mardi 9 décembre 2014

La Russie se prépare à un cataclysme planétaire


La Russie semble se préparer activement à une Troisième Guerre Mondiale qui serait dévastatrice pour l’ensemble de l’humanité. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pays a décidé de construire un bâtiment, en plein milieu de la Sibérie, dans le but de sauver la race humaine de l’extinction.

A première vue, cette installation de stockage a l’apparence d’une cabane en bois. Mais, en réalité, cette dernière servira d’entrée à un gigantesque coffre-fort dans lequel seront entreposées des graines alimentaires ainsi que des plantes rares provenant du monde entier. L’endroit a rapidement été surnommée « l’Arche de Noé des semences ». L’objectif final de ce projet servira à reconstruire la vie en cas d’un cataclysme planétaire quelconque.

La totalité des échantillons placés en cet endroit sera conservée, pendant une durée estimée à 100 ans, grâce au froid naturel produit par le permafrost de Sibérie.

A terme, cet endroit, appelé l’unité spéciale de cryoconservation de Iakoutsk (considérée comme étant la ville la plus froide de la planète), devrait accueillir 1,5 millions de graines de plantes, de légumes, de céréales, et autres. Ces semences seront placées dans des récipients scellés en verre.

Les scientifiques espèrent ainsi de protéger les aliments les plus importants au cas où la vie végétale disparaitrait suite à un changement climatique, une guerre, ou un cataclysme inattendu.

Ce projet pharaonique aurait un coût estimé à 227 millions de roubles (soit environ 3,3 millions d’euros).

En 2008, la Norvège avait mise en place un projet similaire, sobrement intitulé « Svalbard ». Mais cette fois-ci, l’installation est bien plus importante puisqu’elle deviendrait le plus grand dépôt végétal de la planète.

Georgy Kuzmin est l’un des principaux chercheurs à l’Institut du pergélisol de l’Académie des Sciences de Russie. Il explique :

« Le projet n'utilise pas de machines, d'électricité ou de gaz, il n'utilise que le froid naturel et les coûts d'exploitation sont minimes. »

Contrairement à son homologue norvégien, le bâtiment sera entièrement autonome puisqu’il puisera son énergie uniquement sur l’air froid naturel.

En plus de cela, le pergélisol de cette région du monde, la République de Sakha, ne subira pas les éventuelles conséquences du réchauffement climatique comme nous l’explique Nikolai Goncharov travaillant pour l'Institut de la cytologie et de génétique à Novossibirsk :


« C'est un site éternel, respectueux de l'environnement et qui ne peut pas être affecté par des catastrophes. »

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