dimanche 28 juin 2015

Des cultures avancées dans des peintures préhistoriques


La grotte de la Marche, située dans le département de la Vienne (dans le Centre-Ouest de la France), est célèbre pour ses très nombreuses représentations datées de plus de 14 000 ans. Ce qui est intriguant dans cette affaire, c’est que certaines d’entre elles nous montrent des êtres humains très évolués …

Cette grotte mondialement célèbre a été découverte en 1914 par H. Lavergne. Ce n’est que quelques années plus tard, que des chercheurs reconnus ont révélé que plusieurs peintures montraient des hommes ayant des cheveux courts, portant une barbe entretenus ou des vêtements sur mesure, ou encore faisant de l’équitation.

Bien évidemment, ces images authentifiées en 2002 et réalisées en des temps préhistoriques sont bien loin de nos connaissances sur le style de vie des hommes préhistoriques.

Des chercheurs renommés comme Michael Rappenglueck de l’Université de Munich insistent sur le fait que ces artefacts ne devraient pas être ignorés par la communauté scientifique souvent réticente à ce genre de choses.

Cet homme a longuement étudié les connaissances astronomiques que possédait l’être humain à l’époque du Paléolithique. Il explique :

« Depuis quelques années, il y a une couverture plus large des médias (sous forme de journaux, de documentaires télévisés, de sites web et de programmes de planétarium) pour sensibiliser à la proto-astronomie (ainsi qu’aux proto-mathématiques et à d’autres proto-sciences) de la période paléolithique ».

Plusieurs pierres provenant de cette grotte sont aujourd’hui exposées au grand public au Musée de l’Homme à Paris, en France. Hélas, celles qui nous montrent sans ambiguïté une une culture et une pensée très avancées par rapport à cette époque si reculée sont cachées au grand damne des passionnés.

Mais les peintures de cette grotte ne sont pas uniques au monde. Au 19ème siècle, dans plusieurs lieux en Europe, il a été découvert des peintures de plus de 30 000 ans qui ont sérieusement et profondément remis en question notre compréhension de la préhistoire.

Face à ce mutisme généralisé, l’un des plus éminents préhistoriens français, Emile Cartailhac, a affirmé que ces peintures, si dérangeantes, étaient authentiques avant de tenter de sensibiliser ces collègues sur l’importance de ces dessins.

La première fois que de telles peintures rupestres ont été découvertes, c’était en 1879. Cette année-là, Don Marcelino Sanz de Sautuola, un noble espagnol, et sa fille Maria tombèrent, dans la grotte d’Altamira, sur des dessins plutôt sophistiqués …

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