La Russie semble
se préparer activement à une Troisième
Guerre Mondiale qui serait dévastatrice pour l’ensemble de l’humanité. C’est
d’ailleurs pour cette raison que le pays a décidé de construire un bâtiment, en
plein milieu de la Sibérie, dans le but de sauver la race humaine de l’extinction.
A première
vue, cette installation de stockage a l’apparence d’une cabane en bois. Mais,
en réalité, cette dernière servira d’entrée à un gigantesque coffre-fort dans
lequel seront entreposées des graines alimentaires ainsi que des plantes rares
provenant du monde entier. L’endroit a rapidement été surnommée « l’Arche de Noé des semences ». L’objectif
final de ce projet servira à reconstruire la vie en cas d’un cataclysme
planétaire quelconque.
La totalité
des échantillons placés en cet endroit sera conservée, pendant une durée
estimée à 100 ans, grâce au froid naturel produit par le permafrost de Sibérie.
A terme, cet
endroit, appelé l’unité spéciale de
cryoconservation de Iakoutsk (considérée comme étant la ville la plus
froide de la planète), devrait accueillir 1,5 millions de graines de plantes,
de légumes, de céréales, et autres. Ces semences seront placées dans des
récipients scellés en verre.
Les scientifiques
espèrent ainsi de protéger les aliments les plus importants au cas où la vie
végétale disparaitrait suite à un changement climatique, une guerre, ou un
cataclysme inattendu.
Ce projet
pharaonique aurait un coût estimé à 227 millions de roubles (soit environ 3,3
millions d’euros).
En 2008, la
Norvège avait mise en place un projet similaire, sobrement intitulé « Svalbard ». Mais cette fois-ci, l’installation
est bien plus importante puisqu’elle deviendrait le plus grand dépôt végétal de
la planète.
Georgy Kuzmin est l’un des
principaux chercheurs à l’Institut du pergélisol de l’Académie des Sciences
de Russie. Il explique :
« Le projet n'utilise pas de machines,
d'électricité ou de gaz, il n'utilise que le froid naturel et les coûts
d'exploitation sont minimes. »
Contrairement
à son homologue norvégien, le bâtiment sera entièrement autonome puisqu’il
puisera son énergie uniquement sur l’air froid naturel.
En plus de
cela, le pergélisol de cette région du monde, la République de Sakha, ne subira
pas les éventuelles conséquences du réchauffement climatique comme nous l’explique
Nikolai Goncharov travaillant pour l'Institut
de la cytologie et de génétique à Novossibirsk :
« C'est un site éternel, respectueux de
l'environnement et qui ne peut pas être affecté par des catastrophes. »
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