samedi 19 juin 2010

Argumentum ad hominem

Argumentum ad hominem

L'argument ad hominem ou argumentum ad hominem est une locution latine qui désigne le fait de confondre un adversaire en lui opposant ses propres paroles ou ses propres actes1. Il sert fréquemment à discréditer des arguments sans les discuter en raison de la personne qui les présente.

Typiquement un argument ad hominem est construit comme suit :

  • A affirme la proposition B.
  • Opposer que A n'est pas crédible (pour des raisons liées à ses paroles, à ses actes) quand il dit B.
  • Donc la proposition B est fausse.

C'est une technique de rhétorique.

Ad personam

Les attaques personnelles consistent assez souvent à insulter son adversaire, mais il peut aussi s'agir d'évoquer des faits gênants pour le locuteur non liés aux arguments. Évidemment cela est fallacieux car la personnalité de l'auteur n'influe pas sur la validité et la logique des arguments.

« Jacques a tort quand il prétend que Dieu n'existe pas car c'est un fieffé gredin. »

En revanche, l'exposé de motifs inconscients par lesquels un interlocuteur pourrait se refuser à admettre une thèse, par exemple en raison d'intérêts personnels ou familiaux contraires, ne constitue pas un sophisme ad personam. Il porte en effet sur une explication de perception et non sur la démonstration du fond de la chose alléguée.

Circumstantiæ

Les arguments ad hominem circumstantiæ sont ceux consistant à mettre en avant des faits relatifs au passé ou aux convictions d'une personne pour discréditer son point de vue. Il consiste souvent à affirmer que la personnalité du locuteur biaise l'argument :

« Jacques a tort quand il prétend que Dieu n'existe pas car c'est un ancien prisonnier. »

Tout argument ad hominem n'est pas toujours une attaque personnelle comme le montrent les exemples suivants :

« Jean prétend que l'on peut tuer sous le coup de la colère, mais ce n'est pas possible : il ne perd jamais son sang-froid. »

« Le président a annoncé qu'il était important que le président de la République ne puisse être poursuivi dans l'exercice de ses fonctions, car il est lui même potentiellement inculpable. Il faut donc modifier la loi pour pouvoir poursuivre le président. »

Qu'on soutienne ou non la proposition de ce dernier exemple, il faut bien voir qu'ici, elle part d'un argument ad hominem, donc d'un sophisme.

Tu quoque

Tu quoque signifie « toi aussi ». Il s'agit de jeter l'opprobre sur la personne en raison de choses qu'elle a faites ou dites par le passé, en révélant une incohérence de ses actes ou propositions antérieures avec les arguments qu'elle défend :

« Comment Voltaire peut-il prétendre parler de l'égalité des Hommes alors qu'il avait investi dans le commerce des esclaves ? »

N.B. : Voltaire n'était pas impliqué dans l'esclavage. Cependant, il défendit Jean Calas, qui négociait entre autres des esclaves.

« Comment peut-on lire ce que Jean-Jacques Rousseau peut écrire sur l'éducation des enfants alors qu'il a abandonné les siens ? »

N.B. : Cet argument a été énoncé par un pamphlet de Voltaire, auquel Rousseau répondit par son ouvrage les Confessions.

Utilisation prudente de l'argument ad hominem

L'argument ad hominem tel qu'il a été défini n'est un sophisme que s'il sert à démontrer la fausseté de la proposition présentée. Il est un outil utilisé quotidiennement à bon escient s'il sert à juger de la crédibilité de cette proposition. Il est bien sûr difficile de distinguer ces deux utilisations.

Supposons qu'un juge ait devant lui deux témoins.

Le premier (ayant fait l'objet d'une condamnation par le passé) affirme A.

Le second (sans casier judiciaire) affirme B, incompatible avec A.

En l'absence de preuves irréfutables dans un sens ou dans l'autre (ce qui est le cas le plus fréquent), lequel croira-t-il ? Probablement le second. Est-ce suffisant pour condamner ou relâcher l'accusé ?



Source

Cet article de Wikipédia est conforme aux termes de la GFDL

Le Titanic



Le Titanic aurait transporté une ancienne momie égyptienne dans sa soute à bagages, et cette momie aurait transporté avec elle une malédiction mystique qui aurait été la cause du célèbre accident du bateau.


Lorsque le Titanic percuta l'iceberg, John Jacob Astor IV, grand millionnaire qui buvait à un bar, aurait fait ce commentaire : « J'ai demandé un glaçon, mais là c'est trop ! ».


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Wikipedia

McDonald's



La viande des hamburgers de McDonald's serait constituée de chair de lombric et/ou de globes oculaires de vaches.


Les hamburgers de McDonald's contiendraient des antivomitifs, pour ne pas avoir des poursuites pour empoisonement alimentaires.


Une femme aurait trouvé dans son hamburger un long os. Après l'avoir fait analyser, il se serait agit d'un os de ragondin. Elle aurait porté plainte contre le restaurant mais l'aurait perdu car il aurait été légal de confectionner des steaks hachés de ragondin d'élevage.


Les piscines à balles pour enfants de Mc Donald's (et d'autres chaînes de fast-food) contiendraient des ordures, du vomi, des excréments, des seringues usagées et des serpents venimeux.


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Wikipedia

Disney

Disney

Portrait de Walt Disney


Plusieurs légendes ou rumeurs existent sur Walt Disney. La plupart ont été regroupées par Marc Eliot dans son livre Hollywood's Dark Prince. En voici quelques-unes :

Walt Disney est le fils illégitime hors mariage d'une femme née dans une ville près d'Almería, en Andalousie, province d'Espagne et adopté par Flora et Elias Disney.

Rien n'indique un quelconque élément de vérité.

Walt Disney aurait reçu une mauvaise rafale de fusil durant la Première Guerre mondiale.

Disney ayant servi comme ambulancier dans la Croix-Rouge de 1917 à 1919, rien ne fait état qu'il ait été blessé mais sa fonction a pu faire croire à des blessures.

Walt Disney aurait empêché le drapeau des États-Unis d'être mis en berne à Disneyland après l'assassinat du président Kennedy en 1963.

Disney était très occupé à cette époque recherchant le site de Walt Disney World Resort, ainsi un choix de gestion « minime » ne dépendait pas de lui, de plus il était à bord d'un avion de retour de Floride.

Quand Walt Disney reçut la médaille présidentielle de la Paix par le président Lyndon Johnson durant une cérémonie en 1964 à la Maison Blanche, il aurait porté un insigne « Goldwater », le candidat opposé à Johnson, sur son revers de veste.


Disney aurait son corps congelé et cryogénisé après sa mort, stocké sous l'attraction Pirates of the Caribbean à Disneyland.

Disney ayant été incinéré et son urne déposée dans la crypte familiale au Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie, c'est impossible. Cette thèse est toutefois largement « soutenue » par Leonard Mosley.

Le visage de Walt Disney apparaîtrait sur un buste dans Haunted Mansion.

Le buste de l' « Oncle Théodore » est celui de l'acteur vocal Thurl Ravenscroft. Il semble qu'il est en place depuis l'ouverture de l'attraction le 9 août 1969. Mais a contrario l'un des pirates de Pirates of the Caribbean présente lui réellement le visage de Walt moulé par Blaine Gibson et depuis utilisé pour la statue Partners.

On prétend que le fantôme de Disney peut être vu dans plusieurs bâtiments de Disneyland tels que la Disney Gallery de New Orleans Square à Disneyland ou l'ancien Sunkist bar.


Disney serait le descendant d'un des sorciers de Salem, sa mère étant une descendante du Révérend G. Burroughs.

Flora Call aurait bien un de ses aïeuls qui a habité dans la région de Salem à l'époque mais le lien n'est pas clairement établi et des erreurs de généalogie sont possibles. Le nom Call était courant à l'époque, de plus le révérend était un symbole de force de caractère car il a refusé jusqu'à son supplice par écrasement sous des rochers d'admettre une quelconque adhésion à la sorcellerie.

Logo de Walt Disney



Disney serait un franc-maçon, la preuve venant principalement de la tenue de Mickey, inspirée des tabliers de la confrérie.

Rien ne le prouve et la tenue de Mickey Mouse a été conçue dans un souci de simplicité.

Disney était un juif et un anti-communiste.

