Tout le temps, des gens disparaissent. Le plus plus souvent, on ne retrouve plus aucune trace de ces personnes. Parfois, des petits indices sont trouvés permettant de deviner ce qu’ils sont devenus.
Il y a quelques temps, un homme a disparu dans l’une des régions les moins explorées de la forêt amazonienne. Là, il serait resté dans un état d’incertitude. Il était totalement introuvable, jusqu'à ce qu'il réapparaisse soudainement. La réapparition de cet homme a davantage épaissi le mystère qui entoure toute cette affaire.
Cette étrange disparition s’est déroulée dans des circonstances inhabituelles. Cette énigme n’a jamais été résolue de manière satisfaisante.
Le cadre de cette étrange série d’événements est un lieu sauvage. Il s’agit du parc national de Madini, situé à Rurrenabaque, en Bolivie, dans la forêt Amazonienne. C’est une étendue reculée recouverts d’arbres et de brouillard qui s’étend à perte de vue, retenant dans sa splendeur naturelle toutes sortes d'animaux sauvages, de périls et de zones qui sont totalement étrangères à l'œil humain. Cette jungle est éloignée, inexplorée et sauvage. C’est pour ces raisons que peu de personnes osent s’y aventurer.
Pourtant, il y a des signes d'habitation humaine dans ce lieu très reculé, et à proximité de ces millions d'arbres est perchée la ville de Rurrenabaque, où Maykool Coroseo Acuña, un Chilien de 25 ans, y a vécu l’un des moments les plus extraordinaires de toute son existence. Nous sommes en février 2017. Il était installé près du fleuve Tuichi au camp de base de Max Adventures, une agence de voyage spécialisée dans les voyages extrêmes.
Les choses devinrent un peu étranges lorsqu'un rituel appelé Pachamama fut exécuté la veille de leur excursion programmée par les chamanes locaux. Ce rituel avait pour but de demander à la jungle la permission d'entrer et d'apaiser tous les mauvais esprits qui pourraient se dissimuler dans les arbres, prêt à bondir sur les voyageurs imprudents. Acuña a refusé de participer à tout cela, au point de se montrer belliqueux. Il déclarait qu'il ne croyait pas à tout cela et s’est dirigé vers sa hutte. A ce moment-là, il était plutôt erratique et irrationnel. Il a été vu pour la dernière fois assis sur les marches de sa hutte vers 20 h 30 ce soir-là. Le matin, il avait simplement disparu sans laisser de traces. Il n’y avait aucune empreinte de pas visible, ni aucun indice sur ce qui pourrait lui être arrivé. Des membres du camp et des vacanciers ont parcouru la région et n'ont trouvé aucune trace d'Acuña. Ils n’ont trouvé aucune trace de lui. Il semblait s’être évaporé.
Lorsque les autorités ont été appelées, elles ont passé plus d'une semaine à ratisser les étendues sauvages, sans succès. Ils n’ont trouvé qu'une seule chaussette sale. Il semblait qu'Acuña s’était littéralement fait engloutir par la jungle. Pendant tout ce temps, les chamans locaux ont affirmé que c'était parce que l'homme disparu avait refusé de participer au rituel Pachamama, ce qui avait provoqué la colère d'un esprit pervers qu'ils ont appelé le Duende, qui tirait parti de l'énergie de Mapajo, un puissant esprit des arbres. Les chamanes ont ensuite effectué des rituels à l'aide de la chaussette trouvée pour tenter de localiser Acuña. Ce dernier avait, selon eux, traversé le voile qui sépare le monde des vivants et le monde spirituel. À leur avis, la découverte de cette chaussette était un bon signe, car cela signifiait qu'il était toujours attaché au monde physique et qu’il pouvait être ramené parmi les vivants. Les rangers, quant à eux, ont poursuivi leurs recherches infructueuses.
Neuf jours exactement après l’étrange disparition de Acuña, une équipe de recherche se trouvait le long de la rivière, à environ un kilomètre du camp, dans une zone où d’intenses recherches avaient déjà été menées. Là, le groupe a entendu une voix qui appelait à l’aide. Quand ils sont partis enquêter, ils ont trouvé Acuña au bord de la rivière, gravement déshydratée et couverte des piqûres et de morsures de divers insectes de la jungle. Il a raconté à ses sauveteurs que le soir de sa disparition, il avait été submergé par un besoin inexorable de s'éloigner du camp. Il avait déclaré :
« J'ai commencé à courir. Je portais des sandales et je me suis dit qu’elles me ralentiraient. J'ai jeté les sandales, puis mon téléphone portable et ma lampe de poche. Et après avoir tant couru, je me suis arrêté sous un arbre et j'ai commencé à réfléchir. Qu'est-ce que j'avais fait, que faisais-je ? Et quand j’ai voulu rentrer, c’était impossible. »
Acuña a continué son récit. Il a dit qu'il ne se souvenait pas beaucoup de cette étrange épreuve. Il a affirmé qu'il avait été sauvé par une meute de singes vagabonds, qui l'avaient conduit à une source d’eau et lui avaient apporté des fruits secs les déposant juste devant lui pour qu'il puisse manger. Il a affirmé qu'il avait suivi ces singes dans le désert pendant neuf jours et qu'ils l'avaient conduit à de la nourriture et à un abri à chacune de leurs étapes. Il a même dit que les singes semblaient avoir essayé de communiquer avec lui et que tout semblait alimenter l'idée que des esprits de la nature le guettaient pendant toute cette incroyable épreuve. Interrogé à ce sujet, il a répondu qu'il ne croyait toujours pas à toutes ces pratiques chamaniques. Toutefois, il avoue qu’il ne doit sa survie qu’à un véritable miracle de la nature.
Cet homme disparu a-t-il été sauvé par des forces dépassant notre entendement ? Qu'est-ce qui l'a amené à s'éloigner de son camp pour disparaître de la surface de la terre et que lui est-il arrivé pendant ce temps ? Comment se fait-il qu'il ait réussi à disparaître sans laisser la moindre trace ? C'est une affaire très inhabituelle cernée par l'étrange et l'inhabituel. Pour l'instant nous ne pouvons que supposer sur les forces qui auraient pu être à l'œuvre ici.
Photo : Maykool Coroseo Acuña
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/06/a-mysterious-amazon-vanishing-forest-spirits-and-monkeys/, 09 juin 2019
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