Au début de l’été 1967, grâce à une émission de radio diffusée sur la station WBAB (basée dans la ville de Babylon) et animée par Jaye P. Paro, John Keel a fait la rencontre d’une femme qui avait une histoire aussi fascinante que troublante à raconter.
Compte tenu de la nature controversée de cette affaire, Keel a accepté de toujours, et seulement, se référer à elle sous le nom de Jane. Comme le notait Keel : « C'était une femme très sensible, plus éthérée que sensuelle. Son apparence et sa grâce étaient presque mystiques. »
À l’époque en question, de nombreuses activités très troublantes se déroulaient dans le quartier de Mount Misery à Huntington, dans l’État de New York. Le chercheur Arthur Criscione avait déclaré : « Cela fait des siècles que les habitants appellentcette région ‘Mont Misery’, mais elle ne sera jamais écrite de cette façon sur aucune carte. Elle tire son nom de ses terres non cultivables et de ses collines escarpées. Comme la région n’était pas propice à l’agriculture, elle est devenue un carrefour entre les communautés d’agriculteurs. Le voyage était difficile et les roues des chariots des voyageurs ne cessaient de se casser. »
Cette région angoissante était et reste un véritable pôle d'attraction où règne une certaine activité paranormale : des meutes de chiens fantomatiques, aux yeux brillants et aux poils noirs rôdent dans le coin ; de mystérieuses voitures noires sillonnent les routes ; et des spectres d’enfants et d’adultes sont observés régulièrement, comme des auto-stoppeurs fantômes. Ils errent le long des anciennes voies, toujours de nuit. Et ce n’est pas tout. Il y a aussi les OVNIS dont les observations ont atteint leur apogée dans les premiers mois de 1967. Il n’est pas surprenant que les enfants de la région, qui avaient connaissance de ces histoires, sortaient au cours des week-ends à la nuit tombée à la recherche de soucoupes volantes. Un samedi soir, à la mi-mai 1967, Jane et son petit ami, Richard étaient sortis en voiture.
C’était une soirée particulièrement froide et sombre. Jane et Richard conduisaient sur les routes de Mount Misery. Soudainement, Richard a eu comme un malaise. Il a réussi à ranger la voiture sur le bord de la route, après quoi il s'est évanoui au volant. Jane en panique ne savait pas quoi faire. Une lumière blanche presque aveuglante a ensuite envahit le véhicule. Elle provenait des bois profonds, presque impénétrables, qui entouraient la voiture. Jane s'est retrouvée complètement immobilisée dans son siège par une force invisible et paranormale. La dernière chose dont ils se souvenaient, c’était d’avoir rouler le long de la vieille route du comté de Mount Misery. Ils ne savaient pas ce qui c’était passé au cours de ce « temps manquant ».
Quelques jours plus tard, Jane a vécu un événement commun aux rencontres d'OVNI : elle a reçu un appel téléphonique étrange et quelque peu dérangeant. La mystérieuse femme à l'autre bout de la ligne ne s'est pas présentée à Jane, mais – d’une manière étrange et avec une voix « métallique » - elle a demandé à Jane de se rendre dans sa bibliothèque locale pour demander au personnel un livre spécifique sur l’histoire des Amérindiens. Elle devait aller jusqu’à la page quarante-deux puis la lire. Très attentivement. C’était une requête extrêmement curieuse, mais étrangement Jane sentait qu’elle était incitée à suivre les instructions de cette « femme en noir » (« Woman in Black »). Jane a atteint la bibliothèque vers le milieu de la matinée. Même son arrivée a été marquée par de profondes bizarreries : à part la bibliothécaire et Jane elle-même, le bâtiment était complètement vide de monde. Il ne semblait y avoir aucune trace de vie et un terrible silence y régnait. Quant à la bibliothécaire, elle était particulièrement étrange.
Ses cheveux étaient noirs, ses yeux étaient « très noirs », sa peau était couleur olive et sa tenue mystérieusement noire était étrangement hors du temps. Selon les mots de Jane, la femme en noir était vêtue « d'un costume à l'ancienne qui semblait daterdes années 1940, avec une longue jupe, de larges épaules et de vieilles chaussures plates ». Ce qui est le plus étonnant c’est qu’avant que Jane ne puisse dire quoi que ce soit, la femme lui a tendu - de dessous un bureau - une copie du livre même que son interlocutrice avait demandé à Jane de rechercher. Jane, inquiète mais déterminée à savoir ce qui se passait, s'est installée, a ouvert le livre et a tourné jusqu’à atteindre la page quarante-deux. Ce faisant, les mots écrits sur la page ne cessaient de se mouvoir. Puis, quelques instants plus tard, les mots se sont transformés en un message comme par magie. Jane était capable de se souvenir de tout ce message, mot par mot, suggérant qu'il avait pu être implanté de manière subliminale dans son esprit. Elle l'a soigneusement retranscrit :
« Bonjour mon amie. Vous avez été sélectionnée pour de nombreuses raisons. La première est que vous êtes avancé dans l’auto-suggestion. Grâce à cette science, nous prendrons contact avec vous. J'ai des messages concernant la Terre et ses habitants. L'heure est propice. Ne craignezrien. Je suis une amie. Pour des raisons que nous connaissons le mieux, vous devez faire connaître ce message à une personne de confiance. Déchiffrer ce code, c'est rompre le contact. Cette preuve doit être délivrée. Les notes doivent être conservées dans cet état de la suggestion. Soyez en paix. »
Sur ce, Jane s’est levée de sa chaise et a refermé le livre. La mystérieuse femme était introuvable. Jane était toute seule dans cette bibliothèque déserte et silencieuse. Elle a fui cet endroit, complètement terrorisée.
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/06/high-strangeness-in-a-new-york-library/, 14 juin 2019
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