Des
internautes ont trouvé la preuve de la présence de systèmes de missiles sol-air Bouk-M1 au sein de
l'armée ukrainienne au moment du crash du Boeing 777 malaisien.
Des
utilisateurs de Twitter ont trouvé sur le site du ministère ukrainien de la
Défense une information prouvant le transfert à l'armée ukrainienne de systèmes
sol-air Bouk-M1 un mois avant le crash du Boeing 777 malaisien, annonce lundi
un correspondant de Sputnik.
Les
internautes ont retrouvé sur le site du ministère ukrainien de la Défense un
communiqué daté du 6 juin contenant une description détaillée du transfert à
Kharkov, contrôlée par les militaires ukrainiens, de missiles Bouk-M1 destinés
à être réparés.
Auparavant, un
conseiller du président ukrainien Piotr Porochenko avait démenti les
informations sur la présence de systèmes Bouk-M1 au sein des forces armées le
17 juillet 2014, jour du crash de l'avion malaisien.
La semaine
dernière, le consortium de défense antiaérienne russe Almaz-Anteï a publié un
rapport indiquant qu'un missile Bouk 9М38-М1 a selon toute vraisemblance
causé la catastrophe, sans exclure d’autres hypothèses. Ce modèle, utilisé par
l’armée ukrainienne, aurait été tiré depuis un territoire alors contrôlé par
les militaires ukrainiens. Les forces armées russes utilisent les missiles Bouk
de version 9M37, tandis que les missiles Bouk 9М38-M1 ne sont plus fabriqués en
Russie depuis 1999. En 2005,
l'Ukraine disposait de 991 missiles 9М38-М1.
Le Boeing 777
de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15
membres d'équipage à bord s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de
Donetsk (sud-est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. L'appareil volait à
10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont accusé les insurgés du
Donbass d'être à l'origine du crash. Ces derniers ont pour leur part affirmé ne
pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
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