dimanche 30 novembre 2014

Arme secrète d'Hitler : l'arme allemande de l'Apocalypse


Le projet Manhattan est-il un plagiat américain fondé sur les recherches des scientifiques du Troisième Reich ? De nombreux chercheurs posent actuellement cette question, mettant en doute le « leadership » américain dans le domaine nucléaire.

L'examen des documents déclassifiés permet de conclure que le rôle clé dans la création de l'arme superpuissante a été joué par les services de renseignement collectant les informations de par le monde. Au premier chef, les informations provenant de l'Allemagne nazie, en enlevant des documents et en débauchant les scientifiques allemands.

Les nazis étaient les premiers à avancer dans leurs recherches atomiques. Il va de soi qu'elles étaient top secret. Le processus exigeait beaucoup d'idées, d'essais et de preuves de la part des scientifiques du Troisième Reich. Hitler a trouvé un sens particulier dans cette puissance extraordinaire encore inconnue pour l'humanité.

Les chercheurs et les autorités de la plupart des autres Etats considéraient la création de la bombe atomique comme une abstraction. Mais les secrets d'Hitler ont été dévoilés par des espions britanniques. Le 2 août 1939 Albert Einstein a envoyé une lettre au président des Etats-Unis Franklin Roosevelt pour avertir que l'Allemagne nazie était en effet capable de se doter d'une bombe atomique. Franklin Roosevelt a pris acte de l'opinion du physicien génial et le 28 juin 1941, il a signé l'ordre exécutif 8807 sur la création du Bureau de recherches et de développement scientifiques.

Quand les scientifiques ont confirmé que l'uranium pouvait être utilisé pour la création d'une arme superpuissante, le projet Manhattan a été lancé aux Etats-Unis en septembre 1943. Il a réuni des chercheurs d'Allemagne, de Grande-Bretagne, d'Europe, du Canada et des Etats-Unis au sein d'une équipe internationale. Le docteur ès sciences techniques Igor Ostretsov rappelle :

« L'Allemagne possédait d'importantes réserves d'uranium. Celles-ci sont tombées dans les mains des Etats-Unis. En outre, le programme américain se déroulait mieux que les autres notamment grâce au génie du physicien allemand illustre Werner Heisenberg. Les progrès du projet Manhattan aux étapes initiales témoignent que les Américains possédaient des informations supplémentaires. Ces informations ne pouvaient provenir que de l'Allemagne ».

Albert Einstein a dit plus tard que sa participation à la création de la bombe nucléaire se réduisait à un seul acte : l'envoi d'une lettre au président Roosevelt. Il prenait conscience de la menace de telles découvertes. Le directeur adjoint de l'Institut des Etats-Unis et du Canada de l'Académie des sciences de Russie Valeri Garbouzov estime que la démarche d'Einstein tient à sa compréhension de la probabilité que les nazis seront les premiers à se doter d'une bombe nucléaire :

« Einstein voyait plus loin que ses contemporains. Il a décidé d'écrire à Roosevelt sur la menace que recelait cette arme. Il écrivait que les paramètres de cette arme étaient incomparables à ceux des armes conventionnelles. Il a parlé de l'irradiation, des effets à long terme et du changement radical du caractère de la guerre. Et il avait, certes, raison ».

Le volet scientifique du projet Manhattan était dirigé par le remarquable physicien américain Robert Oppenheimer. C'est lui qui est devenu le « père de la bombe atomique ».
Trois bombes ont été créées dans le cadre du projet. La bombe à l'uranium Little Boy a été larguée le 6 août 1945 sur la ville japonaise d'Hiroshima et la bombe au plutonium Fat Man a détruit le 9 août 1945 Nagasaki.

Ainsi Hitler n'est pas parvenu à créer le premier l'arme nucléaire. Si cela avait eu lieu, le monde d'aujourd'hui aurait été évidemment différent.

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