La grotte
de la Marche, située dans le département de la Vienne (dans le Centre-Ouest
de la France), est célèbre pour ses très nombreuses représentations datées de
plus de 14 000 ans. Ce qui est intriguant dans cette affaire, c’est que
certaines d’entre elles nous montrent des êtres humains très évolués …
Cette grotte mondialement célèbre a été
découverte en 1914 par H. Lavergne. Ce n’est que quelques années plus tard, que
des chercheurs reconnus ont révélé que plusieurs peintures montraient des
hommes ayant des cheveux courts, portant une barbe entretenus ou des vêtements
sur mesure, ou encore faisant de l’équitation.
Bien évidemment, ces images
authentifiées en 2002 et réalisées en des temps préhistoriques sont bien loin
de nos connaissances sur le style de vie des hommes préhistoriques.
Des chercheurs renommés comme Michael Rappenglueck de l’Université
de Munich insistent sur le fait que ces artefacts ne devraient pas être
ignorés par la communauté scientifique souvent réticente à ce genre de choses.
Cet homme a longuement étudié les
connaissances astronomiques que possédait l’être humain à l’époque du
Paléolithique. Il explique :
« Depuis
quelques années, il y a une couverture plus large des médias (sous forme de
journaux, de documentaires télévisés, de sites web et de programmes de
planétarium) pour sensibiliser à la proto-astronomie (ainsi qu’aux
proto-mathématiques et à d’autres proto-sciences) de la période paléolithique
».
Plusieurs pierres provenant de cette
grotte sont aujourd’hui exposées au grand public au Musée de l’Homme à
Paris, en France. Hélas, celles qui nous montrent sans ambiguïté une une
culture et une pensée très avancées par rapport à cette époque si reculée sont
cachées au grand damne des passionnés.
Mais les peintures de cette grotte ne
sont pas uniques au monde. Au 19ème siècle, dans plusieurs lieux en
Europe, il a été découvert des peintures de plus de 30 000 ans qui ont
sérieusement et profondément remis en question notre compréhension de la
préhistoire.
Face à ce mutisme généralisé, l’un des
plus éminents préhistoriens français, Emile
Cartailhac, a affirmé que ces peintures, si dérangeantes, étaient
authentiques avant de tenter de sensibiliser ces collègues sur l’importance de
ces dessins.
La première fois que de telles peintures
rupestres ont été découvertes, c’était en 1879. Cette année-là, Don Marcelino
Sanz de Sautuola, un noble espagnol, et sa fille Maria tombèrent, dans la
grotte d’Altamira, sur des dessins plutôt sophistiqués …
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