page, a acheté l’ancienne demeure de Aleister Crowley, la Maison Boleskine, qui, pendant des années, a dominé le Loch Ness. Au mois de décembre 2015, un violent incendie l’a presque entièrement détruit. Bien que Page était un grand passionné et un adepte des enseignements de Crowley, il passait très peu de temps là-bas. Boleskine House a eu une longue et turbulente histoire. En dépit du peu de temps passé dans l’ancienne maison de Crowley, Page reconnaissait que l’endroit était entouré d’une grande étrangeté. Il a reconnu qu'il y avait de « mauvaises vibrations », ajoutant : « Un homme a été décapité là-bas et parfois, on entend sa tête bouger ». Rien de tout cela n'a gardé Page éloigné des sciences occultes. L’homme avait acquis plus tard une célèbre librairie londonienne consacrée au surnaturel, au paranormal et à l’ésotérisme, baptisée The Equinox. De plus, des parties du film de Led Zepelin, The Song Remains the Same (sorti en 1976, mais filmé en 1973) ont été tournées sur le site de Boleskine House. Page a vendu cette propriété effrayante en 1992.
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/03/lesser-known-tales-from-loch-ness/, 25 mars 2019
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