Les
circonstances dans lesquelles est survenu le crash du Vol 9525 Germanwings suscitent de plus en plus de questions.
48 heures
après la tragédie, la police avait déjà perquisitionné l'appartement du
copilote dépressif en y trouvant des comprimés en grand nombre et un certificat
médical d'arrêt de travail déchiré dans la poubelle. On retrouva également très
vite sa petite amie qui fit part des cauchemars nocturnes du défunt en disant
qu'ils étaient tous liés à des crashs d'avions. Les boîtes noires retracèrent
tant bien que mal le scénario de la chute avec un copilote enfermé dans le
cockpit qui, ne laissant pas entrer son collègue dans la cabine, dirigea
consciemment l'Airbus contre une montagne. L'enquête fut rapide, le verdict, à
peine les corps refroidis, tomba comme un couperet: Andreas Lubitz s'est
suicidé entraînant à sa suite 149 passagers. Pas de chance, l'appareil était
piloté par un fou en plein traitement psychiatrique.
Nous aimerions
maintenant comprendre comment est-ce qu'une compagnie aérienne, en l'occurrence
affiliée à Lufthansa (!), en est venu à confier la vie d'une centaine de
passagers à une personne malade qu'on aurait interdit de stage aux USA?
Serait-il également parvenu à cacher ce détail? Comment se fait-il que Paris
ait convoqué le FBI, pratique à notre connaissance peu répandue dans ce genre
de situation? La reconstitution du crash a montré que l'appareil aurait percuté
une première fois le sol, glissant sur un talus avant de percuter la montagne.
Au lieu de retrouver des débris, ce qui est toujours le cas même suite à des
explosions — souvenons-nous du MH17 qui a explosé et dont les fragments, assez
considérables, ont été retrouvés — on retrouve dans le cas présent des
confettis. Comme si l'avion avait été « haché ». Cette remarque est bien sûr
très secondaire mais les images reçues du lieu de la tragédie attirent
néanmoins l'attention. Comment se fait qu'un heurt aussi violent n'ait pas
entraîné un incendie? N'ait pas fait un trou, voire un cratère dans la zone de
l'accident?
Que ce
serait-il passé en réalité? Un certain nombre de versions alternatives gagnent
la toile, celle d'un attentat, brièvement examinée, ayant été finalement
rejetée. Nous avons choisi de nous arrêter sur une analyse de Metanews plutôt
bien détaillée qui met en cause des manœuvres de l'OTAN simultanées au moment
du crash. L'US Air aurait été en train de tester un système de défense «
HELLADS » susceptible de mettre l'avion dans un état particulièrement piteux.
Un test analogue avait failli provoquer la liquidation du LH1172 Lufthansa en
France il y a environ deux semaines de là. Est-on sur la bonne piste?
L'histoire n'est pas improbable un cas similaire ayent eu lieu en 1988, un
Airbus iranien ayant été descendus par un tir de missiles provenant d'un
croiseur américain.
Bien que
l'affaire soit pour l'heure couronnée d'incertitudes et de points de
suspension, nul n'empêche d'avancer des hypothèses. Je soumets à votre
attention cette analyse de Luc Michel, géopoliticien belge et administrateur de
EODE.
Sputnik. « La thèse véhiculée par la majeure partie des
médias consiste à affirmer que le seul et unique responsable du crash du Vol
9525 Germanwings est bel et bien le copilote de l'avion qui présentait des
troubles psychiques et qui était sur traitement. Or, il y a peu, une autre
version a émergé, assez bien argumentée, selon laquelle le malheureux copilote
n'y était strictement pour rien l'appareil ayant été littéralement émietté par
un système de défense américain actuellement testé par l'US Air Force connu sous
le nom de High Energy Liquid Laser Area. Cette version, vous semble-t-elle
plausible? Ne renvoie-t-elle pas à une histoire tout à fait similaire qui s'est
produite en 1988 avec le vol 655 iranien?
