jeudi 31 mars 2011

Une brebis donne naissance à un chiot

Le chien-brebis de Liu Naiying


Les mystères de la génétique nous plongent de plus en plus dans une ignorance dont nous essayons sans cesse de sortir. Un célèbre journal anglais nous a révélé qu’une brebis aurait donné naissance à un chien.

Voici ce qui se serait passé dans la Province de Shaanxi en République Populaire de Chine. Cette incroyable information a été rapportée par le site Internet du Daily Mail. Le propriétaire de cette étrangeté de la nature s’appelle Liu Naiying. Il est berger. D’après la description qu’il en donne, le prétendu chiot serait pourvu d’une gueule, de pattes, et d’une queue analogues à ceux d’un chien. En revanche, seuls ses poils laineux rappelleraient ceux d’une brebis.

L’insolite animal n’a pas tardé à attirer des milliers de curieux dans la petite exploitation du berger. Voici le témoignage de cet homme :


« J’étais en train de rassembler le troupeau lorsque j’ai vu une brebis lécher son agneau dans le pré. Lorsque j’y ai regardé de plus près, j’ai été choqué, car il avait l’air tellement bizarre", a-t-il confié au Daily Mail. "J’étais un peu effrayé, car je suis berger depuis 20 ans et que je n’ai jamais vu une telle créature »

Les chercheurs ont rapidement commencé à s’interroger sur cette intrigante affaire. Selon Yue Guozhang, chercheur au Centre de Technologies d’Elevage d’Animaux de Xi’an, il est inconcevable qu’une « brebis soit engrossée par un chien ». Pour ce dernier, il ne s’agirait que d’un simple « agneau anormal ».

Source
RTL.be, 27 mars 2011

Le tsunami signe ultime de l’Apocalypse ?

Port de Sendai à la suite du passage du tsunami


Sur le web, bon nombre de numérologues un peu fantaisiste ont déniché une bien étrange coïncidence. En effet, en additionnant deux dates fatidiques de notre histoire, on retrouverait l’inévitable date du 21 décembre 2012.

Le premier évènement est la désormais célèbre attaque terroriste du 11 septembre 2001 où le groupuscule criminel Al Qaïda attaqua le cœur des Etats-Unis en détournant 4 avions dont deux iront détruire les tours du World Trade Center, un le Pentagone, et le dernier sera abattu par l’armée américaine.

Le deuxième évènement est la catastrophe nucléaire au Japon causée initialement par un tsunami terrible, le 10 mars 2011.

Additionnons ces deux évènements :

11/09/2001
+
10/03/2011
=
21/12/2012

Signe du destin ? Pour le savoir rendez-vous l’année prochaine.

La fin du monde encore loin ?




Alors que l'année 2012 approche à grands pas, et, avec elle, des prophéties de fin du monde, l'astrophysicien tchèque Martin Petrasek explique que celle-ci n'est pas pour demain. C'est également l'avis des frères Böhm, qui, procédant à de nouveaux calculs, ont déterminé que le calendrier maya ne s'arrêtait pas en 2012 comme on a l'habitude de le croire, mais en 2116.

Martin Petrasek, de l'Université silésienne d'Opava, assure que détruire la planète Terre ou toute forme de vie sur celle-ci n'est pas si simple qu'on l'imagine. Il précise que des tests ont montré que des formes de vie pouvaient subsister dans des conditions que l'esprit humain ne parvient même pas à envisager. Pour lui, anéantir la vie sur Terre revient presque à détruire la planète entière en tant que corps, et toutes les technologies militaires et scientifiques de tous les pays du monde combinées n'y parviendraient pas. Une guerre nucléaire mondiale pourrait conduire à l'extinction de l'espèce humaine, bien que cela semble très difficile, mais en aucun cas de la vie en elle-même.

Certes, la perspective d'une rencontre de la Terre avec un astéroïde constitue une réelle menace pour la survie de l'humanité. Il suffirait d'une météorite de 150 mètres de diamètre pour causer de graves dommages. Cependant, la destruction de la plupart des créatures vivantes terrestres nécessiterait une collision avec un corps d'une taille au moins égale à un kilomètre. Même dans cette hypothèse, l'extermination de toute forme de vie semble irréaliste. Par exemple, il y a 65 millions d'années, un astéroïde d'une dizaine de dix kilomètres de diamètre a heurté la Terre et a causé la disparition de la plupart des espèces (telles que les dinosaures), mais n'a pas fait disparaître la vie. A l'échelle de l'univers, la Terre est une minuscule cible qui a peu de chances d'entrer en collision avec un corps, même si, tôt ou tard, cela risque d'arriver. Par ailleurs, la gravité n'est pas non plus susceptible de provoquer une collision entre des planètes de masse importante.

