Plusieurs scientifiques affirment que
notre civilisation est aujourd’hui en sursis. Pour ces derniers, si rien n’est
fait pour endiguer cette future extinction, l’être humain pourrait disparaître
d’ici à trente ans …
Des chercheurs de l’Université Anglia
Ruskin (au Royaume-Uni) ont récemment publié une étude, à travers le projet
« Global Ressource Observatory »
et soutenue par le Bureau des Affaires étrangères britannique. Ce travail, qui
prétend être « un appel à réfléchir »,
tente de démontrer que notre monde actuel ne peut pas survivre sans un
changement profond.
Pour ce rapport, la fin est proche
puisqu’elle surviendrait aux alentours de 2040. La principale cause de cette
catastrophe serait essentiellement due à la pénurie alimentaire. Selon ces
scientifiques, dans les années qui suivront, les prix du blé, du maïs, et du
soja seront multipliés « par quatre
par rapport aux années 2000 ». Le riz augmentera de 500%. Aled Jones,
le directeur de recherche de l’Université, s’est expliqué dans la revue « Insurge Intelligence » :
« Le
système d’approvisionnement alimentaire mondial va faire face à des pertes
catastrophiques, et entraîner une épidémie de famine puis des émeutes. »
La source de cette pénurie serait, au
départ, provoquée par de violents changements climatiques. Ainsi, des inondations,
des sécheresses, et des tempêtes décimeraient complètement des exploitations
agricoles « si nous ne changeons pas
de cap. »
Le changement climatique ne serait pas
la seule cause de cette catastrophe annoncée :
« Le
système alimentaire mondial est sous la pression chronique de répondre à une
demande sans cesse croissante. »
L’explosion démographique devra donc
être gérée avec efficacité par nos gouvernements.
La FAO (« Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture ») prévoit dans un rapport intitulé
« L’Etat de l’insécurité alimentaire
dans le monde » que la production devra nécessairement doubler d’ici
2050 afin de combler l’écart entre l’offre et la demande.
Notre monde court il à la
catastrophe ? L’avenir nous le dira …
Photo
:
le siège de la FAO, à Rome (Lalupa /
Wikimédia)
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