lundi 22 juin 2015

Le Paradis existe selon un neurochirurgien d’Harvard



La vie après la mort et l’existence de l’âme sont deux des questions qui passionnent depuis la nuit des temps l’ensemble de l’humanité. Dans le monde entier, un nombre incalculable de personnes ont vécu des expériences de mort imminente prouvant certains écrits religieux. Souvent ces dernières sont réfutées ou même moquées par les médecins. Seulement, un célèbre neurochirurgien a affirmé avoir vu le Paradis au cours d’un coma.

Le Docteur Eben Alexander est neurochirurgien depuis 25 ans. Le scientifique, respecté par ses pairs, a été formé à la prestigieuse Université de Harvard, aux Etats-Unis. Jusqu’à récemment, il ne croyait pas du tout à l’existence d’un esprit non physique, aussi appelé « âme ». Quant à l’au-delà, il était persuadé, comme ses  collègues, qu’il s’agissait d’hallucinations ou le produit de l’imagination humaine.

Seulement toutes ses croyances ont été balayées après qu’il fut plongé dans le coma pendant 7 jours à la suite d’une méningite bactérienne sévère. Alors qu’il était inconscient, il aurait expérimenté un voyage dans l’au-delà ! Il y aurait vu des « espaces célestes » et d’autres « moins paradisiaques ».

Il a décidé de raconter cette expérience si réelle dans un livre publié en 2013 et intitulé « La Preuve du Paradis » (« Proof of Heaven », en anglais). Dans cet ouvrage, qui est depuis devenu un Bestseller, il affirme que notre vie sur Terre n’est qu’un test pour aider nos âmes à évoluer et à croître. Il poursuit en disant que pour que l’âme puisse progresser dans sa longue quête, elle doit agir avec amour et compassion.

Dans cet univers idyllique, il a fait plusieurs remarques. Certains d’entre elles, rejoignent étrangement d’autres victimes d’E.M.I. :

– L’expérience de l’au-delà était si « réelle » et vaste que l’expérience de la vie en tant qu’un humain sur Terre semblait un rêve artificiel en comparaison.

– Le tissu de l’au-delà était de l’AMOUR pur. L’amour dominait l’au-delà à un tel degré que la présence globale du mal était infiniment minuscule. Si vous souhaitez connaître l’Univers, connaissez l’Amour.

– Dans l’au-delà, toute communication était télépathique. Il n’y avait pas besoin de mots parlés, ni même de la séparation entre le moi et tout ce qui se passe autour de nous. Toutes les questions que vous posiez dans votre esprit obtenaient immédiatement une réponse télépathique aussi.

Il poursuit en certifiant que l’ensemble des êtres est « infiniment précieux et aimé ». Les êtres humains ne seraient ainsi jamais seuls et ils seraient constamment en sécurité. Il conclut en précisant que l’amour inconditionnel et parfait de Dieu ne néglige aucune âme.

« L’amour est, sans aucun doute, la base de tout. Pas une sorte d’amour abstrait, insondable, mais l’amour quotidien que tout le monde connaît, celui que l’on ressent en regardant notre conjoint(e) ou nos enfants, ou même nos animaux. Dans sa forme la plus pure et la plus puissante, cet amour n’est ni jaloux, ni égoïste, mais inconditionnel.

Telle est la réalité des réalités, la vérité des vérités incompréhensible et magnifique qui vit et respire au coeur de tout ce qui existe ou existera jamais, et il n’est absolument pas possible de comprendre ce que nous sommes ou qui nous sommes si nous ne connaissons pas cette vérité et si nous ne la ressentons pas profondément dans nos corps et dans toutes nos actions. »

En tant que scientifique, il a étudié si son expérience pouvait être expliquée de manière rationnelle et matérialiste. Malgré ses efforts, il n’a rien trouvé. En effet, son néocortex était totalement inactif à cause de sa maladie, ce qui écarte la grande majorité des hypothèses habituellement admises. Dans son livre, il réfute 5 explications potentielles :

1. Ce serait un « programme du tronc cérébral primitif pour soulager la douleur et la souffrance. (« argument évolutionniste » – peut-être comme un vestige de stratégies telles que faire le mort des mammifères inférieurs?). Ceci n’explique pas la nature abondante et richement interactive des souvenirs.

2. La remontée déformée de souvenirs de parties plus profondes du système limbique (par exemple, l’amygdale latérale) qui est suffisamment protégé par des enveloppes successives de l’inflammation méningée, survenant, elle, principalement à la surface du cerveau. Ceci n’explique pas la nature abondante et richement interactive des souvenirs.

3. Une décharge de DMT. La DMT, un agoniste de la sérotonine survenant naturellement provoque des hallucinations et un état de rêve. Je suis personnellement familier des expériences de drogues liées aux agonistes de la sérotonine (LSD) de mes années d’adolescence, au début des années 1970. Je n’ai eu aucune expérience personnelle avec la DMT, mais j’ai vu des patients sous son influence. La riche ultra-réalité que j’ai vécue, exigerait les capacités auditives et visuelles du néocortex comme régions réceptrices du cerveau pour y générer une expérience audiovisuelle tellement riche, telle que je l’ai vécue dans mon coma. Le coma prolongé en raison de la méningite bactérienne avait gravement endommagé mon néocortex, qui est la zone où la totalité de la sérotonine, à partir des noyaux du raphé dans mon tronc cérébral (ou la DMT, agoniste de la sérotonine) aurait eu des effets sur les expériences visuelles ou auditives. Mais mon cortex était éteint, et la DMT n’aurait pas eu de place dans le cerveau pour agir.

4. Un phénomène de redémarrage – une accumulation aléatoire de souvenirs bizarres et épars venant de vieux souvenirs dans le néocortex endommagé, ce qui pourrait se produire avec le retour du cortex dans la conscience après une panne prolongée de l’ensemble du système, comme dans ma méningite. Surtout étant donné les subtilités de mes souvenirs élaborés, cela semble hautement improbable.

5. La génération de souvenirs insolites par une voie visuelle archaïque passant par le mésencéphale, utilisée abondamment chez les oiseaux mais rarement détectée chez les humains. Ce phénomène peut être mis en évidence chez les humains aveugles au niveau du cortex, du fait du cortex occipital. Cela ne fournit aucune explication concernant l’ultra-réalité dont j’ai pu témoigner et n’explique pas non plus le fait que les expériences visuelles et auditives étaient aussi inter reliées.

Pour beaucoup d’experts, ce récit d’expérience de mort imminente est très probablement la plus crédible jamais rapportée …

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