La menace représentée par le soleil, elle non plus, n'est pas très sérieuse. Si les processus qui ont lieu à la surface du soleil peuvent endommager ce que l'homme a créé, notamment son réseau électrique et ses infrastructures de communication, ils ne sont pas à même de compromettre la survie de l'espèce humaine. Le soleil est un partenaire très fiable et stable sur lequel il est possible de compter dans le milliard d'années à venir. Quant à une hypothétique fonte de la totalité des glaciers terrestres, que Martin Petrasek juge improbable, elle ne provoquerait pas la submersion totale des terres immergées. Le niveau des océans augmenterait de 60 à 70 mètres, ce qui causerait des difficultés importantes, mais cela ne mettrait pas en danger l'humanité dans son ensemble.

Martin Petrasek n'est pas le seul à considérer que la fin du monde est encore loin ; dans un tout autre registre, alliant histoire et mathématiques, les frères Böhm ont découvert que la fin du monde n'était pas prévue par le calendrier maya pour 2012, mais pour 2116. Leur étude, publiée dans la revue allemande Astronomische Nachrichten, vient remettre en cause les idées reçues sur le sujet.

Bohumil et Vladimir Böhm, respectivement mathématicien et professeur d'histoire et d'espagnol, s'intéressent tous deux de très près à la culture maya. Les Mayas étaient obnubilés par les chiffres et les dates. Le problème réside dans le fait qu'ils utilisaient plusieurs calendriers. Leur calendrier religieux comportait 260 jours ; un autre de leurs calendrier en avait 365, et était employé principalement à des fins agricoles ; enfin, ils se servaient également d'un calendrier de neuf jours, qui correspond à peu près à notre semaine. Ils avaient, en outre, défini un cycle long de 1 872.000 jours.

Connaître la relation liant leur calendrier au nôtre permet de savoir quand était prévue, selon eux, la fin du monde, correspondant à la fin de ce cycle. Cependant, cette relation se révèle très complexe à établir ; il faut s'appuyer sur des événements relatés et datés et par des sources chrétiennes, et par des sources mayas, tout en sachant quel calendrier maya a été utilisé pour la datation.

Les recherches de Vladimir et Bohumil Böhm les ont amenés à conclure que depuis cinquante ans, les rapports calculés entre notre calendrier et le calendrier maya étaient faussés. En effet, John Eric Sidney Thompson, archéologue et spécialiste de la culture maya de la première moitié du XXème siècle, avait déterminé cette relation sans tenir compte d'une interruption dans l'usage du calendrier maya due à l'occupation de deux cités-temples par des tribus mexicaines. C'est en rectifiant cette erreur que les frères Böhm, se basant sur un code maya conservé à la Bibliothèque universitaire saxonne de Dresde, ont découvert que les Mayas n'avaient pas prévu la fin du monde pour 2012, mais pour 2116.

Source

jeudi 24 mars 2011

Fin du monde en 2208 ?




La prophétie annonçant la fin du monde en 2012 serait basée, en réalité, sur une faute de calcul. La date fatidique serait repoussée à l’année 2208. Cette nouvelle information provient d’un article rédigé par des scientifiques et publié dans le numéro de novembre 2011 de la revue NWT Natuurwetenschap & Techniek.

Une recherche récente d'archéologues, d'astronomes et de scientifiques ont démontré que cette date est fantaisiste car le calendrier des Mayas se termine deux siècles plus tard. 

2012, la fin du monde ?

Cité Maya


La rumeur court, elle enfle et ira sans doute crescendo jusqu'au solstice d'hiver 2012 : les Mayas ont prédit la fin du monde pour le 21 décembre de cette année-là. Et un film récemment sorti sur les écrans va sans doute alimenter cette rumeur en lui donnant corps.

Peut-être le monde disparaîtra-t-il dans trois ans, ce jour de décembre mais les Mayas ne l'ont pas annoncé. Rien dans ce que nous connaissons de leurs écrits ne permet de dire que ces Amérindiens ont fait une telle prophétie. C'est une extrapolation sans fondement de leur conception cyclique de l'histoire.

Le destin des unités de temps appelées kin, uinal, tun, katun et baktun (1) était, dans le cadre de la civilisation maya, sous la dépendance de leurs dénominations tirées d'un calendrier divinatoire connu sous le nom de Tzolkín (2). Un intervalle de 13 baktuns ou 1 872 000 jours devait s'écouler avant qu'une même quintuple dénomination tirée du Tzolkín ne revienne. Cet intervalle de temps est la durée de ce que les mayanistes appellent le grand cycle. Le grand cycle en cours a commencé le 11 août 3114 (3) av. J.-C. et la quintuple dénomination que le Tzolkín associait à ce jour sera aussi celle du 21 décembre 2012. De ce fait, avec le lever du soleil du solstice d'hiver 2012, comme avec celui du 11 août 3114 av. J.-C., commencera un nouveau grand cycle ; ce qui suppose que le grand cycle dans lequel nous vivons se soit achevé avec le coucher de soleil du jour précédent.

Tel est sans doute le fondement de cette rumeur. Mais les Mayas n'ont rien écrit qui permette de dire que ce jour de décembre 2012 sera celui de la fin du monde. Leurs écrits tendraient même à étayer le contraire.