A priori, il a été baptisé protestant (d'origine irlandaise) et ne s'est jamais converti. Rien n'indique pour lui une quelconque adhésion à la religion juive à la différence de son neveu Roy Edward Disney dont la société Shamrock affiche avoir des capitaux privés en Israël. Pour l'anticommunisme, deux choses s'opposent : la vision d'EPCOT mêlant communisme, socialisme et libéralisme (ou celle de studios de Burbank) et la Commission des activités anti-américaines en 1947 où il a dénoncé comme communistes des animateurs syndicalistes qui avaient travaillé avec lui en 1941 et qui avaient déclenché une grève dans les studios Disney. Il semble plutôt être indépendant des extrêmes politiques mais avec un idéal de monde meilleur.

Disney était un antisémite notoire.

D'après Katherine et Richard Greenne cette idée daterait de la grève des studios Disney en 1941 lorsque certains dirigeants syndicalistes arguaient que Walt ne pouvaient supporter Herbert K. Sorrell, un animateur de confession juive. De nombreux employés juifs infirmèrent ce fait et Joe Grant indique « qu'il n'y a aucune preuve dans ce sens ». Toutefois Leonard Mosley rapporte des propos assez diffamatoires.

Francis Marmande explique dans un article citant Jean-Louis Ezine, que la plupart des problèmes de tyrannie de Walt Disney seraient liés à sa moustache qu'il voulait incomparable au sein de sa société.

Le code vestimentaire était surtout lié au parc Disneyland ouvert en 1955. Un code plus succinct existait au sein des studios mais de nombreuses exceptions existent. Ainsi Thurl Ravenscroft portait la moustache. Walt Disney appréciait et travailla avec Dalì en autres sur Destino dans les années 1940. La « tyrannie » de Disney, souvent associée à la grève des studios et à la commission anti-américaine, daterait plutôt des années 1940. On peut voir ici des raccourcis historiques qui donnent lieu à des interprétations saugrenues.

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Wikipedia

Coca-Cola


Au centre

Le Coca-Cola contiendrait une substance cancérogène et neurotoxique qui, consommée en très grande quantité, provoque le cancer du cerveau.


Le Coca-Cola contiendrait des acides assez forts pour dissoudre une dent (ou un clou, une pièce d'un cent, ou un morceau de steak) dans un verre en une nuit.

Non seulement le Coca-Cola ne peut pas dissoudre une dent en une nuit mais d'autres aliments ou boissons, comme le jus d'orange par exemple, présentent une acidité similaire. Dans tous les cas, le taux d'acidité est trop bas pour endommager le système digestif.

Le Père Noël aurait été inventé par Coca-Cola pour une publicité. Une variante de cette légende serait que le Père Noël portait à l'origine un costume vert et serait aujourd'hui représenté en rouge à cause des publicités Coca-Cola.

Le Père Noël est en fait un dérivé de saint Nicolas, il existe des images de lui bien antérieure à la publicité en question, présentant bien souvent le Père Noël dans un costume rouge. Ceci-dit, les publicités Coca-Cola ont contribué a populariser l'image du Père Noël.

Le Coca-Cola Light contiendrait en réalité du sucre et la compagnie n'aurait qu'à payer une amende annuelle pour pouvoir continuer à utiliser la supercherie.


Le Coca-Cola serait composé de pétrole, ce qui lui donnerait sa couleur brune.


Le Coca-Cola aurait été à l'origine de couleur verte.

Aucun des quelques changements qu'ait connu la recette n'a jamais changé la couleur marron du Coca-Cola, apportée par le caramel. Le marron semble avoir été choisit explicitement dès l'origine car les premières fabrications de Coca-Cola étaient artisanales et le marron cachait bien les impuretés. Le Coca-Cola a bien été vendu dans des bouteilles en verre de couleur verte, ce qui pourrait expliquer l'origine du mythe.

Le Coca-Cola contient du dioxyde de carbone qui peut tuer si on en boit à l'excès. Un chauffeur de camion (ou, selon d'autres versions, un étudiant) en aurait d'ailleurs été victime.

Si ceci était vrai, tout ceux qui ne boivent que de l'eau gazeuse seraient en grave danger.

Seules deux personnes au monde connaîtraient la recette du Coca-Cola, et chacune d'entre elles n'en connaîtrait qu'une moitié. Comme pour tout produit commercialisé, la recette du coca-cola n'est absolument pas secrète et est simplement déposée. Les dosages sont par contre un secret industriel.


Le logo Coca-Cola représenterait verticalement un homme à chapeau sniffant de la cocaïne.

Cette affirmation est basée sur de grosses approximations du logo qui permettraient de le faire passer pour tout et n'importe quoi.

Le logo Coca-Cola serait en fait une inscription islamophobe disant « Non à Mahomet, non à La Mecque » en arabe posée à l'envers.


Le Coca-Cola light rendrait stériles les femmes qui en consomment.


L'ingrédient secret du Coca-Cola serait en fait de la cocaïne.

Le Coca-Cola ne contient plus de cocaïne depuis 1903.

Mélanger du Coca-Cola avec du Baileys Irish Cream créerait un mélange mortel. La rumeur prétend que cela crée un agrégat solide de grande taille qui obstruerait l'estomac.


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Wikipedia

Légendes contemporaines célèbres



Un homme perd son portefeuille sans s'en rendre compte. Une personne qui le trouve par terre lui rend. Il lui aurait alors dit, pour le remercier, d'éviter tel centre commercial le dimanche d'après. Le centre commercial aurait explosé suite à un attentat ce fameux dimanche.

Cette légende marche aussi pour des stations de métro/trains et on la retrouve dans toutes les villes : Paris, Dijon, Lyon, New York. Elle est ressortie d'ailleurs après le 11 septembre avec, au lieu du centre commercial, les tours.


Des mygales seraient présentes dans des yuccas ou cactus mis en pots dans les appartements, l'éclosion de leurs œufs faisant littéralement exploser la plante.


La ville de Bielefeld n'existerait pas.


Un moteur à eau puissant existerait, il ne consommerait que de l'eau. Cependant, le lobby pétrolier empêcherait sa divulgation, détruisant les plans et tuant ses inventeurs.


L'auto-stoppeuse fantôme : dans l'une des versions de cette légende contemporaine, un homme aurait pris en auto-stop une étrange jeune femme, elle aurait disparu aussitôt après qu'ils furent arrivés à destination. Dans la maison où elle aurait demandé à aller, l'homme aurait découvert une photo de cette femme… qui serait morte depuis plusieurs années (plusieurs versions de cette histoire existent, et la femme est parfois surnommée la « dame blanche »).

Cette légende ressemble à la nouvelle Sosie de Dino Buzzati


Un chien dobermann donnant des signes d'étouffement montrerait qu'il a des doigts humains arrachés bloqués dans sa gorge, appartenant à un cambrioleur qu'il aurait attaqué.


Une touriste aurait trouvé un petit chien perdu au Mexique, et l'ayant ramené dans son pays, aurait fini par se rendre compte que le chien était en fait un grand rat.


Une femme s'étant évanouie dans un supermarché, les gardiens auraient découvert, dissimulé dans son corsage, un poulet congelé qu'elle avait essayé de voler et qui a fini par lui faire perdre connaissance à cause du contact très froid contre sa poitrine.


L'être humain n'utiliserait que 10 % de son cerveau.

Cette croyance proviendrait du philosophe William James. Il faut noter que les zones cérébrales ne sont jamais toutes actives simultanément, mais cela est dû à leur spécialisation.


Plus de 50 % de la population mondiale n'aurait jamais utilisé de téléphone.


La Grande Muraille de Chine serait la seule construction humaine visible depuis la Lune.

Faux, la largeur de la muraille de Chine étant beaucoup trop petite6 (voir la muraille de Chine depuis la lune, c'est comme regarder un cheveu de 20 cm d'une distance de 13 km).


Le bébé qui a servi de modèle pour une publicité par affiche est mort et ses parents désespérés ne peuvent pas faire arrêter l'affichage.

Cette histoire qui se reproduit régulièrement (Bébé Cadum, Lotus, etc.) semble avoir pour origine le décès accidentel des enfants de la danseuse Isadora Duncan.


