Depuis
plusieurs mois déjà, un mystérieux objet
spatial d’origine russe gravite autour de notre planète. L’objectif de cet
engin, non officiellement reconnu par la Russie, demeure inconnu ce qui
inquiète grandement la NASA. En effet, selon de récentes théories, il serait
capable de détruire les engins spatiaux, tels que des satellites.
C’est le site
Internet du Financial Times qui a révélé cette rocambolesque affaire. Selon
lui, en mai 2014, la Russie aurait mis en orbite un objet sans en avertir les
agences spatiales du monde entier. Au départ, lorsqu’il fut pour la première
fois repéré, beaucoup pensèrent qu’il s’agissait simplement d’un inoffensif débris
spatial issu de la mise en orbite de trois satellites militaires de
communication.
Mais cette
théorie s’est effondrée au cours des dernières semaines. En effet, après avoir
effectué des manœuvres très complexes alors qu’il se trouvait au milieu d’autres
débris, des astronomes amateurs ont rapidement songé qu’il pouvait s’agir, en
réalité, d’un véritable satellite, scientifiquement appelé « Object 2014-28E ».
Depuis tout le
monde s’interroge sur l’utilité de cet objet. Le Washington Post a
évoqué plusieurs théories toutes plus pertinentes les unes que les autres :
nettoyer les déchets spatiaux, réparer des satellites existants, ou, plus inquiétant,
attaquer ou hacker d’autres satellites.
En 2010, le
directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos affirmait que son pays
développait des satellites d’inspection et d’attaque, 24 ans après la fin de la
guerre froide. Patricia Lewis, spécialiste du centre de recherche
britannique Chatham House, explique :
« Il serait étrange que l’espace reste le seul
domaine sur lequel les militaires ne mettraient pas là. Les cyber-attaques sur
les satellites sont déjà une réalité : la semaine dernière, des pirates liés au
gouvernement chinois ont infiltrés des satellites météorologiques américains.
»
La Russie se
préparerait-elle à se lancer dans une inédite guerre spatiale ? C’est fort
possible. Quoi qu’il en soit, l’armée française a déclaré qu’elle suivait de
très près l’évolution de ce bolide ...
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