Luc Michel. Je connais bien l'histoire de tous ces crashs
aériens. Au moment du vol MH-19 abattu dans la région de Donetsk, j'avais
justement fait deux émissions spéciales et nous avions étudié toute une série
de crashs aériens. Il est bien certain que les Américains restent fidèles à une
certaine tradition, souvenez-vous du vol iranien ou du fameux vol d'Alitalia
qui a été abattu au-dessus de l'Italie et par rapport auquel toutes les
enquêtes qui ont été menées, notamment par la justice française, ont été
étouffées. Une contre-enquête italienne avait été lancée et le président du
conseil italien, Cossiga, accusa la chasse française. L'avion avait été
confondu avec celui de Mouammar Kadhafi la France étant alors en guerre pour la
bande d'Aouzou au Tchad avec la Lybie de Kadhafi. Par conséquent, tout est
possible.
Je ne saurais exprimer un point de vue définitif sur
toutes les versions. Il me semble que toutes les versions avancées pour le
moment, que ce soit celle d'un test de système américain, celle d'un pilote
dépressif ou autre sont toutes douteuses. Même la presse mainstream se pose la
question. Le grand journal belge, la Libre Belgique, qui est le principal avec
Le Soir, a fait un article sur les trois versions, également douteuses à leur
sens, expliquant ce crash.
Tout est possible. Les militaires américains ont une
tradition de Docteur Folamour. Ils n'hésitent pas à frapper, la vie civile a
peu d'importance pour eux parce qu'ils vivent dans une théorie géostratégique
qui a toujours été de privilégier la guerre via les bombardements contre les
civils. Je pense qu'on ne verra jamais le bout de l'enquête sur le nouveau
crash français. La thèse du dépressif est évidemment facile, elle a l'avantage
d'exonérer la compagnie aérienne. Il ne faut pas oublier que c'est une
compagnie qui dépend de la Lufthansa, supposée être l'une des meilleures
compagnies aériennes au monde. Des questions d'assurance s'imposent donc. On
cherche toute une série à partir de ces éléments. C'est aussi un prétexte
d'opérations politiques. On sait que le gouvernement français, pour ne citer
qu'un exemple, a mené en bateau l'opinion publique pendant plus de 48heures
avant de commencer à donner la première version officielle concernant le
co-pilote. Que penser de tout cela? Etant extrêmement critique des médias
occidentaux, je ne me lasse pas de répéter que ceux-ci reposent sur la
technique du média-mensonge, de la manipulation. Dans des affaires délicates de
ce genre, on est bien d'accord, mais il suffit d'aller voir les réflexions qui
ont suivi le crash du vol MH19. On sait pertinemment que ce ne sont ni les gens
de Donetsk ni la Russie qui l'ont descendus, pourtant, c'est une thèse qui est
continuellement agitée, elle l'a encore été il y a quelque jours dans
Libération, dans la Libre Belgique et dans le Figaro.
Reste à mentionner des phénomènes politiques
secondaires. Il y a une grande campagne que je peux définir comme la Roumanie
bashing. Dans la presse britannique, on retrouve continuellement une campagne
contre les Roumains qui pourtant sont venus légalement travailler en
Grande-Bretagne dans le cadre des accords de l'Union Européenne. Ce ne sont pas
des réfugiés économiques, ce sont des gens qui viennent travailler. La dernière
campagne consiste à insister sur l'ascendance roumaine du pilote…
Sputnik. Furieux de l'incident de l'A320 Obama refuse
de s'expliquer malgré les multiples demandes déjà formulées par les dirigeants
de l'OTAN. Spiegel rapporte que François Hollande est allé jusqu'à demander des
comptes à Obama accusant les States, dans un élan de colère qui lui ressemble à
vrai dire assez peu, de vouloir faire retomber sur la France la responsabilité
du crash au cas où celle-ci renoncerait à sa politique de pression sur la
Russie. Qu'en pensez-vous? Est-ce que cette tragédie pourrait en effet impacter
sur les relations de la France avec les USA?
Luc Michel. Tout d'abord, il faut parler du Spiegel.
C'est le principal journal d'opposition allemand, un journal qui fait
réellement du journalisme d'investigation mais qui a un tropisme anti-Merkel.
