Le basilic est une bête légendaire, qui ressemblait plus ou moins à un reptile. Son existence a été mentionnée dès l’antiquité gréco-romaine.
Mike Dash, chercheur et écrivain qui s’intéresse passionnément aux phénomènes surnaturels, a déclaré :
« Peu de créatures ont semé la terreur dans les espritsaussi longtemps que le basilic, un monstre redouté depuis des siècles en Europe et en Afrique du Nord. Comme beaucoup d'anciennes merveilles, il s'agissait d'une étrange créature hybride : un serpent à crête né d'un œuf pondu par un coq et couvé par un crapaud ».
Les histoires concernant le basilic sont véritablement apparues en 79 après JC, dans les pages du livre intitulé Histoire Naturelle, écrit par Pline l’Ancien. Il affirme que : « Il est issude la province de Cyrène, et ne mesure pas plus de douze doigts de long. Il a une tache blanche sur la tête, qui ressemble beaucoup à une sorte de diadème. Il met en fuite tous les serpents par son odeur. Il ne s’avance pas comme les autres en se repliant sur lui-même, mais il marche en se tenant dressé sur la partie moyenne de son corps. Il tue les arbrisseaux, non seulement par son contact, mais encore par son haleine ; il brûle les herbes, il brûle les pierres, tant son venin est actif. »
« On a cru jadis que, tué d’un coup de lance porté du haut d’un cheval, il causait la mort non seulement du cavalier, mais du cheval lui-même, le venin se propageant le long de la lance. »
« L'effluvium de la belette est fatal pour ce monstre effroyable, ce qui a été essayé avec succès, car les rois ont souvent désiré voir son corps lorsqu'il a été tué ; il est si vrai que sans cet antidote il n’y aurait plus rien dans la nature. L'animal est désemparé dans l’antre du basilic, puisque le sol qui l'entoure est facilement reconnaissable. La belette détruit le basilic par son odeur, mais se meurt dans cette lutte de la nature contre son propre soi. »
Léonard de Vinci a raconté une histoire très similaire. Il a dit que le monstre « … se trouve dans la province de Cyrénaïque et ne mesure pas plus de 12 doigts de long. Il a sur la tête une tâche blanche à la manière d'un diadème. Il fait peur à tous les serpents par son sifflement. Il ressemble à un serpent, mais ne bouge pas en se tortillant, mais du centre vers la droite. On dit que l'un d'entre eux a été tué avec une lance par un cavaliermais que son venin a coulé sur sa lance, tuant non seulement l'homme mais aussi le cheval. Il [la créature] brûle le blé et pas seulement quand il le touche. Là où il respire, l'herbe sèche et les pierres se fendent. »
Sans aucun doute, le récit le plus notable sur le basilic provient de la ville polonaise de Varsovie et date de 1587. Midori Snyder dit de cette affaire qu'il s'agissait d'une « rencontre terrifiante et de la capture d'un éventuel basilic caché dans la cave d'une maison soupçonné de porter la peste. »
Voici ce récit surprenant :
« La fille de 5 ans d'un coutelier nommé Machaeropaeus avait disparu de manière mystérieuse, avec une autre petite fille. La femme de Machaeropaeus est allée les chercher, avec la nourrice. Quand la nourrice regarda dans la cave souterraine d'une maison tombée en ruine 30 ans plus tôt, elle vit les enfants gisant immobiles. Elles ne répondaient pas aux cris des deux femmes. Quand la gouvernante était trop enrouée pour crier, elle descendit courageusement les escaliers pour découvrir ce qui était arrivé aux enfants. Devant les yeux de sa patronne, elle se laissa tomber à côté d’elles et ne bougea pas. La femme de Machaeropaeus, sagement, ne la suivit pas dans la cave, mais courut en arrière pour faire passer le mot à propos de cette affaire étrange et mystérieuse. La rumeur se répandit comme une traînée de poudre dans tout Varsovie. Beaucoup de gens pensaient que l'air semblait inhabituellement lourd et soupçonnaient qu'un basilic se cachait dans la cave. »
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/05/the-weird-story-of-the-monstrous-basilisk/, 24 mai 2019
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