John Ziegler, pasteur de l'Eglise
Le tournant le plus bizarre dans l'affaire Tiger Woods est cette Première Église de Tiger Woods, fondée par quelques illuminés à Los Angeles. Les fidèles le considéraient comme un Messie, mais quand le Messie a montré qu'il n'était qu'un homme comme les autres, l'Église, créée par un animateur de radio, a bêtement fermé ses portes.
C'est un peu comme si Jeff Fillion se mettait à la tête d'une secte à la gloire de Marcel Aubut.
Only in the USA? Pas sûr.
Dans des coins reculés de l'Ouest canadien, il y a des pratiques religieuses bizarres, comme la polygamie et le trafic d'adolescentes pour éviter la consanguinité dans le village.
Même à Montréal... Vous avez sans doute déjà remarqué l'église louche sur Papineau, au nord du boulevard De Maisonneuve, où une enseigne lumineuse avertit les automobilistes qui descendent du pont que l'Enfer sera le salaire de leurs péchés. Merci quand même...
Une autre, rue Saint-Denis dans le nord de la ville, nous dit que Jésus nous aime trop pour nous laisser comme nous sommes, ce qui est très insidieux, si vous voulez mon avis. On a envie de lui répondre: «Quoi? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?»
La Première Église de Tiger Woods avait même des commandements dont un disait, dans le langage lugubre des Églises, Tu ne prêteras point attention aux défauts apparents de Tiger. Le commandement n'a pas tenu le coup, les écarts de conduite du Messie devenant trop envahissants. Le gars avait des maîtresses un peu partout, si j'ai bien compris.
Le pauvre Tiger Woods, oui le pauvre, a appris tout jeune de la bouche de son père qu'il était effectivement un Messie et qu'il deviendrait plus célèbre que Jésus.
Une vieille théorie de l'univers sportif veut tout simplement que le jeune homme ait été privé d'adolescence par un père trop ambitieux et pas très sain d'esprit.
Et le garçon dérape aujourd'hui. Il ne serait pas le premier cas.
Source
Cyberpresse, Ronald King, 7 Juillet 2009
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