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Wikipedia

Peurs injustifiées



Il y a longtemps, des tortues auraient été jetées dans les égoûts de Paris et d'autres villes, car beaucoup d'enfants demandaient une tortue à leurs parents mais ne pouvaient ou ne voulaient plus s'en occuper ensuite. Les tortues, livrées à elles-mêmes dans les égouts, se seraient mangées entre elles et à l'heure actuelle, les tortues des égoûts seraient carnivores, avec des yeux rouges.


Des crocodiles vivraient dans les égouts de Paris ou de New York après que des propriétaires les auraient fait disparaître bébés dans les toilettes.


La rumeur d'Orléans : de jeunes femmes auraient été endormies puis auraient été enlevées par des souterrains creusés sous des cabines d'essayage dans les grands magasins ou les spécialistes de lingerie féminine ; une personne a même entendu parler d'un sous-marin venant les chercher de nuit dans le cadre d'un réseau de traite des Blanches.


Des bandes de gitans, séquestrant une victime, lui donnerait le choix entre la mort, le viol ou le « sourire de l'ange » (l'incision des commissures des lèvres à l'aide d'un cutter ou d'une lame puis l'application d'un élément acide ou désinfectant (citron, alcool à 90° ou sel) sur la plaie : la victime, hurlant de douleur, se déchire les joues des lèvres jusqu'aux oreilles).


Des bandes, qui seraient le plus souvent composées de Gitans, dissimuleraient des lames de rasoir dans les toboggans et les piscines des parcs aquatiques (légende colportée dans le Nord et le Sud de la France et en Italie du Nord).


La nuit, les habitants de certaines villes de l'Inde seraient subitement frappés au visage par des « hommes-singes » (cette légende, l'Homme-singe de New Delhi, apparue au début des années 2000 rejoint des thèmes très anciens comme la lycanthropie), voire par des boules brillantes et colorées.


Un rétrécisseur de sexe est une personne qui serait capable de réduire la taille des pénis des hommes dont il serre la main. D'authentiques lynchages ont eu lieu, de personnes accusées d'en être un.


La publicité subliminale permettrait d'influencer le choix du consommateur.


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Wikipedia

La vielle femme et le chien

Une très vieille dame restant seule dans une grande maison écarter de la ville, attend son garçon qui doit lui rendre visite et qui n'est toujours pas arrivé. Elle est assise dans une chaise berçante, elle lit un livre toute en caressant son chien. Après quelques instants, elle entend un bruit venant de la cuisine, c'est le robinet de la cuisine qui coule, goutte par goutte. Elle se lève, puis va le fermer et revient ensuite, s'installe a nouveau, reprend son livre, et recommence a caresser son chien. Soudain, le bruit recommence, mais cette fois si il ne provient pas de la cuisine, mais de la chambre de bain du premier étage. Elle se relève donc, se rend jusqu'à la chambre de bain, puis ferme le robinet qui coulait à un rythme plus rapide que la première fois. Encore une fois, elle retourne s'asseoir puis continue a lire son livre toute en caressant son chien, mais quelques instants plus tard, elle entend se bruit : l'eau qui coule à goutte par goutte a un rythme endiablé. Elle passe donc devant la cuisine, rien le robinet ne coule pas, les toilettes du premier étage, toujours rien, elle monte donc au second étage, puis se rend à la salle de bain, le robinet coule, elle le ferme donc, mais constate que le bruit persiste et il qu'il est tout proche. Elle remarque que le rideau de douche est tiré! Elle s'approche, et tire d'un coup sec le rideau! A sa grande surprise, elle aperçois son chien égorgé qui saigne goutte par goutte dans le bain !!! La question persiste toujours: Qu'est-ce qu'elle pouvais bien caresser ???


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Mezetulle.net

Une légende urbaine universitaire

Université d'Harvard, à Cambridge dans le Massachusetts


En ces temps de rentrée, je constate encore une fois que de nombreux étudiants, parmi lesquels des enseignants du secondaire, croient dur comme fer à ce qui n'est qu'une rumeur, une légende urbaine : les professeurs d'université seraient rétribués "à la tête de pipe" pour diriger des travaux de recherche (mémoires de master et thèses) et chaque fois qu'ils participent à un jury de soutenance...

C'est faux. La direction de travaux ne rapporte pas un centime "à la tête de pipe" (principe qui serait du reste inquiétant, puisque cela encouragerait chaque professeur à accepter le plus grand nombre possible de doctorants ce qui se traduit mécaniquement par une diminution de leur suivi individuel), pas plus que la participation à un jury de soutenance.

Il existe certes une prime d'encadrement doctoral dont le montant n'est pas négligeable, mais l'appréciation des conditions pour l'obtenir est telle qu'on ne peut les satisfaire qu'en compromettant les autres activités normales d'un professeur et au prix de ce qui est une forme de servitude, car elles excèdent largement et explicitement les obligations de service. Par exemple il faut s'engager, entre autres, à rester disponible (à rester physiquement sur le lieu de résidence administrative : c'est la lecture restrictive pratiquée par nombre d'universités) pendant toute la durée de l'année civile et cela pour une période de quatre ans consécutifs. Difficile dans ces conditions d'aller fréquenter une bibliothèque lointaine ou de rencontrer des équipes de recherche à l'étranger... Et on ne manquera pas ensuite de reprocher à celui qui aura ainsi souscrit à ce contrat léonin, dont l'appréciation est entièrement à la discrétion d'un administrateur mesquin, son absence de participation à des colloques internationaux, etc.


Source

Mezetulle.net

La Légende des Corbeaux



Nous nous trouvons en 1930, dans une ville américaine d'environ 200 habitant, qui actuellement n'existe plus.

Une femme venait d'accouché, malheureusement son fils étais trizomique.

La femme, qui ne suportais plus son enfant décida de s'en ''débarassé''.

Elle le lancas depuis le haut d'un pont, en espérant que l'enfant se noyerai. Puis en pleurant elle rentra chez elle.

En arrivant elle eu, l'horrible impression d'entendre son fils ... puis elle monta dans la chambre de son fils et la ....elle le vis, assis sur son lit ... alors elle décida de s'en redébarrassé...

Elle le relanca depuis le pont, et la, elle vis des corbeaux, une bonne 50 ènes de corbeaux, qui arrivèrent agrippère l'enfant, et s'envolèrent avec en direction de la foret voisine.

La femme pris peur et rentra chez elle. En arrivant dans le halle d'entrée, elle vis son fils assi par terre. Et son enfant lui dis:

-Maman, après se que tu m'a fait, tu dois être punie.

Et la, 3 corbeaux attaquère la femme, la piquèrent, la griffèrent ...

La femme perdi ses yeux. Puis elle se mis a prophétisé pour les habitants de sa ville.

Puis quelque temps plus tard, les autorités de la ville voisine se posèrent des quetions, que se passait il? Plus aucun habitant de la petit ville n'avais donné signe de vie.

Et la, ils décidèrent d'allé voir ...

La ville était déserte, le seul détail très choquant, était cet enfant, trizomique au milieu de la place central et tous ses corbeaux ...

Ils récupérèrent l'enfant et comptère les corbeaux ...environ 200 corbeaux mais plus aucun habitant et aucun cadavre...


Sources

La légende de Sara et Jennifer

Cette Histoire a eu lieu beaucoup d'années auparavant, dans un petit village assez éloigné de la cité de New Jersey (EEUU).

On ne sait pas si les fait son réels ou si ce n'est qu'une simple légende urbaine ; mais les nouveaux propriétaires qui habitent maintenant cette maison affirment entendre, quelques fois la nuit, des cris d'une fille et des pleurs d'une autre, de voix similaire à la première, mais des fois une voix plus claire et plus agréable à entendre comme si les deux voix provenaient de deux sœurs adolescentes.

Il y a 40 ou 50 ans habitaient dans cette petite maison du New Jersey, un couple heureux en ménage, ce couple avait mise au monde deux jeunes filles, Jennifer et Sara. La première était âgée de 17 ans et la suivante de 16 au moment des faits.

C'était une petite famille commune en Amérique, ils ne manquaient ni d'argent ni d'amour, les parents disaient même que leur famille était à tout point parfaite.

Mais eux ignoraient à quel point Sara détestait Jennifer, en effet Sara enviait beaucoup sa sœur : Jennifer était plus grande, plus mince, plus belle, elle avait beaucoup plus de chance avec les hommes, elle était très populaire, elle avait une très belle voix et c'était la plus âgée des deux.