Dans la cité de Palenque (4), K'inich Kan B'alam II, le successeur du grand roi K'inich Janaab' Pakal I (5), éleva trois temples (6) regroupés autour d'une place centrée sur une petite pyramide radiale. Les archéologues ont baptisé cet ensemble " Groupe de la Croix ". Le mur du fond de l'un de ces temples, le Temple de la Croix, porte un panneau dont le centre est occupé par la représentation de K'inich Kan B'alam II faisant face à son père et prédécesseur sur le trône de Palenque. Encadrant ces deux personnages, un texte glyphique raconte une histoire dont le récit commence avec la mention de la naissance de la Première Mère un jour de décembre 3121 av. J.-C., c'est-à-dire durant le grand cycle précédant celui dans lequel nous vivons. Le récit se poursuit pendant le grand cycle en cours, notamment par la relation de la naissance du premier fils de la Première Mère, en octobre 2360 av. J.-C., et l'intronisation de cette dernière comme premier souverain de Palenque, en 2305. Le 11 août 3114 av. J.-C. n'est qu'évoqué pour dire qu'à cette date le nouveau grand cycle commença après qu'une période de 13 baktuns se fut achevée. Aucun événement cataclysmique n'est mentionné qui aurait provoqué la fin du monde en même temps que celle du précédent grand cycle.

Par ailleurs, la date correspondant au 21 octobre 4772, donc qui appartient au grand cycle suivant celui dans lequel nous vivons, est inscrite sur l'un des panneaux du Temple des Inscriptions de cette cité de Palenque sans qu'il soit fait mention d'une quelconque fin du monde qui aurait eu lieu 7 baktuns et 8 kins plus tôt, soit le 21 décembre 2012.
Dès lors, il n'y a aucune raison d'attribuer aux Mayas la prophétie selon laquelle 13 baktuns après le 11 août 3114 av. J.-C., c'est-à-dire le 21 décembre 2012, le monde connaitra sa fin.
A titre subsidiaire. Le lecteur aura compris que les Mayas utilisaient un calendrier différent du nôtre. C'est parce qu'un événement, qui se produisit durant la colonisation, fut daté dans les calendriers maya et julien qu'il fut possible d'établir une corrélation entre ces deux calendriers. A la base de cette corrélation, déterminée par J.T. Goodman et marginalement modifiée par J.Martinez et J.E.S Thompson, il y a notamment la thèse selon laquelle les Mayas ne corrigeaient pas le décalage entre la durée du Haab (leur année de 365 jours) et celle de l'année solaire tropicale. Dans le cadre de notre système calendaire le retour périodique de l'année bissextile assure la résorption d'un tel décalage. Or, la probabilité est forte pour que les Mayas, qui connaissaient la durée de l'année solaire tropicale, aient procédé à une telle résorption avec un système différent de celui que nous utilisons (7).

Dès lors le nouveau grand cycle ne devrait pas commencer le 21 décembre 2012 mais avec le solstice d'hiver 2014 (7).

Lexique
(1) 1 kin = 1 jour ; 1 uinal = 20 kins ; 1 tun = 18 uinals ; 1 katun = 20 tuns ; 1 baktun = 20 katuns
(2) Calendrier divinatoire de deux cent soixante dénominations résultant de la combinaison des treize premiers nombres et de vingt noms.
(3) Qui, dans le calendrier maya de la période classique s'écrivait 13.0.0.0.0 4 ahau 8 cumkú. Cette date est intégralement inscrite sur la stèle c de la cité de Quiriguá (Guatemala).
(4) Cité du Chiapas, Mexique
(5) Rois dont les règnes couvrirent la quasi-intégralité du septième siècle et les premières années du huitième.
(6) Le Ttemple de la Croix, le Temple de la Croix feuillue, le Temple du Soleil
(7) Pour de plus amples développements, le lecteur pourra se reporter au "Temps des Mayas" (http://andre.segura1.free.fr/index.htm)

Source
Le Monde, André SEGURA (Maître de conférences des universités), 17 novembre 2009

Un chien sauvé des eaux par des dauphins




Souvent les Hommes négligent l’intelligence animale, reléguant ces derniers au rang d’espèces arriérées, et n’ayant aucune conscience de la mort. Pourtant certains d’entre eux sont capables d’actions que l’on attribue, bien souvent, exclusivement aux humains.

L’histoire, contée ici, s’est déroulée en Floride (Etats-Unis). Une femme promenait son chien, un doberman âgé de 11 ans, du nom de Turbo. Mais l’imprudent fidèle ami de l’homme tomba à l’eau sans pouvoir s’en sortir. La maîtresse cherchait son compagnon, en vain.

Soudain des voisins entendirent des bruits, les poussant à se diriger vers le canal. Ils aperçurent le pauvre animal entouré de dauphins. Ces mammifères marins sautaient au-dessus de l’eau pour alerter les secours. Un des voisins accourut donc et sauva, finalement, le pauvre chien.

