David Clarke,
un ufologue britannique sceptique, vient de publier un nouveau livre. Dans cet
ouvrage, il se consacre à la fascination que portait le président Américain
Ronald Reagan au phénomène OVNI.
D’ailleurs l’ancien chef d’Etat glissait fréquemment des références à ce sujet dans
ses discours officiels …
David Clark est un ancien
journaliste qui se consacre aujourd’hui à l’une de ses passions, les OVNI. Dans
son nouveau livre intitulé « How UFOs
Conquered the World: The History of a Modern Myth » (« Comment les OVNIs ont conquis le monde :
Histoire d’un mythe moderne »), il explique que depuis 1947,
c'est-à-dire avec l’invention du mot « soucoupe volante », du crash
de Roswell, et la rencontre de Kenneth Arnold, les OVNI sont devenus
extrêmement populaires jusqu’à intéresser les plus hautes strates de la
société.
Jimmy Carter, 39ème
président des Etats-Unis (de 1977 à 1981), fut le premier et le seul chef de
l’Etat à admettre publiquement avoir observé un OVNI. Seulement ce qu’on a
tendance à oublier c’est que successeur, Ronald Reagan, était littéralement
fasciné par le sujet.
Pour preuve,
l’écrivain a rapporté un grand nombre d’anecdotes dont certaines étaient déjà
connues sur grand public. Ainsi, en 1985, au cours d’un sommet à Genève (en
Suisse), Ronald Reagan proposa à son confrère de l’URSS, Gorbatchev, de
collaborer en cas d’invasion extraterrestre.
A la fin de
son mandat, le président avait l’habitude de glisser des références sur les
aliens dans ses discours. Colin Powell, son conseiller à la sécurité nationale
entre 1987 et 1989, avait pris l’habitude d’y supprimer toutes les références à
une éventuelle « menace alien ».
D. Clarke
certifie que l’obsession de Reagan pour les OVNI provenait essentiellement de
sa passion pour le cinéma (il fut acteur plus jeune) et pour le film intitulé «
Le jour où la Terre s’arrêta » le
chef d’œuvre réalisé par Robert Wise et sorti en 1951. Ce film parle de
l’arrivée sur notre planète d’une civilisation extraterrestre souhaitant
convaincre l’humanité de renoncer aux armes nucléaires :
« Pour une génération qui vivait dans la peur
de la bombe, ce message de paix venu des étoiles délivré par des anges
technologiques était une alternative séduisante à l’équilibre angoissant de la
guerre froide ».
En 1982,
Reagan invita même Steven Spielberg à la Maison Blanche pour une projection
privée du film « E.T. »,
dont il était un grand fan :
« Nancy et moi tenons à vous dire combien nous
avons apprécié ‘ET’ qui est vraiment un classique du cinéma. Il faut vous
féliciter pour votre formidable travail… »
Pour ce grand
sceptique, l’engouement pour le phénomène OVNI tient essentiellement du succès
des films de science-fiction traitant de ce sujet comme il l’explique dans le Guardian :
« Les OVNIs constituent avant tout un phénomène
social et culturel. »
Bien que D.
Clarke ne l’évoque pas dans son livre, il est de notoriété public que Reagan a
vu des OVNI à deux reprises.
La seconde des
observations, la seule qui soit véritablement documentée, se serait produite en
1974. Ce jour-là, Reagan, alors gouverneur de Californie, était à bord d’un
avion, lorsqu’il a vu quelque chose d’extraordinaire :
« En regardant par le hublot, j’ai vu une
lumière blanche. Elle zigzaguait autour de l’avion. J’ai rejoint le pilote dans
le cockpit et je lui ai demandé ‘Vous aviez déjà vu ça avant?’. Il était sous
le choc et il m’a répondu: ‘non’. Nous l’avons suivi pendant plusieurs minutes,
puis, à notre plus grande surprise, c’est parti d’un coup dans le ciel à toute
vitesse. »
Le futur
président raconta cette folle histoire à Norman
C. Millar, chef du bureau de Washington du Wall Street Journal et
rédacteur en chef du Los Angeles Times. Ce dernier commente :
« Ronald Reagan me racontait cette observation
avec fougue mais soudain il s'est souvenu qu'il parlait à un journaliste. Son
visage s'est fermé et il est passé à un autre sujet. »
Bill Paynter,
la personne qui pilotait l’avion au moment des faits, confirme :
« Nous n’avons pas rédigé de rapport parce
qu’à l’époque si on racontait qu’on avait vu un OVNI on passait pour un dingue.
»
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