Mais la chose que Sara convoitait à Jennifer plus que tout, celle qui faisait monté sa rage à chaque regard croisé était ces yeux.

Jennifer n'était pas plus vaniteuse qu'une jeune fille de son âge, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de dire que ces yeux étaient son meilleur atout, et personne ne la contredisait, ces yeux étaient d'un bleu clair parfait ou on aurait pu si plonger et s’y laisser noyer volontiers.

Et bien évidement il ne manquait pas un repas de famille ou entre amis ou on n’aurait pas évoqué la beauté de ces yeux.

Un jour Sara resta tout une après-midi à penser comment pouvait-elle faire pour se venger de sa soeur, et dans son désespoir lui vînt une idée cruel et sanguinaire, bien que cela ne surprenne pas énormément. Sara devenait malade mental à force de ce triturer le crâne.

Son but était que Jennifer perde la beauté de ses yeux.

Un soir où Jennifer était sortie avec des amis et que ces parents étaient partis au théâtre, Sara resta chez elle afin de peaufiner son plan, elle n'aurait certainement pas d'autre occasion.

Le temps s'écoulait lentement, et vers 10:00, Jennifer entamais le chemin pour rentre chez elle, elle était particulièrement gaie, quand elle arriva à sa maison elle entra très vite sans faire attention a ce qui l'entourait, elle se précipita dans sa chambre et la première chose qu'elle vu était son cadre de communion par terre et brisé. Soudainement elle commença à entendre des voix qui l'appelaient.

La voix était d'un ton perturbateur, elle menaçait de lui crever les yeux et ensuite d'étriper son fan club. La voix tout de même lui semblait connue...

Quelque minute de long silence après elle commença à entendre des cris. Apeurée Jennifer ce précipita en dehors de la maison, et à peine elle passa la porte d'entrée, sa bouche devînt sèche, son coeur s'arrêtât soudainement. Ces YEUX ne pouvait plus s'écarter de la vision d'horreur qui la submergea dans un état de pétrification.

La vue était si horrible, si macabre que elle se creva les yeux pour que cela se finisse. Sa soeur était face à elle la regardant fixement pendue et poignardé à trois reprise dans le ventre.

Le regard de Sara était encore empli d'une colère Noir qui rendait la situation encore plus désagréable à vivre.

Sara avait gagnée, son esprit noir avait accompli sa vengeance, Sara était prête à mourir pour que sa soeur perde sa joie et sa beauté.


Sources

Rose Latulipe

Rose était la fille unique d'un dénommé Latulipe. Celui-ci l'adorait, il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. Et, il va sans dire, Latulipe ne pouvait rien refuser à sa fille. Rose était une jolie brunette, mais un peu éventée . Elle avait un amoureux nommé Gabriel, à qui elle était fiancée depuis peu. On avait fixé le mariage à Pâques. Rose aimait beaucoup les divertissements, si bien qu'un jour de Mardi gras, elle demanda à son père d'organiser une soirée de danse. Celui-ci accepta, bien sûr, mais il fit promettre à Rose que tous les invités seraient partis à minuit car ce serait alors le Mercredi des Cendres. Il pouvait être onze heures du soir, lorsque tout à coup, au milieu d'un cotillon, on frappa à la porte. C'était un monsieur vêtu d'un superbe capot de chat sauvage. Il demanda au maître de la maison la permission de se divertir un peu.


-C'est trop d'honneur nous faire, avait dit Latulipe, dégrayez-vous , s'il vous plaît, nous allons faire dételer votre cheval.

On lui offrit de l'eau-de-vie. L'inconnu n'eut pas l'air d'apprécier la boisson offerte. Il fit une grimace en l'avalant; car Latulipe, ayant manqué de bouteilles, avait vidé l'eau bénite de celle qu'il tenait à la main, et l'avait remplie d'alcool.

C'était un bel homme que cet étranger mais il avait quelque chose de sournois dans les yeux.

Il invita la belle Rose à danser et ne l'abandonna pas de la soirée. Rose se laissa subjuguer par cet élégant jeune homme habillé de velours noir. Elle était la reine du bal.

Quant au pauvre Gabriel, renfrogné dans un coin, ne paraissait pas manger son avoine de trop bon appétit.

Une vieille tante, assise dans sa berceuse, observait la scène en disant son chapelet. À un certain moment, elle fit signe à Rose qu'elle voulait lui parler.

-Écoute, ma fille, lui dit-elle; je n'aime pas beaucoup ce monsieur, sois prudente. Quand il me regarde avec mon chapelet, ses yeux semblent lancer des éclairs.

-Allons, ma tante, dit Rose, continuez votre chapelet, et laissez les gens du monde s'amuser.

Minuit sonna. On oublia le Mercredi des Cendres.

-Encore une petite danse, dit l'étranger.

-Belle Rose, vous êtes si jolie, je vous veux. Soyez à moi pour toujours?

-Eh bien! oui, répondit-elle, un peu étourdiment.

-Donnez-moi votre main, dit-il, comme sceau de votre promesse.

Quand Rose lui présenta sa main, elle la retira aussitôt en poussant un petit cri, car elle s'était senti piquer; elle devint très pâle et dut abandonner la danse.

Mais l'étranger, continuait ses galanteries auprès de la belle. Il lui offrit même un superbe collier en perles et en or: «Ôtez votre collier de verre, belle rose, et acceptez, pour l'amour de moi, ce collier de vraies perles.» Or, à ce collier de verre pendait une petite croix, et la pauvre fille refusait de l'ôter.

Pendant ce temps, deux jeunes gens qui étaient allés s'occuper du cheval de l'étranger avaient remarqué de bien étranges phénomènes. Le bel étalon noir était certes, une bien belle bête mais pourquoi dégageait-il cette chaleur insupportable? Toute la neige sous ses sabots avait fondu. Ils rentrèrent donc et, discrètement, firent part à Latulipe de leurs observations.

Le curé, que Latulipe avait envoyé chercher, arriva; l'inconnu en tirant sur le fil du collier de verre de Rose l'avait rompu, et se préparait à saisir la pauvre fille, lorsque le curé, prompt comme l'éclair, s'écria d'une voix tonnante:

-Que fais-tu ici, malheureux, parmi les chrétiens?

-Cette jeune fille s'est donnée à moi et le sang qui a coulé de sa main est le sceau qui me l'attache pour toujours, répliqua Lucifer.

-Retire-toi, Satan, s'écria le curé. Il prononça des mots latins que personne ne comprit. Le diable disparut aussitôt avec un bruit épouvantable en laissant une odeur de soufre dans la maison.

Cinq ans après, une foule de curieux s'étaient réunis dans l'église, de grand matin, pour assister aux funérailles d'une religieuse. Parmi l'assistance, un vieillard déplorait en sanglotant la mort d'une fille unique, et un jeune homme, en habit de deuil, faisait ses derniers adieux à celle qui fut autrefois sa fiancée: la malheureuse Rose Latulipe.


Sources

Contes de Champagne-Ardennes : le maître d'école et le Diable

Dans un village près de Sézannes arriva un instituteur bien instruit qui se moquait des croyances païennes des paysans. Il ne jurait que par les livres et la science.

Justement, quand la mère Lalie mourut, on découvrit de nombreux ouvrages, des livres très anciens différents de ceux de l'instituteur qu'elle tenait de sa grand-mère. L'instituteur récupéra un gros livre noir qu'il cacha sous sa redingote.

Le soir, il se mit à lire à voix haute les incantations pour s'amuser, puis il se mit à lire celle servant à faire apparaître le Diable. Mal à l'aise, il voulut arrêter de lire mais il ne réussit devant cette formule terrible qu'il dut terminer de réciter.

Le Diable apparut fort, au poil noir, à la poitrine rouge :

. Que veux tu ?
. Heu... Ce que je veux... C'est à dire...
. Tu m'as appelé, tu dois me confier une tâche. Sinon, je t'emmène avec moi.
. Alors va compter les épis de blé du père Mathieu.

Le Diable revint presque aussitôt donner sa réponse :

. Il y en a tant. Que veux tu ?

L'instituteur l'envoya compter les étoiles, mais il revint au bout de quelques secondes.

. Et maintenant que veux tu? Vite, une tâche ou je t'emmène avec moi.
. Va compter le nombre de grain de raisins du vignoble.