Cette incroyable histoire nous démontre que des animaux, même d’espèces différentes, peuvent se sauver et s’aider mutuellement.

Source
Zigonet, 1er mars 2011

Un Quart des britanniques ont rencontré un fantôme




Les apparitions de fantômes sont, sans aucun doute, l’un des phénomènes paranormaux les plus répandus. Qui n’a pas lu un livre, vu un film, une série, un dessin-animée, racontant l’histoire de revenants qui n’ont pu achever leurs œuvres sur terre ? Comme pour les OVNI, les fantômes suscitent un grand intérêt dans la population puisque, entre autre, il lève le tabou de la mort. Evènement, souvent malheureux, mais dont on ne peut s’échapper.

Il n’existe relativement peu d’études essayant de cerner l’importance de ces croyances. En 2011, un professeur de l’Université de Hertfordshire (Royaume-Uni), Richard Wiseman, a réalisé une étude. Celle-ci donne un résultat intéressant : en effet 25% des britanniques affirment avoir déjà rencontré un revenant. Ce qui impressionnant c’est que cette statistique ne cesse d’augmenter depuis les années 1950 : 7% en 1950, 14% en 1990, et 19% en 2003.

Le scientifique avoue ne pas croire aux fantômes. Pour lui, l’explication est fort simple : l’émergence de la télévision à partir du milieu du 20ème siècle. Aujourd’hui plus de 95% des citoyens possèdent leurs petits écrans. De plus, le phénomène fantomique est extrêmement populaire au travers des séries, films et autres reportages.

"Il est étonnant de voir que pendant de nombreuses années, la proportion de personnes qui croient aux fantômes a été d'un tiers", a expliqué le professeur dans les colonnes de metro.co.uk. "Je pense que cela est principalement dû à un nombre croissant d'évocations de fait paranormaux à la télévision. Un simple événement tel qu'un bruissement reste le même, mais la perception psychologique que l'on en a est modifié".

Le professeur a créé une carte des fantômes. Sur celle-ci, on s’aperçoit que les habitants de l’est et du nord sont plus enclins à voir des revenants. A l’inverse, les londoniens et les citoyens du sud semblent moins sensibles aux apparitions surnaturelles.

Source
Zigonet, 4 mars 2011

Le Pasteur Terry Jones et le Coran




L’Amérique a-t-elle vraiment tremblé à la veille du 9ème anniversaire du 11 septembre 2001 ?

D’une certaine manière oui, parce que la hantise d’un autre psychodrame menaçant les fondements de l’Amérique avait pris la forme d’un autodafé pour la destruction par le feu de 200 exemplaires du Saint Coran, en guise d’anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Et, tout le monde avait poussé vendredi un ouf de soulagement lorsque le pasteur de Gainsville (Floride), jusque-là un illustre inconnu, avait annoncé qu’il renonçait à son funeste projet de brûler des exemplaires du Coran, créant une grande polémique tant aux Etats-Unis que dans le reste du monde, notamment dans les pays musulmans. Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler des exemplaires du Coran samedi – jour anniversaire des attentats du 11-Septembre – ne sera pas mené à son terme.

Le pasteur chrétien intégriste Terry Jones a assuré hier dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC que son église ne brûlerait «ni aujourd’hui ni jamais» le Coran, comme il avait prévu de le faire en ce jour anniversaire des attentats du 11-Septembre. «Non, nous n’allons résolument pas brûler le Coran», a-t-il dit, avant d’ajouter «ni aujourd’hui ni jamais», en réponse à une question pour savoir s’il avait juste reporté son projet d’autodafé ou s’il y avait renoncé pour de bon. Le pasteur a expliqué que l’objectif de son église était «de montrer qu’il y a un élément très dangereux et très radical dans l’islam». «Nous avons totalement accompli cette mission», s’est-il félicité.

Vendredi un de ses proches, K.A.Paul, un ami évangéliste du pasteur Terry Jones, avait indiqué lors d’une conférence de presse que «pour être clair, je voudrais confirmer à 100% qu’il n’y aura pas de corans brûlés samedi à 18h00 comme c’était prévu». Plus tard dans la soirée il a annoncé que Jones était parti pour New York où il entend rencontrer l’imam Feisal Abdul Rauf, à l’origine d’un projet de construction d’une mosquée près de Ground Zero où se trouvaient les tours jumelles du World Trade Center, détruites le 11 septembre 2001 par un groupe d’Al-Qaïda. Le pasteur, qui veut convaincre l’imam Feisal Abdul Rauf de renoncer à son projet, avait déclaré dans l’après-midi qu’il n’avait pas eu de nouvelles de sa part mais qu’il avait «toujours grand espoir de le rencontrer» et qu’il était convaincu que la rencontre aurait lieu samedi.

