Le Nunavut, le plus grand territoire canadien avec 2 093 190 kilomètres carrés (la taille de l’Arabie saoudite), a une population d’environ 38 000 habitants, dont la plupart sont des Inuits. La plus grande (et unique) ville du territoire, Iqaluit, compte une population de 7 740 habitants.
La température moyenne élevée du village d’Eureka, dans la partie nord du territoire, est de -15 ° C, soit 0,5 degrés de moins que la Sibérie. Le Nunavut comprend les îles, les rivières, les montagnes, les forêts, la toundra arctique et le Qalupalik.
Qalupalik
Il s’agit d’une créature humanoïde à la peau verte, aux cheveux longs et aux ongles en forme de couteau. Elle guette sous les eaux qui entourent le Nunavut. Le Qalupalik vit dans la mer, il surveille et attend qu'un enfant se promène près du rivage. C’est alors qu’il l’attire près de l'eau avec un bourdonnement hypnotique. Il attrape l’enfant, le glisse dans un amautik (un parka inuit avec un sac pour bébé), puis l’emporte en mer pour le garder pour toujours, selon le Daily News d’Anchorage.
Frank Boas, dans son livre « The Central Eskimo », raconte l'histoire de cette légende inuite :
« Une femme qui vivait avec son petit-fils était si pauvre qu’elle avait rarement de la nourriture. Le garçon pleurait tellement parce qu’il mourrait de faim que sa grand-mère avait convoqué un Qalupalik pour se débarrasser de lui. La créature est venue, a enveloppé le garçon dans son parka et a disparu dans les eaux de l'océan. Pleine de remords pour ses actions, la grand-mère a demandé aux chasseurs de son village de rechercher son petit-fils. Lorsque le temps s'est réchauffé et que la glace s'est fissurée, ils ont découvert le garçon. Il s'était aventuré à la surface pour jouer. Lorsque les chasseurs se sont approchés de lui, le garçon, qui ne voulait pas retourner chez sa grand-mère, a tiré sur une corde d’algues que le Qalupalik avait attachée autour de lui et le monstre l'a ramené dans l'eau. Cela s’est répété jusqu'à ce que les chasseurs parviennentà attraper le garçon, à couper la corde avant de le ramener chez sa grand-mère. »
Angeoa
Une ancienne bête se cache sous la surface du lac Dubawnt, près de la frontière des Territoires du Nord-Ouest. À une profondeur de 774 pieds, le lac, d'une superficie de 3 630 kilomètres carrés, est assez grand pour abriter l'Angeoa, une créature ayant à peu près la taille d'un cachalot. Les Inuits locaux prétendent que l'Angeoa est une bête noire hostile dotée d’une énorme nageoire ; elle retourne des bateaux et mange les pêcheurs.
L’écologiste canadien Farley Mowat s’est entretenu avec un Inuit dans les années 1940 qui affirmait que l’Angeoa avait renversé le kayak de son père à la fin du XIXe siècle. Le monstre avait mangé le deuxième homme dans le bateau.
Mahaha
Le Mahaha du Nord est un être maigre à la peau bleue qui erre la plupart du temps nue dans la neige, recherchant, à l’aide de ses yeux blancs et purs, ses futures victimes humaines. Il rigole toujours et sourit en toutes circonstances.
La légende du Mahaha s'étend sur des siècles. Cette entité erre à travers le froid meurtrier, pieds nus et vêtue de haillons. Elle a de longs cheveux gras traînant par terre et longeant son dos. La créature s'approche des personnes qu'elle a hypnotisées par son fou rire maniaque et les touche avec de longs doigts minces. Un frisson traverse alors le corps de la victime et le Mahaha commence à les chatouiller - jusqu’à ce que la victime meure. Lorsqu'elles sont retrouvées, les victimes arborent souvent un sourire figé sur leur visage.
Ce démon glacial, cependant, est stupide. De nombreux récits inuits décrivent comment une personne a trompé un Mahaha avec un verre d'eau, avant de la pousser dans les vagues.
Ijiraq
Ce métamorphe aux yeux rouges est particulièrement répugnant, car il ne cible que les enfants. L'entité se faufile dans les villages sous l'apparence de ce qu'elle a choisi - souvent des cerfs - et attire les enfants dans des lieux désertique où elle les kidnappe et les cache. Les enfants ne voient presque jamais plus leur famille. La seule façon pour ces enfants de s'échapper est qu'ils soient assez intelligents pour convaincre ce monstre de les libérer.
L'ijiraq ne peut être vu directement que s'il le souhaite. Sinon, les gens peuvent voir l'ijiraq du coin de l'œil, mais lorsqu'ils se tournent vers la créature, elle ne devient plus qu’ombre. On pense que ces créatures d'ombre habitent entre plusieurs mondes et font partie de chacun d’eux. La légende raconte que les ijiraq étaient autrefois des Inuits qui avaient chassé le gibier trop loin au nord et s’étaient retrouvé pris au piège entre le monde des vivants et celui des morts.
Un autre trait de l'ijiraq est la confusion. Lorsque les chasseurs rencontrent l’ijiraq, ils voient souvent des mirages et subissent des pertes de mémoire, revenant de parties de chasse les mains vides bien qu’ils ne sachent pas pourquoi.
Bigfoot
Au fil des ans, les habitants de Sanikiluaq (un petit village situé sur l’île Flaherty dans la baie d’Hudson) ont été témoins de la présence d’une créature ressemblant à un humain de six à huit pieds de haut qui se dissimulait dans l’ombre. En 2001, le monstre a attiré l'attention du gouvernement du Nunavut.
Selon le Nunatsiaq News, un responsable gouvernemental a découvert d’énormes empreintes de pas ressemblant à celles d’êtres humains et dont la foulée mesurait un mètre. La démarche de l'homme en moyenne est inférieure à un demi-mètre.
« Ce n’est certainement pas un ours », a déclaré le chef de la région de Weenusk, Abraham Hunter, dans une entrevue avec le National Post du Canada. « Je les ai regardés. Ils marchaient à six pieds l'un de l'autre. »
Photo : Le Qalupalik dans l’art Inuit
Sourcehttps://mysteriousuniverse.org/2019/06/exploring-canadian-monsters-nunavut/, 25 juin 2019
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