jeudi 20 novembre 2014

Verra-t-on des mammouths vivants en Arctique ?


Les chercheurs russes ont l'intention d'essayer de cloner le mammouth. L'expérience prend le départ au début de 2015. Les spécialistes chercheront à faire réapparaitre les anciens habitants de la Terre à la base des restes de l'animal bien conservés. Ils ont été découverts dans les glaces éternelles des îles de Novossibirsk il y a une année et demie.

La plus importante étape du clonage, c’est la recherche des cellules vivantes. Jusqu'à présent, on n’en trouvait pas dans les nombreux restes des animaux. Cependant, le mammouth des îles de Novossibirsk donne de l'espoir aux scientifiques. Les restes de l'animal avaient des conditions idéales pour la conservation : le mammouth était tombé dans une fosse remplie d'eau qui a gelé et la glace n’a jamais fondu. La chair est de couleur rouge, le sang s'est conservé dans la glace, a expliqué à La Voix de la Russie le directeur du Musée du mammouth de l'université fédérale de nord-est Semion Grigoriev. D'ailleurs, au dire du savant, il ne faut pas s’attendre aux résultats rapides.

« Dans l'immédiat, il ne faut pas s'attendre à ce que les mammouths courront à travers l’Arctique. Si nous trouvons une cellule vivante, apparaîtront les problèmes suivants – tels que la compatibilité de l'ADN du mammouth et de l'éléphant indien. Probablement, ce sont les représentants des différentes couches. Dans ce cas, le clonage sera impossible. »

Les chercheurs sud-coréens sont les partenaires des Russes dans cette expérience unique. Ils ont une grande expérience du clonage des animaux domestiques, en particulier, des chiens. Et en 2011, ils ont obtenu des clones d’un loup et d’un coyote. En Sibérie, un de ces jours, le laboratoire mixte commencera le travail : le local est octroyé par l'université Russe de nord-est, et l'équipement - par la partie coréenne. Ni les Coréens, ni les Russes ne posent devant eux la tâche de la renaissance des mammouths sibériens. Il faut cloner pour cela au moins 30 différents animaux ce qui est tout à fait irréaliste. Si on réussit à en reconstituer au moins un, ce sera une sensation et une chance immense, explique Semion Grigoriev.

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