samedi 13 décembre 2014

La pollution ferait baisser le quotient intellectuel des enfants


Des chercheurs américains ont découvert qu’une exposition prolongée aux phtalates chez le fœtus avait des conséquences gravissimes sur l’intelligence du futur enfant. Ce produit chimique, déjà accusé de « détruire la testostérone », continue de faire l’objet de grandes controverses.

Des scientifiques de l’Université de Columbia (à New York) ont découvert que les embryons exposés excessivement au dibutyle (DnBP) et au dedisobutyle (DiBP) avaient, en moyenne, un QI inférieure à la moyenne nationale. Et pourtant ces deux produits sont extrêmement utilisés dans l’industrie. Ainsi, les vinyles, certains rouges à lèvres, la laque pour les cheveux, les vernis à ongles ou encore les savons sont fabriqués avec.

En 2009, les Etats-Unis avaient déjà interdit plusieurs phtalates dans la fabrication des jouets ou d’autres articles destinés aux enfants. Toutefois, à ce jour, aucune prévention n’a été faite auprès des femmes enceintes.

Pour parvenir à un tel résultat, les scientifiques ont réalisé une étude en suivant 328 femmes et leurs progénitures, vivant à New York et dont les revenus étaient modestes. Ils ont ensuite mesuré la quantité de quatre phtalates dans les urines des futures mamans (DnBP, DiBP, di-2-ethylhexyle et le diéthyle).

Quelques années plus tard, lorsque les enfants avaient sept ans, les chercheurs ont mesuré leur QI. Et là, ils découvrirent des résultats surprenants. En effet, celles et ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées de phtalates DnBP et DiBP avaient, en moyenne, un quotient intellectuelle inférieur à 6,6 à 7,6 points plus bas que d’autres qui n’avaient été exposés que faiblement.

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