mardi 3 novembre 2015

Attentat contre de Gaulle : VGE impliqué ?



Un homme, qui a participé à l'attentat contre Charles de Gaulle au mois d'août 1962, assure que Valéry Giscard d'Estaing, qui fut président de la République entre 1974 et 1981, avait donné des informations cruciales aux tireurs. Ces données auraient pu coûter la vie au général.

Le 22 août 1962, le général de Gaulle était à l'intérieur de sa voiture (une Citroën DS19) en compagnie de son épouse. Ils se rendaient à l'aérodrome de Villacoublay. Alors qu'ils traversaient un carrefour au Petit-Clamart, plusieurs balles frappèrent violemment le cortège constitué d'une multitude de voitures. Quelques mètres plus loin, d'autres tireurs l'attaquèrent. Au total, environ 150 cartouches furent tirées et une balle passa même à quelques centimètres du président.

Malgré les années qui ont passé, personne ne sait comment les tireurs ont pu connaître aussi précisément la trajectoire qu'allait emprunter le convoi.

Cette attaque était menée par le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, membre de l'OAS (« Organisation de l'Armée Secrète »), un groupuscule partisan de l'Algérie française. 12 hommes l'accompagnaient. Lajos Marton, un ancien officier hongrois et participant à l'opération, est le seul survivant de cet évènement. Il a dévoilé que l'OAS avait des taupes au plus haut niveau de l’État, à l'Elysée. Parmi eux, se trouvait le responsable de la sécurité du président, Jacques Cantelaube. Il précise :

« On nous a dit au début: il y a quelqu'un qui assiste à tous les conseils de ministres. Et par la suite, ils nous ont dit: 'Ce n'est autre que Giscard d'Estaing'. »

« On n'était pas des kamikazes. Mais on était prêts à mourir ce jour-là. »

Déjà à l'époque des faits, Valéry Giscard d'Estaing avait été pointé du doigt par Bastien-Thiry. Le livre « Nostalgérie », écrit par l'historien Alain Ruscio, raconte :

« M. Giscard d'Estaing dès cette époque, était inscrit à l'OAS dans l'un de ses réseaux, sous le numéro 12B. »

Le chercheur poursuit :

« A un certain moment, on dit que Giscard a envisagé de faire un procès et que le Garde des sceaux de l’époque, Jean Foyer, l’en a dissuadé. Alors s’il l’a dissuadé et si effectivement Giscard n’a pas fait ce procès, c’est qu’effectivement il risquait peut-être d’être plutôt sur la sellette. »

VGE est-il directement impliqué dans cet attentat manqué qui a choqué la France entière ? De Gaulle a-t-il été la victime d'un complot mené secrètement par ses plus proches collaborateurs ?

Malgré de nombreuses tentatives, VGE a toujours refusé de répondre aux questions des historiens à ce sujet ...

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