Le Diable ne mit que deux minutes.

. Et maintenant va compter les litres de vins et d'eau-de-vie que l'on boit en Champagne.

Et depuis, jamais on ne revit le Diable car l'on boit beaucoup et partout en champagne.


Sources

  • Diablus
  • R.Maudhuy, Contes et légendes de la Champagne et des Ardennes

Autostoppeuses fantômes, apparitions routières...



Il est recensé en France 297 apparitions régulières de ces spectres exclusivement féminins, qui hantent certaines de nos routes. De nombreux témoignages s'accumulent au sein de nos commissariats faisant face à un phénomène certes pas nouveau.

L'histoire étrange, mais bien réelle se répète encore et encore, à l'infini : Voici le "portrait-robot" le plus répandu de nos âmes voyageuses : il s'agit donc d'autostoppeuses silencieuses, le plus souvent vêtues de blanc (ce qui leur vaut leur appellation légitime et familière). Elles sont accostées aux abords d'une ville par les automobilistes-témoins : ces "Dames Blanches" comme on les nomme couramment, formulent clairement leur destination, puis se murent dans un silence inquiétant avant, au détour d'un virage dangereux, de se volatiliser du véhicule samaritain, laissant un témoin plutôt éberlué qui se rappellera durant longtemps de ce mystérieux passage.

Témoignage d'une errance...

Certains, comme le cas de Michel P., auront toujours en mémoire le souvenir de cette rencontre énigmatique qui fait souvent froid dans le dos ! C'est en 1979 que Michel fait route vers Limoges un soir d'hiver et qu'il distingue en plein virage une forme blanche près d'une discothèque : Abordant une jeune femme d'environ une vingtaine d'années, notre témoin très naturellement lui demande où souhaite-t-elle aller à une heure si tardive : "A Limoges, chez des amis si ça ne vous ennuie pas, ne vous en faites pas je me débrouillerai là-bas..."

Jusqu'ici, rien de bien invraisemblable pour Michel P. La jeune auto-stoppeuse prend donc place à l'avant tout naturellement. L'automobiliste témoignera du profond mutisme de la jeune fille qui semble tout droit sortir d'un film des années sixties, de par la robe qu'elle porte... La route se poursuit ainsi tranquillement jusqu'à l'approche d'un autre virage, au Pont de la révolution : c'est à ce moment précis que notre jeune passagère semble effrayée soudain, lançant plaintivement à Michel de négocier prudemment ce fameux virage, ce qu'il fait bien évidemment... Soudain, un cri déchire la nuit, faisant sursauter l'automobiliste qui en tournant la tête vers son étrange passagère, s'aperçoit que celle-ci s'est en quelque sorte "dissoute dans l'atmosphère" !

C'est en stoppant tout net son véhicule et animé d'un sentiment de stupeur et de terreur que Michel P. constate en descendant que, décidément, il ne reste que le brouillard d'une glaciale nuit hivernale : il est tout seul...

Pas un seul témoin ne pourra attester de sa bonne fois. Mais Michel ne se désarme pas, il compte bien témoigner de son étrange et sinistre aventure. Arrivé à Limoges il fait sa déposition à la gendarmerie où on lui confirme qu'il n'est pas le seul à avoir fait la rencontre nocturne d'une auto-stoppeuse fantôme !

Plusieurs cas ont en effet été déjà signalés de nombreuses fois au fameux Pont de la révolution, qui fut témoin de la mort d'une jeune femme, accidentée en voiture 20 ans plus tôt... Michel P. ressent sans doute à ce moment-là un profond soulagement : ainsi, d'autres automobilistes ont vécu comme lui cet étrange épisode fantomatique, ce qui ne l'empêche pas d'être bouleversé, on le comprend, par cette rencontre fort singulière.

Quelles sont les motivations des entités routières ?

Des hypothèses ne manquent pas de jaillir au coeur des esprits : quel rôle semble être rejoué incessamment par ces fameuses "Dames Blanches" ? Est-ce un rôle protecteur et bienveillant afin d'anticiper et éviter les accidents de la route ? Où bien incarnent-elles des âmes vengeresses errant sur terre pour au contraire entraîner dans la mort de pauvres automobilistes serviables n'ayant apparemment rien à voir avec leur destin funeste ?

Tous les témoins semblent se rejoindre pour confirmer l'attitude au demeurant sympathique de ces jeunes âmes errantes sur les routes de France. Avouons qu'il est plutôt difficile de contredire tous ces témoignages plus solides les uns que les autres !

Les psychologues réagissent aux faits en avançant la thèse des visions épileptiques, ou même d'hallucinations collectives quand les témoins sont nombreux. En ce cas, comment expliquer d'éventuelles "preuves matérielles" constatées en certains cas ?

Quant aux sociologues, il serait tout juste question de légendes urbaines pour attester du phénomène au sein de nos ères contemporaines. Mais qui dit "légendes" révèle un mythe de source populaire intégré aux traditions : ce qui fait de lui en l'occurrence, une croyance non constatée par le biais d'un témoignage où tout paraît concorder ! Ce qui réfute alors cette dernière hypothèse, décidément moins fondée, surtout au regard des nombreux témoins du phénomène...

Un scénario récurrent

Toujours ou presque le scénario similaire : une jeune femme accidentée quelques années auparavant se plante au beau milieu d'un virage qui a fait sa perte, ou bien près d'un carrefour non moins dangereux, pousse un cri puis disparaît de leur siège passager.

Certaines de ces âmes en détresse s'agitent et semblent incontrôlables quand le lieu funeste apparaît : c'est ainsi le cas d'une auto-stoppeuse fantôme régulière du Calvados, décédée au croisement près de la forêt de Cerisy.

Cette âme en peine semble très persuasive et se manifeste toujours par temps pluvieux ce qui rappelle immanquablement un décor de film d'horreur !

Plusieurs habitants du village confirment de cette apparition insistante. Il s'agit apparemment d'une jeune fille de moins de 20 ans, qui éternellement rejoue la scène de son propre drame depuis 1960 ! Celle-ci compte bien se faire "entendre" afin que la signalisation soit respectée, puis comme les autres elle disparaît sa mission accomplie...

On pourrait ainsi se dire que les mystérieuses "Dames Blanches" sont bénéfiques en cas d'automobilistes imprudents : leur seule apparition serait sans doute un électrochoc pour bon nombre d'insouciants de la route.

Preuves matérielles et tactiles

D'autres cas d'apparitions encore plus troublants, cette fois marquées par la disparition d'objets. Il s'agit ici d'une matérialisation de dame blanche prise en stop dans le département de l'Isère, par un médecin grenoblois :

C'est donc en 1977, par une pluie battante que notre témoin pris en charge une jeune femme vêtue de blanc et peu volubile apparaissant régulièrement sur la N90 à Chapareillan. La jeune apparition désirait aller tout simplement chez ses parents. Arrivée à la hauteur du Pont aux furets, elle démontra des signes d'agitation non dissimulés s'estompant passé le danger, ce qui veut dire que notre "heureux" témoin eut le privilège, si l'on peut dire, d'une apparition plus longue. Un peu plus loin, nos compagnons de route arrivent alors devant une maison que l'inconnue déclare être celle de ses parents. Comme la pluie se fait plus battante, notre charmant médecin prête son parapluie toujours sans savoir ce qu'il va se produire. La jeune femme prend l'objet puit s'éloigne sous les yeux de l'automobiliste, entre bien dans la maison en question pour ne jamais plus en ressortir. Croyant à un oubli de sa part, notre témoin rejoint la fameuse demeure pensant ainsi récupérer son bien. Mais ce n'est pas une jeune femme qui lui ouvrit tardivement cette nuit-là :

Stupéfait, notre homme découvre qu'il s'agit d'un couple de quinquagénaires ayant perdu leur fille unique dans un accident de moto, devinez où... au Pont du furet, bien entendu ! Effectivement les pauvres gens dont on imagine l'émotion, confirment dès la description du médecin qu'il s'agit bien de leur fille disparue...

Certains témoins automobilistes pris d'ardeurs soudaines pour leur "apparition " déclarent que le contact avec la peau de l'inconnue semblait incroyablement glacial, mais bien palpable malgré le manque réactif de la passagère fantôme qui n'oublie jamais sa mission préventive (ou vengeresse ?).

En effet, ces êtres spectraux semblent se matérialiser tout comme nous autres humains. D'apparence humaine, ils sont dotés de parole, mais non loquaces pour autant, vêtus le plus fréquemment de blanc bien qu'il existe également certaines apparitions dotées de ce qui semble être du cuir (pour les accidentées de moto surtout ).

Le mystère reste hélas entier bien que les témoignages sont légion sur une bonne partie de la France.



Source

Diablus

Le Grimoire maudit d'Ahriman



Cela commence au IXe siècle. Où ? L’histoire ne le dit pas, mais probablement dans un pays enveloppé dans les brumes du Nord ou de l’Est. Allemagne ? Angleterre ? Hongrie peut-être, ou Pologne. En tout cas, il s’agit d’un pays qui croit aux sorcières, et qui les pourchasse avec férocité.

Une sorcière... Comment se nommait-elle ? On l’ignore aussi. Ahriman peut-être… Elle a été confondue, jugée, condamnée, brûlée. Brûlée en partie seulement, car quelqu’un s’est approché après le supplice du bûcher auquel les restes de la sorcière, noircis par les flammes, pendaient encore.

Cette personne décroche le corps de la femme martyrisée et emporte le cadavre, dont le visage calciné montre encore une expression terrifiante de haine et de douleur. Il l’emmène chez lui. Que veut-il en faire ? On n’ose y songer…

Des années plus tard apparaît sur le marché un livre d’aspect sinistre, noirci comme par des flammes. Quand on l’ouvre, on lit sur les premières pages parcheminées : Grimoire d’Ahriman. Les caractères sont gothiques et le texte est tout entier consacré à des recettes de magie noire. Certains disent que le livre, feuillets et couverture, est entièrement fait de peau humaine : la peau de la sorcière suppliciée. Pour l’instant, nous sommes encore au tout début du IXe siècle, car c’est le couronnement de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Un magistrat de la ville, dit la légende, offre le volume inquiétant au nouvel empereur. Ses intentions sont-elles amicales ou hostiles ? Quand on connaît la suite de l’histoire, on ne se pose plus la question.

On raconte que ce livre, cadeau précieux, fut exposé plus tard dans une vitrine fermée. Mais, un matin, on eut la surprise de retrouver le grimoire sur le sol. La vitrine était brisée. Quelqu’un commente :

"Ce grimoire n'est pas le grimoire d'Ahriman...On dirait que ce livre maudit a cherché à s’échapper, qu’il a cassé la vitrine de l’intérieur. De toute manière, la salle est hermétiquement close, et absolument personne ne peut y pénétrer pendant la nuit."

On juge plus prudent d’enfermer l’ouvrage noirci dans une armoire de fer. Quelques jours plus tard, celle-ci est découverte, forcée par une main inconnue : quelqu’un s’est emparé du Grimoire d’Ahriman, et uniquement de cet ouvrage. On perd ensuite la trace du livre pendant de longues années.

Il réapparaît, un peu plus noirci encore, quand, des siècles plus tard, la maison d’un brocanteur brûle de fond en comble. On peut se demander d’où il tenait le dangereux écrit. Et si les propriétaires successifs avaient ou non souffert de le détenir... Peut-être connaissaient-ils le mode d’emploi ? Peut-être étaient-ils, eux aussi, sorciers et nécromants, héritiers de la sorcière ?

Nous arrivons en 1566, et c’est chez un diamantaire juif d’Amsterdam qu’on retrouve le manuscrit. Cet homme, selon la rumeur publique, possède le grimoire. Et le diamantaire, qui est du genre bavard, raconte une étrange histoire : "J’ai voulu nettoyer mon grimoire. La reliure était toute maculée de fumée. Mais à peine avais-je commencé à le frotter que le livre s’est échappé de mes mains et qu’il a littéralement plongé dans une cuve d’eau qui était devant moi. Cette eau, qui l’instant d’avant était toute fraîche, s’est mise à bouillonner...Incroyable !" En tout cas, le diamantaire bavard a sans doute ravivé la malédiction en parlant à tort et à travers car, un peu plus tard, un malfaiteur s’introduit chez lui, le frappe et le laisse à moitié mort. Quand il reprend ses esprits, il s’aperçoit qu’on lui a dérobé...le grimoire.

Pendant deux siècles, le dangereux ouvrage demeure dans un total oubli. Jusqu’au jour où, à Prague, ville de sorciers et de nécromants s’il en est, deux frères héritent du grimoire. On le sait car ils s’en disputent la propriété et leur querelle devient publique. Ils se disputent à tel point qu’ils n’hésitent pas – nous sommes au XVIIIe siècle – à se défier en duel. Et l’un des deux frères tue l’autre. Le vainqueur emporte le manuscrit chez lui, dans la célèbre rue des Alchimistes. Le lendemain, les habitants de la rue font la chaîne et dressent des échelles pour essayer de maîtriser l’incendie qui ravage sa maison. On craint que le sinistre ne se propage à tout le quartier.

En tout cas, le grimoire maléfique ne disparaît pas tout à fait puisqu’on en retrouve la trace au début du XXème siècle. Dans un endroit bien différent, puisqu’il s’agit rien moins que des registres de la célèbre compagnie d’assurances Lloyds.

Un passager célèbre a éprouvé le besoin de faire assurer ses bagages avant un voyage transatlantique. Comme il est milliardaire, on peut comprendre qu’il ait des objets de valeur, des bijoux. Mais il fait assurer tout particulièrement le Grimoire d’Ahriman, qui est parvenu jusqu’à lui. De quelle manière ? On l’ignore. Le milliardaire se nomme John J. Astor, et le bateau qu’il emprunte pour traverser l’Atlantique n’est autre que le Titanic, que l’on disait insubmersible...

L’orgueilleux paquebot, heurté par un iceberg, disparaît dans les flots glacés avec 1513 passagers, Astor et son grimoire qui depuis, Dieu merci, ne s’est plus manifesté.

Certes cette légende peut paraître totalement fausse, pleine d'éléments erronés. Mais des documents nous montrent bien que des morts, des incendies ou des vols ont été commis au nom d'un ouvrage étrange, et pourtant si insignifiant. De plus, le célèbre biographe de Charlemagne, Eghinard, décrit dans sa biographie le cadeau qu'à reçu son Empereur et les conséquences de cet étrange présent. Un historien et chroniqueur si important à cette époque et si croyant n'aurait tout de même pas enjolivé la vérité...?


Sources

La Théorie d'Olduvai

Australopithèque


C'est dans les gorges d'Olduvai en Tanzanie qu'ont été découverts les plus anciens fossiles d'australopithèques et des premiers hommes.

La Théorie d'Olduvai est une hypothèse présentée par Richard Duncan et s'articule autour de l'importance de l'électricité pour la civilisation.

Cette théorie propose de mesurer la Civilisation Industrielle avec un seul ratio – la consommation mondiale d'énergie par rapport à la population. L'idée principale est que, contrairement aux autres civilisations qui sont apparues et se sont effondrées pour être remplacées par de nouvelles, la Civilisation Industrielle sera la dernière parce qu'elle aura épuisé toutes les ressources (pétrole, charbon, minéraux) qui sont vitales au développement d'une nouvelle civilisation.

La théorie est définie par le ratio entre la production (utilisation) mondiale d'énergie et la population mondiale. Les événements sont planifiés. La théorie est simple. Elle stipule que la durée de vie de la Civilisation Industrielle est plus ou moins égale à 100 ans : 1930-2030.

La production mondiale d'énergie a crû entre 1945 et 1973 à une vitesse folle de 3,45% par an. Ensuite, depuis 1973 jusqu'au pic absolu de 1979, elle s'est ralentie à un modeste 0,64% par an. Alors soudainement - pour la première fois dans l'Histoire – la production d'énergie par tête entama un déclin à long terme, de 0,33% entre 1979 et 1999. La théorie d'Olduvai explique le pic de 1979 et le déclin qui s'en suit. Elle explique d'autre part que la production d'énergie par tête retombera à sa valeur de 1930 en l'an 2030, donnant ainsi une durée de la Civilisation Industrielle plus ou moins égale à 100 ans.

  • (1930) le début de la Civilisation Industrielle
  • (1979) pic absolu de tous les temps de la production d'énergie par tête
  • (1999) la fin du pétrole bon marché
  • (2000) éruptions de violences au Moyen-Orient
  • (2006) pic absolu de la production de pétrole
  • (2008) « basculement OPEP » : plus de 50% du pétrole provient de pays membres de l'OPEP
  • (2012) Des pannes électriques se produisent partout dans le monde
  • (2030) la production mondiale d'énergie chute au niveau de 1930

Les données du futur peuvent varier, mais il est aisé de voir comment, avec les connaissances que nous avons de la déplétion du pétrole, le monde pourrait glisser vers un scénario Médiéval ou de l'Age de pierre. Même un monde du Moyen-Age pourrait être difficilement viable sans charbon et peu de bois à brûler. Nous sommes si dépendants de l'énergie que, à moins que nous trouvions vraiment rapidement des alternatives aux énergies fossiles, nous nous retrouverons sans énergie de substitution.

Source

Cas C25542




L'histoire contemporaine la plus proche de nous concernant une malédiction liée à une momie, plus exactement un sarcophage, est connue sous le nom de Cas 25542. Le plus ancien document que le Surnatéum possède à ce sujet est un article paru dans The Horoscope revue éditée par Rollo Ireton en 1904 qui semble lui-même tiré des pages du Daily Express. On retrouve par ailleurs dans la même revue un article intitulé Lucky and unlucky objects traitant d'un sujet cher au Muséum.

Entre témoignage et légende urbaine, l'histoire commence en 1880, quand un jeune gentleman du nom de Douglas Murray alla consulter un chiromancien fameux du nom de Cheiro (Pseudonyme du comte Louis Hamon 1860-1936.) Le mage effrayé par ce qu'il avait lu dans la paume de la main du consultant, lui prédit qu'un revolver lui exploserait dans les mains et qu'il serait amputé. Il ajouta que Murray gagnerait un sarcophage dans une loterie et que le mauvais sort le poursuivra, lui et tous ceux qui seraient liés à cet acquisition. Murray se moqua ouvertement du chiromancien et oublia l'histoire ; mais pas Cheiro.

Une bonne année plus tard, le jeune gentleman se rendit en Egypte quand son drogman (guide) lui indiqua qu'un superbe sarcophage ayant appartenu à une prêtresse d'Amon-Râ, décédée à Thèbes vers 1600 BC, était en vente. La momie avait depuis longtemps disparu, mais le couvercle de la boîte représentait son très beau visage. Malgré une sensation désagréable vis-à-vis de l'objet, il en fit l'acquisition et la ramena à l'hôtel. Deux amis présents admirèrent le sarcophage ; et il fut décidé de le jouer au hasard. Murray gagna la loterie, fit emballer l'objet et l'envoya en Angleterre.

Quelques jours plus tard, lors d'un exercice de tir aux bords du Nil, un revolver lui explosa dans les mains, et l'amputation du bras devint inévitable pour éviter la gangrène. Quant à ses deux amis de retour au pays, ils tombèrent malades et moururent.

Quand lui-même revint en Angleterre, il découvrit le colis toujours emballé dans le hall de sa maison. Plus tard, il écrivit : " Si une telle chose est possible, quand je regardais le visage dessiné sur le couvercle du sarcophage, ses yeux semblèrent revenir à la vie et me regardèrent avec une telle haine que mon sang se glaça dans mes veines. "

Convaincu du pouvoir maléfique de l'objet, il en fit don à une amie. Peu de temps après qu'elle eut ramené la boîte chez elle, sa mère chuta dans les escaliers et se tua ; son fiancé l'abandonna et tous ses petits animaux familiers moururent. Elle devint à son tour sérieusement malade et rendit le sarcophage à David Murray.

Décidé à le vendre, il fit photographier le couvercle par un photographe professionnel. La semaine suivante, le photographe le rappela paniqué en lui signalant que sur les photos prises, le visage réel et maléfique de la princesse apparaissait. Il lui donna un exemple de photo témoin. Peu après, le photographe mourait d'une overdose de somnifères, apparemment après avoir détruit les photos, dont une d'entre elles laissait apparaître son propre visage sur le couvercle. Le Surnatéum possède un exemplaire de ce rarissime document.

Pour s'en débarrasser, Douglas Murray en fit don au British Museum. Plusieurs morts suivirent, portant le nombre de victimes à 13, et d'étranges phénomènes se produisirent dans la section égyptienne du musée. Le gardien signala une apparition au visage jaune verdâtre assise sur la partie inférieure du sarcophage qui glissa silencieusement vers lui. Il s'enfuit, poursuivi par le spectre, avant que ce dernier finisse par s'évaporer.

Le British Museum fit retirer le sarcophage des salles d'expositions sur les conseils du Collectionneur. Ce dernier fit une enquête et retrouva une des photos qui avait échappé à la destruction.

Source

Île de Pâques - L'empreinte des Incas

Moai de l'île de Pâques

Dans son tout nouveau livre : Île de Pâques – L’empreinte des Incas, Jean Hervé Daude propose une nouvelle vision de l’histoire de l’Île de Pâques. En effet, d’une étude minutieuse comparant de nombreux éléments de la tradition orale de l’Île de Pâques à ceux de la tradition orale incaïque, ainsi que de l’étude comparative des monuments de l’Île de Pâques et ceux construits par les Incas, l’auteur met de l’avant qu’une partie des troupes du corps d’élite de l’Inca Tupac Yupanqui, surnommée les Orejones, se serait installé sur l’Île de Pâques et serait à l’origine, en majeure partie, des nombreux éléments mystérieux et inexpliqués de l’Île.

Deux peuples colonisateurs

C’est ainsi que plusieurs des mystères de l’Île de Pâques, concernant sa culture originale et ses réalisations fantastiques trouvent par l’entremise de cette étude une explication logique lorsque remis dans le contexte d’une influence culturelle incaïque significative.

Selon la tradition orale, Hotu Matua, considéré comme le premier roi Pascuan, serait arrivé sur l’Île de Pâques accompagné d’une centaine de personnes. Selon l’avis général, ces premiers Pascuans, d’origine polynésienne, auraient prospéré dans un long et extrême isolement pendant plusieurs centaines années, ce qui expliquerait le développement sur cette île d’une culture très différente du reste de la Polynésie.

Or, de récentes recherches démontrent que l’Île de Pâques a été colonisée par les premiers Polynésiens beaucoup plus récemment qu’on l’avançait auparavant, soit vers l’an 1200. De même, il y aurait aussi tout lieu de croire que durant cette colonisation l’Île de Pâques a été, au moins sporadiquement, en contact avec la population de certaines îles polynésiennes.

Ainsi, il serait difficile de soutenir qu’à l’Île de Pâques se serait développée une culture parfaitement originale si elle n’a pas connu le si long et extrême isolement qu’on lui supposait. Une autre explication s’impose donc. L’auteur croit que si cette culture s’est tellement différenciée de la culture polynésienne en un laps de temps très court, c’est qu’elle a subit un brusque contact avec une autre culture; la culture inca.

La culture inca aurait fort probablement été introduite sur l’Île lors du passage de l’Inca Tupac. En effet, celui-ci ayant déjà conquis de nombreux territoires sur le continent et désirant explorer de nouveaux mondes, aurait pris la mer, vers l’an 1465, à bord d’une flotte constituée de radeaux de balsa ; embarcations très manœuvrables malgré leur apparence puisque munies de voiles et de dérives amovibles. Il aurait navigué avec une partie importante de son armée, accompagné notamment des Orejones : une troupe d’élite composée de membres de plusieurs tribus andines. Ennoblis par l’Inca, ces Orejones avaient le grand privilège, tout comme l'Inca suprême, de porter un turban autour de la tête, le llautu, et de se laisser allonger les lobes des oreilles.

Durant ce voyage de moins d’un an, l’Inca Tupac serait allé à Mangareva, où il semble aussi avoir laissé certaines traces de la culture incaïque. Il serait ensuite allé à l’Île de Pâques et y aurait laissé un certain nombre d’Orejones. Les Orejones, par leur apparence, leur habillement et la supériorité de leur culture, ont dû très fortement impressionner les Pascuans, très probablement au point de passer, à leurs yeux, pour des êtres surnaturels. De plus, guerriers aguerris et disciplinés, ils n’ont certes pas dû avoir beaucoup de difficulté à imposer leur culture et leurs rites religieux.

