lundi 1 décembre 2014

Des scientifiques auraient trouvé le secret de l’éternelle jeunesse


Vivre jusqu'à 120 ans sans vieillir : cette perspective s’ouvre pour l'humanité grâce au médicament créé par des biologistes russes. A l'Université d’Etat de Moscou (MGU), on a testé un nouvel antioxydant qui permet de ralentir considérablement le processus du vieillissement et de prolonger la jeunesse.

Un des aïeuls de l'humanité, le personnage biblique Mathusalem, a vécu 969 années nous dit la Bible. Pour les gens ordinaires, une telle longévité est peu probable. Le record de longévité aujourd'hui est de 122 ans. Ce chiffre peut servir de repère, trouvent les créateurs du nouveau médicament. Le chercheur principal de la faculté biologique de l'Université de Moscou Maxime Skoulatchev raconte :

« Les menus endommagements qui s'accumulent dans notre organisme avec l'âge, n’ont pas lieu à cause des processus fortuits - nous nous intoxiquons nous-mêmes avec des substances nuisibles que nous synthétisons. Ces substances s'appellent les radicaux libres. On le sait depuis longtemps mais on croit qu'ils pénètrent dans l'organisme de l’extérieur. Mais en réalité, nous les produisons nous-mêmes. »

Les radicaux libres se forment dans des cellules spéciales – les mitochondries. C’est là que les substances nutritives sont brûlées dans l'oxygène dans l'organisme de l’homme, en nous assurant l'énergie. Cependant, les mitochondries ont un côté négatif : elles dépensent une partie de l'oxygène pour la synthèse des radicaux libres. C’est sur cela qu’est dirigée l'action de la nouvelle préparation, souligne le chercheur.

« Nous avons inventé une substance qui pénètre à l'intérieur de la mitochondrie avec une grande précision, à un nanomètre près, et "attrape" là les radicaux libres pour les neutraliser. C'est l’antioxydant nommé SKQ. Pour la première fois, nous l’avons synthétisé en 2005. Et depuis ce temps-là, nous l’étudions. »

La préparation a subi des tests sur des souris, des rats et des chiens. Les expériences ont donné un résultat sûr – chez les animaux auxquels on l'introduisait, le développement des signes du vieillissement se ralentissait, il n'y avait pas de ce qu’on appelle « les maladies séniles » : la cataracte, le glaucome et même la maladie d'Alzheimer. Et bien qu’il n’y ait pas jusqu'à présent de réponse univoque sur les raisons de la débilité sénile, les biologistes de l’Université de Moscou sont sûrs que les radicaux libres y sont pour quelque chose. C'est pourquoi l’antioxydant créé par eux peut servir, au moins, de mesure prophylactique – protéger les cellules nerveuses contre les dommages. Cependant, ce qui est bon pour un animal ne convient pas toujours à l’homme.

Au dire de Maxime Skoulatchev, tous les médicaments testés avec succès sur les animaux n’aident pas les humains. La préparation créée par son équipe doit passer les essais cliniques sur des patients en 2015. Alors, on saura si la boisson magique est efficace – l’antioxydant sera produit sous forme d’une solution pour l'ingestion. À propos, dans les pharmacies, il y a déjà une version ophtalmologique du médicament – des gouttes pour les yeux. La préparation est approuvée par le Ministère de la Santé publique, elle a été testée avec succès sur les malades souffrant d’une cataracte ou d'autres maladies des yeux. Les savants soulignent que leur but est de multiplier non simplement le nombre d’années vécues, mais aussi de prolonger la jeunesse et de retarder la vieillesse. « Si les premiers signes du vieillissement se manifestent à l’âge de 90–100 ans, - souligne Maxime Skoulatchev, ce sera formidable ! »

Source

Article précédent
Article suivant
Sur le même sujet

0 commentaires: