dimanche 29 septembre 2019

Les êtres humains et les dinosaures ont-ils cohabité ?


Les humains ont-ils vécu aux côtés des dinosaures ? Pour beaucoup de scientifiques, c’est tout à fait impossible. Pourtant, partout à travers le monde, il existe une quantité incroyable de preuves qui suggèrent que cette hypothèse est véridique.

L’expression OOPArt (« Out Of Place Artifact ») désigne un artefact dont la présence sur le site de sa découverte constitue a priori une anomalie et une énigme. Ce terme est parfaitement adapté à une série d’objets controversés de figurines étranges qui auraient été découvertes dans des contrées sauvages éloignées.

Ces sculptures ont été fabriquées par une civilisation inconnue et représentent des humains et des dinosaures vivant ensemble.

Même si cela peut paraître absurde, le débat mérite d’être lancé et des recherches devraient être menées afin de mettre un terme à cette grande question.

En juillet 1944, Valdemar Julsrud, un commerçant et immigrant allemand, se serait rendu à cheval dans la nature près de Acámbaro, à Guanajuato, au Mexique, lorsqu'un phénomène étrange a attiré son attention. Il a repéré plusieurs figurines d'argile jonchées sur la terre sèche d'un lit de rivière. Elles se sont révélées êtres très bizarres. Elles représentaient ce qui semblait être des bêtes étranges, des humains luttant ou chevauchant des créatures reptiliennes ressemblant beaucoup à des dinosaures. Certaines figurines représentaient des disques anormaux tandis que d’autres des personnes de différentes ethnies. Intrigué, il demanda de l'aide à un agriculteur local pour l'aider à creuser davantage. Ainsi, ils en trouvèrent encore beaucoup d’autres. À la fin de leur fouille, ils auraient découvert plus de 30 000 de ces objets, qui ont étonné tous ceux qui les ont vus.

Ce que l’on appellera les figurines d’Acámbaro représentent toutes sortes de choses étranges, y compris les « dinosaures » susmentionnés, ainsi que des structures énigmatiques et des personnes vêtues de vêtements qui semblent appartenir à plusieurs lieux et époques lointaines comme l’Égypte antique ou la civilisation sumérienne. Une autre ressemblait être une sorte d'entité humanoïde inconnue. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces choses ont été trouvées dans la nature mexicaine, c'est pourquoi elles ont commencé à attirer l'attention du monde entier et à susciter un vif intérêt chez les archéologues et les chercheurs, dont la plupart ont immédiatement supposé que ce devaient être des faux. Des enquêtes ont été menées. Celles-ci n’ont fait que brouiller les cartes et diviser les opinions.

L’écrivain du Los Angeles Times, Lowell Harmer, est l’un des premiers à avoir enquêté sur cette affaire. En 1951, il s’est rendu à la résidence de Julsrud et vit que sa maison était complètement envahie par des milliers de figurines. Harmer a été impressionné par ces objets étranges et les a trouvées vraies, mais il a admis qu'il n'était pas un expert dans son article sur le sujet, intitulé « Mexico Finds Give Hint of Lost World: Dinosaur Statues Point to Men Who Lived in Age of Reptiles ».

En 1953, l’emballement médiatique autour de cette affaire ont persuadé le gouvernement mexicain d'envoyer quatre archéologues pour enquêter sur le site où les figurines avaient été déterrés. Pendant quelques jours, ils ont affirmé avoir trouvé davantage de figurines, même un couple de dinosaures, à environ 2 mètres sous terre. Ils ont estimé que les figurines avaient été créées environ 800 ans avant J.-C. Toutefois, selon eux, celles qui représentaient des dinosaures étaient des canulars. Les fouilles ont pris fin et le gouvernement a fermé, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, la zone pour procéder à des fouilles ultérieures.

À peu près au même moment, l'anthropologue américain Charles Di Peso avait été envoyé au Mexique par la Fondation Amerind pour analyser les figurines. Depuis le début, Di Peso était sceptique face à ces affirmations et n’était pas surpris de constater qu’elles étaient, à son avis, très fausses. Il a cité l'absence de signes physiques d'usure ou de décoloration dus à des siècles d'éléments ou de saletés accumulées dans les fissures et les crevasses, ainsi que le fait qu'elles semblaient avoir été insérées de manière fortuite dans les couches archéologiques environnantes.

Il a en outre déclaré :

« Aucun des spécimens n'a été gommé par la patination ni ne possédait de revêtement de sels solubles sur la surface. Certaines figurines étaient brisés. Dans la plupart des cas, les appendices étaient toujours attachés au corps des figurines. Aucune pièce n’était manquante. De plus, aucune des surfaces cassées n’était lisse. Dans toute la collection de 32 000 spécimens, aucune marque de pelle, de pioche ou de pic n'a été notée. Ainsi s’est terminée l’enquête : il semble presque superflu d’affirmer que les figurines d’Acámbaro n’étaient ni préhistoriques, ni fabriquées par une civilisation préhistorique qui vivait en association avec les reptiles du Mésozoïque. »

Di Peso a soupçonné que ces figurines avaient été fabriquées par des agriculteurs locaux à l'époque moderne, puis enterrées là afin de monter un canular et faire un coup de publicité. Cependant, aussi accablant que fût ce verdict, d’autres demeuraient convaincus qu’elles étaient réelles. L'archéologue Charles Hapgood a été intrigué par les conclusions de Di Peso et décida de lancer sa propre expédition en 1954. Hapgood était en désaccord sur le fait que les figurines avaient été fabriquées par des habitants, en partie parce qu'elles étaient trop nombreuses et aussi parce que ces gens pauvres et qui n’avaient pas pu recevoir d’éducation n'avaient pas de cadre de référence pour savoir à ce à quoi pouvaient ressembler les dinosaures, nombre d'entre eux ne sachant même pas ce qu'était un dinosaure. Hapgood a eu l'impression que les figurines étaient authentiques. Ce sentiment était partagé par son ami l'auteur Erle Stanley Gardner. Il a également examiné cette collection et écrit en 1969 :

« Je ne crois pas qu'il aurait été possible pour un groupe de personnes d'avoir fabriqué ces figurines, d'avoir payé pour le bois nécessaire pour les fabriquer et les enterrer, attendre que le sol reprenne sa dureté naturelle, un processus qui prendrait de un à dix ans, puis de ‘découvrir’ ces figurines et les déterrer, le tout pour un prix brut de douze centimes par figurine. Il est absolument hors de question de penser que ces artefacts que nous avons vus auraient pu être dissimulés. »

Hapgood était tellement sûr que les figurines étaient vraies qu'il a envoyé des échantillons à des laboratoires pour savoir quand elles ont été fabriquées. Un test par datation au radiocarbone indiqua qu’elles avaient été réalisées il y 3500 à 6500 ans.

Les figurines ont ensuite été soumises à une méthode de datation plus précise appelée « datation par thermoluminescence ». Elles ont révélés que leurs origines remontaient à environ 2 500 ans av. J.-C. Une analyse de suivi réalisée par le Dr. Froelich Rainey donna les mêmes résultats. À cette époque, les protocoles de datation n’étaient pas aussi fiables qu’aujourd’hui, ce qui laisse une certaine marge d’erreur.

Les scientifiques Gary Carriveau et Mark Han utilisèrent la datation par thermoluminescence sur 20 des figurines en 1976, et en sont venus à la conclusion qu’elles avaient été fabriquées dans les années 1940.

Toutes ces études contradictoires n’ont donc pas permis de mettre fin à cette énigme.

Les figurines d’Acámbaro font toujours l’objet de débats parfois houleux, de nos jours. Les sceptiques soulignent que la datation la plus récente est indéniable, que les arguments de Di Peso sont toujours valables et qu’il est tout simplement impossible que deux espèces séparées par des millions d’années aient pu coexister. Les partisans soulignent que les habitants n’avaient pas les connaissances nécessaires pour réaliser de telles sculptures, qu’ils ne savaient pas à quoi pouvaient ressembler les dinosaures et qu’il y en avait beaucoup trop pour qu’elles puissent avoir été fabriquées par des agriculteurs déjà occupés par leurs durs labeurs.

En outre, dans cette affaire, personne n’a réellement gagner de l’argent, y compris Julsrud lui-même. Certaines figurines représentaient des espèces de dinosaures encore inconnues des scientifiques. Si elles sont réelles, elles pourraient donc être d’une importance capitale pour la science.

Certains créationnistes sont satisfaits par ces conclusions puisqu’elles signifieraient que la Bible a dit vrai sur l’histoire de l’humanité.

À ce jour, le mystère de ces étranges figurines n’a pas été totalement résolu.

Source
https://mysteriousuniverse.org/2019/09/humans-and-dinosaurs-the-acambaro-figure-mystery/, 30 septembre 2019

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