François Hollande étant quand même le principal allié de Mme Merkel et les deux
étant les principaux alliés de Washington, il ne faut pas prendre pour monnaie
sonnante et trébuchante tout ce que raconte le Spiegel. Concernant Hollande,
j'ai un doute immense. Ce que j'appelle personnellement « le régime Hollande »
— j'entends par là cette prise en main qui coïncide avec l'arrivée au pouvoir
d'une équipe qui est foncièrement pro-américaine — repose sur une opération
d'entrisme des Américains démarrée sous Giscard d'Estaing. Rappelons-nous que
les gaullistes de l'époque appelaient son parti « Le parti américain en France
». Les représentants de ce parti ont créé une organisation qui s'appelle la «
French-American Foundation » et ils ont commencé à prendre en main de jeunes
Français dans le domaine de la politique des médias et de la finance en ciblant
les grandes écoles d'administration, l'ENA notamment. Ils ont formé génération
après génération, année après année, de jeunes Français considérés comme les
futures élites de la République. Le résultat, c'est que dans le tout premier
gouvernement de Hollande, il y a deux ans, on avait 9 membres de la
French-American Foundation dont François Hollande lui-même. Ce sont des gens
qui sont complètement américanisés dans leurs têtes. A côté du programme de la
French-American Foundation il y des programmes de financement. On a aussi
évoqué le rôle de la NED, la National Endowment for Democracy que certains
analystes ont baptisé de vitrine légale de la CIA. C'est le même organisme qui
finance les changements de régime pro-américains depuis 30 ans. Ce sont les
financiers des révolutions de couleur, ce sont ceux qui financent actuellement
en Afrique une vague de changements de régime. Obama a lancé une association
similaire pour l'Afrique qui s'appelle la « Young African Leaders Initiative »:
on est en train de prendre en main de jeunes Africains comme on a pris en main
de jeunes Français.
De cette façon-là, le régime de Hollande est le
meilleur allié géopolitique de Washington. Ce ne sont plus les Britanniques
qui, on l'a vu, veulent se rattacher au nouveau système chinois de paiement.
Ils vont retourner dans l'isolation. Cameron est en train de préparer un
référendum qui fera sortir son pays de l'UE. Alors visiblement, le rôle qui
était celui des Britanniques est en train d'être pris en main par la France et
par l'Allemagne de Mme Merkel. Dans ce cas, je vois mal une révolte de François
Hollande.
Ce qu'il faut quand même dire, c'est que depuis le
11 septembre 2001, les USA ont imposé au monde, y compris à la Russie, leur
système de sécurité dans les avions, par exemple au niveau du fichage des
passagers. Il y a d'année en année un contentieux entre l'UE et les Américains
ces derniers voulant pouvoir rentrer dans les ordinateurs de l'UE pour savoir
qui voyage. Vous voyez aussi le merveilleux outil de fichage pour la NSA et la
CIA. Cette procédure qui existe dans les avions, c'est elle qui a permis le
crash français. De quoi s'agit-il? Si vous avez beaucoup voyagé avant 2011, il
était courant que la porte de la cabine soit ouverte, même les enfants
pouvaient rentrer dedans. C'est fini depuis! Les pilotes sont barricadés dans
la cabine, il y a un système de digicode pour entrer que possède les copilotes
mais pas, paraît-il, les hôtesses. Tout cela est très bien sauf dans un cas
similaire. Il y a un deuxième système de sécurité qui a été imposé par les
Américains: à l'intérieur de la cabine, en cas de détournement, il y a un
système de verrouillage. C'est un espèce de bouton panique utilisée dans
certaines banques ou dans certaines maisons. Vous switchez le bouton et à
partir de ce moment-là le digicode ne fonctionne plus et la porte qui est
blindée ne peut plus être forcée. C'est ce qui pourrait expliquer le crash dans
sa version officielle. A partir du moment où une personne se trouve seule à
l'intérieur du cockpit où elle a basculé le swit, plus personne ne peut
rentrer.
Le problème, c'est que le monde entier s'est habitué
à danser au son de la musique américaine en matière de sécurité aérienne et
dans d'autres domaines. Il se fait aujourd'hui qu'il arrive d'en payer le prix
amer ».
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