Le pasteur avait annoncé jeudi qu’il abandonnait son initiative (après avoir laissé planer une lourde incertitude) en échange de la promesse que la mosquée ne se construirait pas à l’endroit prévu. Mais      l’imam Feisal Abdul Rauf a très vite démenti tout accord et a affirmé qu’il n’avait pas convenu de rencontrer le pasteur à New York. Mais, l’idée du pasteur de Gainsville a été un détonateur pour un homme d’affaires sud-africain qui a été empêché par un tribunal de brûler des exemplaires de la Bible, en réponse au projet de Terry J. La Haute cour de Johannesburg a publié vendredi soir un arrêt d’urgence interdisant à Mohammed Vawda d’organiser une «journée d’autodafé de la Bible» prévue sur une place de la ville, a précisé le Saturday Star. M. Vawda       lui-même s’est déclaré satisfait de la décision du tribunal après que celui-ci eut cité, à l’appui de son jugement, des versets du Coran et en soulignant l’importance de respecter les textes sacrés, la Bible ou la Torah.

Toute cette polémique, sur fond de menace de résurgence de violences aux Etats-Unis et dans les pays musulmans, sur les événements tragiques du 11 septembre avait provoqué une vive tension aux Etats-Unis à la veille de la date anniversaire de ces attentats. Le président américain Barack Obama a reconnu hier que l’anniversaire était un « moment difficile » pour les Etats-Unis, aux prises avec une montée de l’islamophobie, et a appelé ses compatriotes à éviter de se laisser aller à la «division» et « l’amertume ». Il s’est rendu au Pentagone pour une cérémonie en hommage aux près de 3.000 victimes des attentats de 2001. Il a reconnu dans son allocution hebdomadaire que l’anniversaire du 11 septembre 2001 était un «moment difficile pour notre pays». «Et c’est souvent dans de tels moments que certains essaient d’instiller de l’amertume, de nous diviser sur la base de nos différences, de nous             aveugler sur ce que nous avons en commun», a affirmé le président. «Mais en ce jour, nous nous rappelons que lorsque nous donnons le meilleur de nous-mêmes, nous ne cédons pas à cette tentation. Nous sommes solidaires les uns des autres, nous luttons les uns pour les autres». Le 11 septembre 2001, deux appareils s’étaient écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center à New York, un autre contre le Pentagone à Washington et le quatrième en pleine campagne en Pennsylvanie.

Depuis ces attentats revendiqués par le chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, l’Amérique est toujours traumatisée. Récemment, il a été ravivé par le projet de construction d’un centre culturel islamique près du site de Ground Zero, là où s’élevaient les tours détruites.

Source
Afrique Actu, Yazid Alilat, 11 Septembre 2010

La magie noire aux Emirats Arabes Unis

Armoiries des Emirats Arabes Unis


Le quotidien des Emirats Arabes Unis (EAU), Khaleej Times, rapporte que des employés asiatiques (travaillant en tant que domestiques) utilisent la magie noire à l’encontre de leurs employeurs. Ces faits ont été rapporté dans l’émirat du Râ’s al-Khatma (au Nord de l’EAU).

« Tout commençait par quelques totems placés par ci par là » d’après un officiel de la police locale. « Puis on en trouvait dans la nourriture ou au lit sous forme d’os, de feuilles séchées ou encore de branches ». Rien de très dangereux. Les domestiques expliquaient qu’ils voulaient, tout simplement, protéger la demeure de leur maître contre les mauvais esprits.

Mais un jour, un employeur découvrit une lettre de l’un de ses domestiques. Ecrit dans une langue étrangère, il fit traduire cet écrit. L’homme demandait, à sa famille, un nouveau totem plus puissant pour pouvoir simplement contrôler toute la famille !

Pour ce fait, le domestique fut renvoyé et son contrat de travail rompu. Il fut donc expédié dans son pays.

Il est donc tout à fait possible de rompre un contrat de travail en toute légalité pour simple fait de magie noire.  

Bush victime de sorcellerie ?

Georges W. Bush, président des Etats-Unis de 2001 à 2009


En Novembre de l’année 2007, le président républicain américain, Georges W. Bush, effectuait un voyage diplomatique en Indonésie. Il était très critiqué pour les guerres qu’il menait simultanément en Afghanistan et en Irak, et, de ce fait, les protestations se firent rapidement entendre.

Un imminent praticien de magie noire, Ki Gendeng Pamungkas, décida lui-aussi de se joindre aux protestataires. A Bogor, ville qui accueillait alors les pourparlers entre Bush et le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, le sorcier sacrifia, sur un rond-point, une chèvre, un serpent et une corneille noire. « C’est un rituel du Vaudou haïtien car », dit-il, « la magie indonésienne ne travaille pas sur les étrangers ». Il mélangea ensuite le sang des animaux abattus avec de la canne à sucre, du brocoli et son propre sang. Enfin, il offrit ses prières à Satan, afin d’apporter des désastres sur la visite du président vraisemblablement haït.

