dimanche 11 novembre 2018

Les Hommes en noir nous veulent-ils du bien ?


Il y a quelques semaines, le journaliste Nick Redfern prenait la parole lors de la Texas Bigfoot Conference qui se tenait à Jefferson, au Texas.

Pendant la pause de midi, une femme est venue à sa rencontre et lui a posé une question intéressante. Elle avait une théorie et elle voulait en discuter. La jeune femme avait lu tous les livres du journaliste sur le phénomène des Men in Black (ou « Hommes en noir », en français). Sa question était la suivante : « Est-il possible que les Hommes en noir puissent vraiment être de bonnes personnes, nous protégeant du phénomène OVNI ? »

C'est un scénario qui donne à réfléchir. et un qui, certes, apparaît occasionnellement. Elle avait établi un parallèle avec ce qui se passe lorsque nous prenons nos animaux de compagnie pour aller voir le vétérinaire.

L’ufologue explique :

« La plupart des gens qui ont déjà possédé un animal de compagnie et qui ont dû l'emmener chez le vétérinaire savent que, très souvent, nos amis à fourrure se retrouvent dans un état de stress total et même de peur lorsqu'ils réalisent où ils vont. Je me souviens comment, quand j'habitais au Royaume-Uni, ma chienne Susie (une Cairn Terrier qui a vécu jusqu'à l'âge de 18 ans) tremblait lorsqu'elle devait aller se faire vacciner. En fait, elle commençait à trembler dès que je me trouvais sur le parking du cabinet du vétérinaire. La raison en était simple : c’était un petit chien qui n’avait pas beaucoup de muscle. De ce fait, ça lui faisait mal quand elle était piquée par cette aiguille. Alors, elle a associé le vétérinaire à la douleur. Mais, en réalité, le vétérinaire l'aidait réellement. Bien sûr, essayer d'expliquer ça à Susie n'a pas fonctionné du tout ! J'ai essayé, cependant. »

« Est-il possible que quelque chose de semblable à cela se passe avec les hommes en noir ? C'est la question qui m'a été posée. Eh bien, je ne suis pas convaincu (pour le moment…), mais un cas raisonnable pourrait démontrer que ce scénario pourrait bien être le bon. Par exemple, je connais plusieurs personnes dont l'intérêt pour le sujet des OVNIS, au fil du temps, est passé d'un intérêt à une obsession à part entière. La paranoïa s'est installée. Ils consacraient toute leur existence à creuser le problème des OVNI, presque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. S'amuser ou sortir avec des amis, était devenu le cadet de leurs soucis. J'ai même vu des vies de couple estropiées et ruinées par l'ufologie - et je n'exagère pas quand je dis cela. Nous parlons de maladie mentale, de divorce et même d'une tentative de suicide de type appel à l'aide. Heureusement, cela n'arrive pas tout le temps, mais cela arrive parfois. »

« Il y a quelque chose dans le sujet OVNI qui, de temps en temps, semble provoquer de la négativité, de la paranoïa et parfois à un degré grave. C’est la raison pour laquelle je travaille strictement du lundi au vendredi de 9h à 17h (en commençant occasionnellement à 8h si je regarde la télé…) et je garde les soirées et les week-ends uniquement pour passer du bon temps (football, bière, musique forte, etc.). Cet équilibre est un facteur important. Parfois, cependant, en ce qui concerne les OVNIS, l’équilibre est insignifiant et la manie s'installe. Les Hommes en noirs en sont-ils conscients ? Et, dans l’affirmative, essaient-ils de nous avertir des dangers potentiels de s’intéresser à l’ufologie ? »

Il est intéressant de noter que le premier homme qui a popularisé le phénomène des Hommes en noir au début des années 50, Albert Bender, était quelqu'un qui a beaucoup souffert de son intérêt pour le mystère des OVNIS. Bender était une personne inhabituelle : il vivait dans le grenier de la maison de son beau-père à Bridgeport, dans le Connecticut. Il l'a convertie en une sorte de « chambre des horreurs ». Il a commencé à plonger dans le monde surnaturel, allant même jusqu'à créer un « autel » dans le grenier, comme un moyen pour communiquer avec des entités surnaturelles. Son obsession pour les OVNI s’est accrue. À l'âge de trente ans, Bender avait développé une peur irrationnelle et accablante d'être atteint d'un cancer. Le livre de Bender publié en 1962 et intitulé Flying Saucers and the Three Men, révèle qu’il souffrait manifestement d’un trouble obsessionnel compulsif. Tout devait être exactement à sa place. Bender se sentait bouleversé et frustré s'il arrivait que quelqu'un déplace quelque chose dans sa chambre, même légèrement. Et puis les Hommes en noir se sont immiscés dans sa vie.

Au plus fort de ses recherches, Bender a reçu la « visite » de trois mystérieux Men in Black portant un chapeau chez lui à Bridgeport. Pendant un moment, il ignora (ou tenta d'ignorer) les ordres de ces hommes d’abandonner ses recherches sur l’ufologie. Enfin, et peu de temps après, Bender décida de laisser de côté ce domaine qui le passionnait tant. Après cela, la peur du cancer chez Bender a disparu. Il a eu une petite amie, qui est vite devenue sa femme. Il est mort en 2016, à l’âge de 94 ans. Sa vie prit une tournure heureuse lorsqu’il décida de suivre les ordres de ces trois étranges visiteurs.

« L’affaire Bender n’est que l’une des nombreuses affaires qui comportaient un aspect tragique et traumatisant et qui impliquait une personne qui était tombée dans un état de paranoïa parce qu’elle n’avait pas trouvé un juste équilibre dans sa vie. Mais, le MIB est arrivé et, voilà, la vie de Bender est vite devenue plus belle»

Les Hommes en noir veulent-ils réellement protéger certaines personnes de leurs propres démons. Cette théorie vaut la peine d’être creuser. A l’heure actuelle, la plupart des ufologues pensent que ces énigmatiques personnes ne sont là que pour empêcher les témoins d’OVNI de trop parler en les menaçant ouvertement.

Par ailleurs, nul ne sait avec certitude si les Hommes en noir sont réellement des êtres humaines ou bien des extraterrestres …

Source
https://mysteriousuniverse.org/2018/11/men-in-black-are-they-really-the-good-guys/, 10 novembre 2018

Article précédent
Article suivant
Sur le même sujet

0 commentaires: