La campagne pittoresque autour de Dublin, en Irlande, est parsemée de lieux et de bâtiments historiques. Ici, les châteaux couverts de lierre, les manoirs pittoresques et toutes sortes de ruines d'un autre temps jonchent le paysage et attirent des histoires étranges et surnaturelles.
L'un de ces lieux est un séminaire historique catholique, le St Patrick’s College, situé à Maynooth, juste à l'extérieur de Dublin, qui, depuis 1795, constitue un lieu de formation important pour les prêtres. C'est également le lieu où se trouve une mystérieuse pièce recouverte de légendes et d'histoires effrayantes, décrites de diverses manières comme un repaire d'esprits, de démons ou des deux.
Les contes tournent autour d'une pièce particulière du complexe tentaculaire, qui se trouve dans la Rhetoric House, construite au début des années 1830 pour servir de résidence aux prêtres en formation. Tout commence par des suicides. Il s’agit de la tristement célèbre salle 2 qui, dans les années 1840, a été le théâtre du premier de plusieurs suicides qui terniraient sa réputation. Le premier incident est survenu lorsqu'un étudiant du nom de Sean O’Grady a soudainement et sans avertissement sauté par la fenêtre de la pièce. Il a chuté et est mort. À l'époque, personne ne savait pourquoi il avait fait une telle chose, et tout cela est resté tout à fait mystérieux. Le suicide suivant a eu lieu lorsqu'un jour, Thomas McGinn, un des résidents, avait manqué un cours. Ses amis, qui étaient partis le chercher, l’ont finalement trouvé affalé dans une mare de sang après qu’il se soit égorgé.
Après cette mort, la chambre 2 a été laissée vacante pour le reste de l'année. Un nouveau résident finit par s’y installer. Il sera, à son tour, retrouvé mort également à la suite d'une entaille qu'il s'était infligée à la gorge avec une lame de rasoir. Le résident suivant a également été retrouvé à peine vivant, après avoir sauté par la fenêtre. Étonnamment, il a vécu assez longtemps pour dire au vice-président du collège qu’il avait eu des visions démoniaques épouvantables à l’intérieur de cette pièce. Hélas, peu après, il succomba à cause de ses graves blessures. Il a dit au prêtre qu'il avait vu un visage démoniaque dans son miroir et que celui-ci avait essayé de le contraindre à se trancher la gorge. C’est alors qu’il a décidé de sauter par la fenêtre pour échapper à cette vision terrifiante. Le prêtre a essayé de passer la nuit dans la pièce et en ait sorti en bredouillant n’importe quoi. Ses cheveux étaient devenus blancs.
Selon le récit, ces suicides ont été activement dissimulés par le collège. Les nouvelles personnes qui y emménageaient n’étaient pas informées par ce qui se passait à cet endroit. Finalement, la pièce a été convertie en un oratoire et en une salle d’attente pour les bureaux académiques. Des chercheurs paranormaux qui se sont aventurés ici, tels que Hans Holzer, auteur du livre « Ghosts: True Encounters from the World Beyond » (« Les fantômes: de vraies rencontres du monde de l’au-delà »), ont raconté avoir été submergés par une terreur malveillante alors qu'ils se trouvaient dans la pièce. Ils ont été contraints de fuir sans voir ni comprendre quoi que ce soit. D’autres visiteurs ont raconté avoir assisté à des apparitions, à la vision d’une créature à quatre pattes et à une présence qui semblait se dessiner autour de la statue de Saint-Joseph qui se trouve sur un autel au fond de la pièce. À ce jour, il y a aussi des tâches sombres sur le sol qui sont supposées être des tâches de sang causées par certains des suicides qui se sont produits ici. Fait intéressant, les visiteurs à ce jour ne sont pas autorisés à y apporter des miroirs.
De nombreux autres phénomènes ont été signalés par les visiteurs, tels que des points chauds et froids, des silhouettes terrifiantes aperçues du coin de l'œil, des accès de panique soudains et des dysfonctionnements du matériel électrique. Il suffit donc de se demander s’il n’y a pas, à cet endroit, un repaire pour les forces démoniaques. Si tel est le cas, alors pourquoi sont-ils attirés par cette seule pièce et pourquoi ressentent-ils le besoin de conduire au suicide ses résidents ? Nous ne le saurons jamais, et pour l’instant, la pièce fantôme de Maynooth est pratiquement vide et cache ses secrets.
Photo :Maynooth
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/06/the-mysterious-ghost-room-of-maynooth/, 30 juin 2019
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