Selon l’obscure magicien, sa malédiction « le fera gonfler comme un brocoli » et il « se sentira mal à l’aise ». Le sorcier était, malgré tout, fort confiant du succès de son dessein : « J’ai mis en œuvre des malédictions vaudous sur des hommes blancs en Indonésie auparavant, et ils sont tous morts ».

L’Indonésie est un pays de plus de 210 millions d’habitants dont près de 87% sont musulmans sunnites (ce qui en fait le premier pays musulman du monde).

Les Sténonychosaures



Que ce serait-il passé si les dinosaures n’avaient pas été exterminés ?

Voilà une question qui a, un jour, tourmenté nos esprits sans cesse en quête de vérité. Ces grands reptiles peuplaient autrefois notre Terre. Ils disparurent d’une cause qui n’est encore, aujourd’hui, qu’une hypothèse. Pour autant, l’explication actuellement admise, est la chute d’une météorite à Chicxulub au Mexique, il y a 65 millions d’années, marquant la fin du Crétacé et le début de l’ère Cénozoïque (ou tertiaire). Cette théorie fut posée par le Prix Nobel de 1968, l’américain Luis W. Alvarez.

Bernard Werber, célèbre auteur de science-fiction français, nous délivre ce qu’aurait pu être ce monde. A cette époque fort lointaine, les animaux les plus évolués étaient les sténonychosaures. Ils étaient bipèdes et avaient une allure proche de celle de nos kangourous. Ils avaient une peau de lézard et des yeux en forme de soucoupe capable de voir, à la fois devant et derrière leur tête. Ils possédaient une vue excellente leur permettant de chasser aussi efficacement le jour que la nuit. Ces longs doigts et orteils étaient munis de griffes rétractables comme les chats. Ces mandibules leurs procuraient une très bonne préhensibilité. Des recherches ont prouvé qu’ils disposaient une capacité d’analyse étonnante, leur permettant, malgré leur petite taille, d’être une espèce dominante.

Un squelette de ce reptile fut découvert en 1967 dans la province de l’Alberta (au Canada). La trouvaille prouva qu’ils avaient une activité cérébrale exceptionnelle. Grâce à cela, ils pouvaient analyser, réfléchir et mettre au point des stratégies complexes, pour chasser en groupe, par exemple.

D’après les deux chercheurs, si les dinosaures n’avaient pas connu le destin fatal dont ils furent les malheureuses victimes, c’est eux qui auraient, probablement, développé la vie sociale et technologique.

Notre position actuelle sur cette planète ne tiendrait, d’après ce récit, qu’à l’écrasement d’une météorite.

Source
Le Livre Secret des Fourmis, Bernard Werber, 1993

Des humanoïdes au Québec - 1939

Mars Attack, film de Tim Burton sortit en 1996

L’histoire, contée ici, s’est déroulée lors du mois de janvier 1939, près du lac Abitibi dans la province du Québec. C’était un dimanche après-midi, le Soleil brillait de tout son éclat malgré le froid intense. Vers 14h30, deux bûcherons, Hamidas et Damase Landry d’origine métis, marchaient en raquettes dans la forêt enneigée. Les deux hommes, épuisés, décidèrent de couper quelques branches de sapin afin de s’asseoir sur le sol blanc. Soudain, surgit un imposant loup blanc de la dense forêt. Il ne les attaqua pas et semblait chercher quelque chose. Des hommes de petites tailles, vêtus de vert, firent à leur tour leurs apparitions. Ils devaient être au nombre de 6 et mesuraient aux environs de deux pieds et demi (soit environ 77,5 cm). Ils étaient tous identiques : leurs yeux étaient bridés comme le sont ceux des asiatiques. Ils avaient un menton minuscule et une tête large quasiment plate. Leurs oreilles avaient la forme de triangles retombant sur leur visage. Leurs membres semblaient chétifs et leurs doigts ne possédaient pas de jointures. Les deux témoins remarquèrent également qu’ils ne dégageaient pas, à l’inverse des mammifères, de la vapeur de leurs bouches. En les voyant, le loup devint agressif en montrant ses crocs menaçants. Le petit groupe de créatures ne semblaient pas porter d’intérêts particuliers aux deux témoins. Toutefois, de leurs petits doigts frêles, ils désignaient le loup. Ils mirent à parler très vite entre eux dans une langue et qui ressemblaient à de l’Algonquin. L’une des petites créatures s’approcha alors du loup, leva sa main devant lui et prononça quelques mots, comme pour tenter de communiquer. Le loup entra alors dans une rage folle et se jeta sans vergogne sur la pauvre créature sans défense. Il la déchira en morceau : ses bras, ses jambes, ses entrailles gisaient sans vie sur le sol. Damase choqué par cette scène pris une branche d’arbre et l’agita violemment vers le mammifère pour le faire fuir : ce fut un succès. Les créatures survivantes regardaient le corps de leur congénère. Ils décidèrent de ramasser ses restes et de les placer dans un sac. Hamidas se mît à vomir. Quand l’étrangeté eut terminé sa besogne, elle se leva et repartît avec les siens dans la forêt. Les bûcherons se mirent à les suivre, mais elles marchaient très vite. Malgré cela, ils laissaient des traces de pas dans la neige. Les traces finirent par s’arrêter devant une grande cuvette creuse en forme de cercle dans la neige. Devant ce cuisant échec, ils retournèrent sur les lieux du drame et y trouvèrent le reste d’un morceau de tissu et du sang brun.    