En effet, corps d’élite d’un peuple plus avancé technologiquement et culturellement, ces Orejones avaient reçu une formation très poussée sur un continent où une population nombreuse et un pouvoir central fort avaient permis de réaliser des ouvrages d’envergures en terme d’édifices et d’infrastructures. Dans l'empire inca, les Orejones, obligés de suivre un enseignement durant plusieurs années, étaient à la fine pointe de tous les aspects techniques et culturels de ce que la société inca avait produit en plusieurs centaines d’années de civilisation et de conquêtes des territoires voisins, notamment dans le domaine militaire, de la langue, de la religion, de l’histoire, de l’architecture, de la peinture, de l’agriculture, de la géométrie, de l’astronomie, etc.

Ils seraient donc arrivés sur l’Île avec une expertise poussée, notamment en architecture monumentale. Ils connaissaient aussi très bien la sculpture la pierre dure, ou andésite, et le déplacement de lourdes charges. Tout porte à croire qu’on leur doit la vaste majorité des constructions monumentales de l’Île ; s’alliant les polynésiens présents sur l’Île, ils auraient ainsi été les maîtres d’œuvre des tupa, des ahu, des moaï et de leur pukao. Ils seraient aussi, sur l’Île de Pâques, à l’origine du travail de l'obsidienne, de l’observation des mouvements du Soleil, de la Lune et des étoiles, du culte de l’Homme-oiseau et de Makemake, l’utilisation de la peinture pour colorer les moaï et décorer des plafonds de grottes, les représentations totémiques d’animaux sud-américains sous forme de masques, de peintures rupestres ou de pétroglyphes, etc., tout cela ne peut pas être uniquement le résultat de contacts sporadiques avec l’Amérique du Sud; ces apports culturels impliquent une implantation sud-américaine sur une période de temps nécessairement longue.

Les Orejones de l’Inca Tupac et leurs descendants seraient donc, selon Jean Hervé Daude, à l’origine de l’essor phénoménal qui eut lieu sur l’Île de Pâques, et ce, dans une grande variété de domaines culturels et un très court laps de temps, de sorte qu’il semble bien qu’à l’Île de Pâques, la majeure partie de ce qui n’est pas d’origine typiquement polynésienne soit d’origine incaïque.

De toute évidence, les Pascuans d’origine polynésienne ont eu à composer avec la présence d’Incas sur leur Île. Ainsi, deux peuples se sont côtoyés sur l’Île : les « Petites oreilles », d’origine polynésienne, et les « Longues oreilles », d’origine inca. Il semble aussi bien évident que les Incas ont apporté avec eux leur religion, leurs rites et leurs totems d’animaux sur l’Île.

Par la suite l’Île de Pâques a connu un développement original. D’une part, les Polynésiens qui ont colonisé l’Île se sont rapidement distingués du reste de la Polynésie, modifiant ou adaptant leurs traditions culturelles et religieuses au contact des nouveaux arrivants, le culte de Makemake et celui de l’Homme-oiseau en étant des exemples typiques. D’autre part, les descendants des Incas, loin du pouvoir central imposé par l’Inca suprême, ont dû s’adapter aux conditions particulières de l’Île de Pâques.

Au fil des ans les Incas et leurs descendants se mixant à la population locale, ont peu à peu perdu leurs caractéristiques incaïques. De même les Pascuans d’origine polynésienne et leurs descendants ont adopté, adapté et perpétué une bonne partie de la culture des Incas même après l’extermination des Longues oreilles.

Les Longues oreilles, après avoir été maîtres de l’Île pendant un certain temps, ont vu leur pouvoir s’effriter au fil des conflits culturels et politiques. Ces descendants des Incas perdirent leur aura de supériorité, jusqu’au jour fatidique où les Pascuans d’origine polynésienne ont repris le contrôle total de l’Île, ne laissant subsister que des vestiges incaïques : l’empreinte des Incas.

Source

Le Reich en Antarctique ?



Au début de l'année 1946, la situation mondiale semblait stabilisée après les horreurs et les morts de la seconde guerre mondiale. Cependant, il restait encore des Nazis en fuite de part le monde, mais aussi des bases secrètes du III Reich. La base de Neu-Schbenland, sur le territoire allemand du même nom, en antarctique existait toujours et des Nazis l'occupait toujours après l'armistice. Plusieurs missions furent organisées sur ce continent afin d'y déloger les derniers soldats du Reich, sans aucun succès. Les expéditions se sont soldées par beaucoup de morts et une perte de matériel énorme. Plusieurs avions espions ne revinrent jamais du secteur de la base de Neu-Schbenland.

Aussi En 1946, le commandement allier confia la responsabilité d'une nouvelle et colossale opération à l'amiral Richard Byrd, l'homme le plus expérimenté pour mener cette opération à l'époque. L'Amiral Richard Byrd avait déjà effectué plusieurs vol de reconnaissance au pôle nord et au pôle sud à la fin des années 20 et 30 organisant et participant à plusieurs missions aériennes dans les zone polaires en 1929, 1934 et 1939. L'Amiral Richard Byrd prépara l'invasion avec des forces spéciales américaines, anglaises et russes (et certainement d'autres nations) : "l'Opération Highjump". Une opération militaire mais aussi à but scientifique selon les sources officiels, notamment l'étude des pingouins. Le plan d'attaque était d'entrer dans la région opposée de la base de Neu-Schbenland et de traverser tout le territoire Antarctique, dans la direction de l'objectif final. L'opération militaire combina des forces terrestres et navales de façon massive :

  • 2 brise glace: le USCGC NORTHWIND et le USS BURTON ISLAND
  • 2 navires citerne: le USS CACAPON et le USS CANISTEO
  • 2 porte-avions: le USS PHILIPPINES SEA et USS CURRITUCK
  • 2 navires cargo de soutien: le USS YANCEY et le USS MERRICK
  • 2 destroyers: le USS HENDERSON et le USS BROWNSON,
  • 1 sous-marin : le USS SENNET
  • 1 navire catapulteur : le USS PINE-ISLAND
  • 6500 hommes américains anglais et soviétiques, etc.

Crash de l'hydravion GEORGE ONE le 29 décembre 1946 Il n'est pas étonnant de trouver des navires de guerre pour une expédition scientifique, en effet nombre de ces bateaux après la seconde guerre mondiale furent utilisés pour des expéditions par l'armée US quand il n'étaient pas vendus ou donnés à des organisations ou firmes non gouvernementales, transformés alors en navire de transports où autres... La Calypso du Ct Cousteau était un ancien démineur par exemple. Il est à noter que le porte-avions USS PHILIPPINE SEA était neuf. L'expédition est décrite sur ce site officiel du pôle sud : South-pole.com (en anglais) mais relate uniquement les exploits scientifiques sur le territoire du sud. Officiellement il n'y a pas eu de combats contre les Nazis en antarctique. Le résultat fût un fiasco sur toute la ligne. 1500 morts chez les alliers et une perte de matériel énorme. De retour aux USA par le chili Richard Byrd dira dans une conférence de presse le 5 mars 1947 que "la menace la plus grande vient maintenant du pôle sud car ils ont observés des engins volants pouvant atteindre des vitesses impressionnantes !" Voir armes secrètes des nazis Aux USA il sera difficile de justifier à l'opinion publique et au congrès la mort de millier d'hommes en antarctique avec de nouvelles opérations. Aussi le sujet sera clos. Cette opération est pourtant bien connue sous le nom de GUERRE DES PINGUINS, une fois que le gouvernement fédéral indiqua que dans ce territoire il n'y avait uniquement que des pingouins et qu'ils n'y avait aucun nazis. Mais le 8 janvier 1956, plusieurs scientifiques chiliens revenant d'une expédition sur le continent observèrent pendant plusieurs heures des objets volants en forme de cigare et de disque dans le ciel de la zone de la mer de Weddell. La même année 1956, une nouvelle opération militaire sera essayée par les américains : l'Opération Deepfreeze. Le résultat sera encore plus dévastateur pour l'armée US quittera se contentera de missions géographiques et de reconnaissances simples au pôle sud. Plus tard, l'Afrique du Sud détectera deux explosions nucléaires dans la zone de Neu-Schbenland, une explosion en surface et une autre souterraine. Les USA ont-ils utilisé la bombe sur Neu-Schbenland ?


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