Le pont 39, qui enjambe le Shropshire Union Canal, en Angleterre, serait hanté par une mystérieuse créature mi-homme, mi-singe (localement appelé « Man-Monkey »).
L’histoire est très étrange et ses origines remontent au 21 janvier 1879. La nuit en question, un homme traversait le pont avec sa charrette et son cheval quand il a eu la peur de sa vie : un animal semi-spectral ressemblant à un chimpanzé a traversé le pont en courant, terrifiant l'homme et son cheval. Soudainement, la créature a disparu dans les bois. Plusieurs autres observations ont été faites dans les jours et les semaines qui ont suivi. Bien que le premier cas soit encore bien connu dans la région, on en sait beaucoup moins sur certaines des rencontres les plus récentes avec cette bête fantomatique. Bien sûr, le fait que l’homme-singe soit observé depuis plus de 100 ans - et qu’il soit spectral, plutôt que totalement en chair et en os - suggère que ce n’est pas un animal normal. Quant aux cas les plus récents, ils sont aussi fascinants que ceux rapportés à la fin du XIXe siècle.
L’histoire de Margaret Baker est tout aussi intrigante. Un week-end dans la soirée, au cours de l’hiver de 1997, Margaret traversait le village voisin de Ranton avec sa fille Kathleen. Vers 23h30, la mère et la fille furent choquées et effrayées par la vue surréaliste d’un homme poilu, un véritable homme-bête. Il apparut sur le bord de la route, levant ses bras dans les airs, avant de se mettre à crier, émettant un son ressemblant à un grand rugissement. Sans surprise, la mère et la fille terrifiées ne ralentirent pas, même pas pour regarder de plus près cette étrange créature. Au lieu de cela, elles prirent la fuite avec la plus grande hâte.
Simon Ferry avait décidé de raconter sa propre expérience à la suite de la publication d'un article sur le Man-Monkey, écrit par Irène Bott (qui fut la cheffe honoraire du Staffordshire UFO Group) et Nick Redfern, et publié sur le journal Chase Post au cours de l’été 2000. Après cela, le témoin a donné une interview autour d’un verre un soir dans un vieux pub de la ville de Lichfield dans le Staffordshire.
Observateur d'oiseaux jovial et amoureux de la nature, Simon a déclaré, lors d'une entrevue téléphonique donnée au journaliste, qu'il se promenait le long du Shropshire Union Canal, à environ trois quarts de mile du pont 39, un jour d'été ensoleillé. En 1982, il a entendu ce qu'il a décrit comme « un bruit très fort provenant de l'autre côté du canal et dans les arbres ». Simon a notamment ajouté dans une interview plus longue que : « C'était comme [un cri de] renard et je pensais que c'était cela. » Jusqu'à ce que, comme il l'a décrit, « j'ai vu cette chose merveilleuse, comme un gorille, se lever [et] décoller. Mais il était parti avant que je puisse penser à faire autre chose. Et, en tout cas, c'était de l'autre côté du canal et j'étais trop loin du pont pour y aller. Mais j'ai eu peur après coup. »
En réponse aux questions des journalistes, Simon a déclaré que la créature ne mesurait pas la même taille imposante qui est attribuée habituellement aux entités cryptozoologiques telles que le Yeti de l'Himalaya ou le Bigfoot d’Amérique du Nord. Celle-ci ne mesurait que 5 à 5 pieds et demi de haut, tout au plus (et peut-être même un peu moins). La créature semblait être à la fois très agile et très musclée. Ce n’était certainement pas le genre de bête que l’on voudrait croiser soit par une nuit d’hiver sombre et froide en 1879, soit par une journée d'été ensoleillée en 1982.
Florence Abbott - maintenant décédée et qui a grandi dans le Staffordshire - a raconté qu’elle avait entendu des histoires étranges autour du Man-Monkey alors qu’elle était enfant, à la fin des années 1920. Il est très intéressant de noter que, selon Florence, l’une de ces histoires, transmise avec diligence par sa famille, racontait une rencontre surnaturelle avec le Man-Monkey dans le village de Ranton, situé à proximité de Woodseaves, il y a très longtemps, en 1848.
Cela s’est passé une nuit d'automne en 1848 lorsque le témoin - une jeune fille du côté paternel de la famille de Florence qui se dirigeait vers la maison de ses parents à Ranton - a rencontré dans l'ombre de la propriété voisine un homme ressemblant à une créature mi-homme mi-bête. Celle-ci était couverte de poils noirs et emmêlés. Elle émettait d'étranges bruits de grognement. Pendant plus d'une minute ou deux, ils se regardèrent l'un et l'autre, apparemment captivés et cloués sur place. Tout à coup, l’animal s’éloigna rapidement vers un champ voisin et disparut subitement, dans un éclat de lumière très semblable à celle d’un flash d’un appareil photo. Dans la maison des Abbott, il semble que cette créature soit à peu près l'équivalent local du Croque-mitaine classique, comme le rappelle bien Florence : « Mon frère, ma sœur et moi avons tous entendu cette histoire alors nous étions enfants. On nous disait que si nous faisions des bêtises, le Man Monkey viendrait pour nous. L'histoire était bien connue dans notre famille quand j'étais petite fille. »
Une autre histoire a fait surface en 2000. Cette fois-ci, l’homme a refusé de révéler son identité. Il a expliqué qu’il avait personnellement entendu parler d'une rencontre avec la bête du pont au plus fort de la Seconde Guerre mondiale. L’homme avait douze ans en 1943, quand un jeune homme qui avait été évacué - un garçon d’environ neuf ou dix ans originaire de l’est de Londres - est venu vivre chez ses voisins les plus proches. Les deux enfants jouaient régulièrement dans les bois et les champs autour de Woodseaves pendant l'été de cette année. Le jeune Londonien a cependant été pris d'une profonde mélancolie lorsqu'il a confié à son interlocuteur qu'un soir, il avait surpris le mari et la femme chez qui il logeait en train de discuter en silence d'un événement étrange qui s'était produit plusieurs jours auparavant : le mari avait observé un grand humanoïde couvert de poils qui « marchait debout », et qui ressemblait à un ours. Il avait été vue en train d’errer de manière menaçante à travers Woodseaves peu après minuit.
Le témoin avait apparemment été profondément troublé par cette rencontre et avait fait jurer à sa femme de garder le secret.
Les rapports ont définitivement diminué au cours de ces dernières années. Peut-être que cette chose spectrale est partie ou peut-être est-elle toujours là, attendant le bon moment pour se faire connaître à nouveau.
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/05/tales-of-the-terrifying-man-monkey/, 16 mai 2019
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