Source
Récit de Jean Ferguson, 1939

lundi 14 mars 2011

Un étrange nuage noir au Québec - 1929

ET, l'extraterrestre : film de S. Spielberg, sorti en 1982


Lévis Brosseau est un jeune homme âgé de 20 ans. Il était 23 heures ce soir de juin de l’année 1929, dans la ville de Fermeneuve au Québec. Le ciel était clair, et les étoiles y scintillaient comme à leurs habitudes. Il rentrait, chez la maison de ses parents, d’une promenade en cheval. En arrivant au bout d’une côte, le témoin aperçut une sorte de gros nuage noir émettant une étrange lueur jaunâtre. Il arriva près de la grange où résidaient les animaux de la famille. Il entendit, à ce moment-là, un bruit pour le moins étrange. Il vit alors la masse noirâtre, posée sur le sol, à environ 150 pieds de lui. Devant cette scène, l’animal s’agita. L’homme vît, au loin, quatre ou cinq créatures de petites tailles qui paraissaient se courir autour. Il les entendit parler sans en comprendre un mot. Le nuage décolla avec les êtres extraterrestres à l’intérieur et passa au-dessus de lui.

A la suite de cet évènement, pour le moins paranormal, le témoin alla simplement se coucher sans dire un mot.

Source
Henri Bordeleau, Juin 1929

Le rock et le rap, « musique de Satan » pour le pouvoir ouzbek

Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan depuis 1990


L’Ouzbékistan a lancé lundi une campagne contre le rock et le rap, en diffusant un documentaire où cette musique a été dénoncée comme étant propre au sadisme, à la toxicomanie et à l’immoralité.

Le film Musique et calamité diffusé par l’une des principales chaînes de télévision ouzbèke, Youht TV, avertit notamment de l’«influence destructrice du rock occidental et du rap qui s’approchent comme des nuages noirs au-dessus de la tête de la jeunesse ouzbèke».

Reprenant le style de la propagande soviétique, le documentaire rappelle que «la musique rock est née des rituels de chasse africains» et que «le rap a été inventé par des détenus en prison, c’est pourquoi les chanteurs de rap portent un long et large pantalon».

«Cette musique de Satan a été créée par les forces du mal pour amener les jeunes dans les pays occidentaux à une dégradation morale absolue», affirment les auteurs du film.

Selon le documentaire, même des recherches scientifiques portant sur les effets de la musique sur la santé ont prouvé que le rock et le rap étaient des tickets pour la mort, alors que la musique classique pouvait guérir toutes les maladies.

L’Ouzbékistan est le pays le plus dense en population d’Asie Centrale, avec ses 28 millions d’habitants dont 90% sont musulmans.

Le gouvernement, dirigé par un président autocrate, a haussé le ton ces derniers mois face à des produits culturels en provenance de l’étranger. L’Ouzbékistan a déjà suspendu en février la retransmission de deux chaînes de télévision russe sur son territoire. Selon la presse russe, cette décision aurait été provoquée par le contenu trop sexuel de certaines émissions.

Informations complémentaires
L’Ouzbékistan est un pays d’Asie Centrale de plus de 28 Millions d’habitants, indépendant depuis le 1er septembre 1991.

Islom Karimov (né le 30 janvier 1938) est le président de ce pays depuis le 24 mars 1990.

Source
Libération, AFP, 22 février 2011

Michael Jackson et « l'hypothèse du castrat »








Dans un livre, un médecin développe la théorie selon laquelle la voix exceptionnelle du chanteur n'était pas due au hasard.

Michael Jackson a-t-il subi une castration chimique médicamenteuse vers l'âge de 12-13 ans ? C'est la théorie défendue très sérieusement par Alain Branchereau, chirurgien vasculaire et professeur de médecine. Il a dirigé le service de chirurgie vasculaire au centre hospitalier universitaire de la Timone, à Marseille, où il exerce toujours comme consultant. Et vient de consacrer un livre à son hypothèse: Michael Jackson le secret d'une voix (sortie le 9 mars chez Guy Trédaniel Editeur). Entretien.

Pourquoi avoir écrit cet ouvrage?
Deux éléments l'expliquent. D'une part, j'ai consacré quarante ans de ma vie à la médecine. D'autre part, je suis amateur de musique et d'opéra, et des voix chantées. A la base, Michael Jackson n'était pas mon sujet d'intérêt prédominant. Mais après sa mort, j'ai été intrigué par le personnage, la fascination qu'il exerçait, son côté unique, extraordinaire, ses avatars, ses déguisements... Et puis j'ai été intrigué par cette voix. Je me suis dit que c'était à cela que devaient ressembler les voix des castrats. Mais une mutilation comme au XVIIe siècle n'était pas envisageable.

