lundi 1 juin 2015

Un réacteur nucléaire de 2 milliards d’années en Afrique


En Afrique, il se trouve un immense gisement d’uranium dont les morceaux auraient subi une soudaine fission nucléaire, il y a environ deux milliards d’années. Selon de récentes théories et de nouvelles preuves, cette opération aurait été faite volontairement par une civilisation très évoluée …

En 1972, un ouvrier de la centrale de traitement du combustible nucléaire située à Oklo, au Gabon a découvert quelque chose de plutôt suspect alors qu’il analysait l’uranium provenant d’une source naturelle. L’uranium en question était composé de trois isotopes :

Uranium 238 : le plus abondant
Uranium 234 : le plus rare
Uranium 235 : le plus convoité puisqu’il est le seul possible à provoquer une réaction en chaîne nucléaire.

Habituellement, et même systématiquement, lorsque de l’uranium est découvert à l’état naturel (que ce soit sur Terre ou sur la Lune), l’uranium 235 ne compose que 0,720% du total. Or, dans les échantillons récupérés puis analysés au Gabon, il n’était que de 0,717%.

Cette petite différence est loin d’être anodine pour les scientifiques. C’est d’ailleurs ce qui les a poussés à diligenter une enquête. Et de nombreux chercheurs venus du monde entier se sont rendus sur place pour comprendre cette anomalie impossible.

En effet, rapidement certains ont suggéré que ce gisement si particulier était, en réalité, une centrale nucléaire souterraine dont les capacités sont de loin supérieures à tout ce que l’humanité a réussi à produire jusqu’à présent ! En continuant, leurs investigations, des chercheurs pensent que ce réacteur est daté d’environ 1,8 milliards et qu’il était encore fonctionnel il y a seulement 500 000 ans.

Cet ancien réacteur mesure plusieurs kilomètres de longueur. Malgré cela, l’impact thermique sur l’environnement s’est limité à seulement 40 mètres autour de cette mine. Les déchets nucléaires produits par ce mystérieux bâtiment sont, encore aujourd’hui, contenus dans des réservoirs naturels à même la roche.

Le plus surprenant c’est que du plutonium y fut trouvé. Or cet élément est le produit final d’une réaction nucléaire. Cela signifie que cette centrale antique était capable de contrôler une réaction nucléaire complète sans faire de dégât probant sur son environnement.

Les chercheurs ont depuis surnommé le réacteur nucléaire d’Oklo, le « réacteur nucléaire naturel ». Toutefois, le fait qu’il soit d’origine naturelle, est loin de satisfaire tout le monde, tant ses capacités surpassent largement notre compréhension.

Pour pouvoir réaliser une telle réaction nucléaire, il fallait également que l’eau soit contrôlée afin de refroidir le dispositif et ainsi éviter une inévitable explosion. Seulement, pour ce faire, il est nécessaire que l’eau utilisée soit extrêmement pure sans quoi elle contaminerait la réaction et l’empêcherait d’aller à son terme. Une telle eau n’existe pas à l’état naturel …

Tous ses mystères intriguent autant les scientifiques que les amateurs de l’inexpliqué. Si cette centrale nucléaire antique était si parfaite, comment, pourquoi et même par qui a-t-elle été créée ? Une civilisation extraterrestre ? Des scientifiques antédiluviens particulièrement brillants ?

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