C'est comme cela que vous en êtes arrivé à formuler cette hypothèse de castration chimique?
J'ai lu nombre de biographies sur Michael Jackson, et je pense avoir reconstitué comment les choses se seraient passées. Le point de départ, c'est l'acné. Il le dit lui-même dans ses mémoires. Il en parle comme quelque chose de terrible, d'une abomination. Il avoue qu'il en souffre et dit: «Heureusement que j'ai changé de régime alimentaire, c'était la solution.» Alors que dans ses mémoires, il est souvent sincère et touchant, là on est sûr qu'il ment et qu'il a quelque chose à cacher. L'autre chose, c'est qu'à 12 ans, l'âge de la puberté, Jackson était une bête de scène et donc une mine d'or pour son entourage.

Vous insinuez que personne n'avait intérêt à ce que sa voix change?
Exactement. Et dans les années 70 est apparue l'anti-hormone mâle. Le traitement à base de cyprotérone était alors en expérimentation clinique. L'entourage de Michael Jackson a dû se dire que c'était doublement la solution: cela allait régler l'acné et, en même temps, empêcher la puberté donc la mue de la voix.

Quels éléments vous permettent-ils de nourrir votre argumentaire?
Quand Michael Jackson a atteint ses 18-20 ans, on a vu apparaître du duvet sur son visage. Mais pas de mue. On peut facilement imaginer que cela était dû à l'arrêt de son traitement. Mais ça n'a pas eu de conséquence sur sa voix. A cet âge, le larynx est fixé. Il ne peut plus augmenter de volume. C'est pour cela qu'il a gardé cette voix extraordinaire. Et c'est en cela que le phénomène Jackson est comparable à celui des castrats du XVIIe et XVIIIe siècle, de l'opéra baroque.

Avez-vous lu des choses qui pourraient corroborer votre hypothèse?
Seth Riggs, son professeur de chant, analyse très clairement les choses. Il dit que Michael Jackson chantait avec une tessiture de trois octaves. Comme La Callas. Pour des très grands chanteurs comme Pavarotti par exemple, c'est une octave, une octave et demi. Ce qu'il faut prendre en compte, c'est que Jackson pouvait passer d'une voix de baryton médium à une voix de soprano tel que dans le grand air de la Reine de la nuit dans la Flûte enchantée. Il pouvait faire cela sans passer en voix de tête. C'est ce qui le distingue des contre-ténors. Pour prendre un exemple, les BeeGees ou Daniel Balavoine, quand ils chantaient très haut, ils chantaient de tête. Autre exemple: le contre-ténor Philippe Jarousky, qui chante en voix de tête, très technique, mais sa voix n'a pas la chaleur d'une voix de poitrine. Jackson, lui, pouvait passer du baryton au contre-ut sans passer en voix de tête.

Avez-vous fait valider votre hypothèse par des confrères ou d'autres personnes?
J'ai pris des avis de consultants, des spécialistes de la voix à l'Inserm, des spécialistes des hormones, de la peau, de la chirurgie esthétique. Je me suis également entretenu avec un ami qui a été soliste aux Petits chanteurs à la croix de bois. Il m'a très bien expliqué ce qu'était le phénomène de la mue sur les chanteurs, de la tragédie que cela représente. Au moment de la mue, la voix devient incertaine pendant un à deux ans. Ce qui veut dire que quand il chante, il n'est jamais sûr de ce qui va sortir. Et après la mue, le jeune chanteur doit réapprendre à chanter avec sa nouvelle voix. Ça veut dire que pendant un à trois ans, il ne peut pas se produire. Michael Jackson, lui, n'a jamais de période blanche dans sa carrière.

Avez-vous fait lire votre manuscrit à des médecins?
Mon éditeur l'a fait lire à deux confrères que je ne connais pas et qui n'ont rien trouvé à y redire. Cela dit, l'hypothèse du castrat, je ne suis pas le premier à l'évoquer. J'ai trouvé deux sites américains qui en parlent. L'un dit que ce serait hormonal. L'autre parle de traumatismes dans les testicules dus à des coups du père. Si cela avait été le cas, Michael Jackson aurait été longuement hospitalisé. Et, surtout, cela n'aurait pas empêché que des cellules fabriquent des hormones mâles.

Vous savez que votre hypothèse, si elle se tient, est totalement invérifiable...
Vous avez raison. Pour la valider, il faudrait que l'entourage proche nous confirme que Michael Jackson a bien pris de la cyprotérone. Car c'est un traitement qui ne laisse pas de traces. Et l'autopsie n'a rien décelé du côté des testicules.

Source
Libération, interview d’Alain Branchereau, propos recueilli par Philippe BROCHEN, 22 février 2011