mercredi 2 octobre 2019

Des sirènes observées dans des étangs britanniques


Selon les anciennes légendes, les sirènes essayaient d’enchanter et de charmer les marins avec la volonté secrète et malveillante de les distraire et de faire chavirer leurs navires.

D'autres récits antiques racontent que des sirènes ont, par inadvertance ou par méconnaissance, noyer des hommes alors qu'elles tentaient de les sauver.

On dit aussi que ces séduisantes créatures aiment particulièrement emmener les humains dans leurs repaires sous-marins. Dans The Little Mermaid de Hans Christian Anderson, par exemple, il est dit que les sirènes oublient souvent que les humains ne peuvent pas respirer sous l’eau, tandis que d’autres légendes suggèrent que ses créatures sinistres noient délibérément les hommes, par pure méchanceté.

Les légendaires sirènes de la mythologie grecque sont parfois décrites comme des chimères mi-femmes mi-oiseaux. Parmi les autres types de créatures mythiques et légendaires appartenant à cette catégorie, on peut citer les nymphes aquatiques et les selkies, des créatures issues principalement du folklore des Shetland qui sont décrites comme de superbes jeunes filles capables de revêtir une peau de phoque

Dans le folklore britannique, l’apparition d’une sirène était considérée comme étant un mauvais présage, annonçant une catastrophe et parfois même la provoquant par malveillance. Comme preuve de cela, plusieurs variantes de la ballade de Sir Patrick Spens, décrivent une sirène s’adressant aux marins condamnés. Dans certains cas, elle dit aux équipages qu’ils ne reverront jamais plus la terre ferme. Dans d’autres, elle affirme qu’ils sont près du rivage alors que ce n’est pas le cas, et seuls les hommes suffisamment sages et intelligents se rendent compte que leur duperie profonde et malveillante est à l’œuvre.

La ballade elle-même a des origines écossaises et peut éventuellement faire référence à un événement qui s’est réellement produit. Certains pensent qu’elle tire son origine du rapatriement de la reine écossaise Margaret, Demoiselle de Norvège, de l'autre côté de la mer du Nord en 1290.

Toutefois, il semblerait que la ballade puisse en réalité se rapporter à un voyage effectué par la mère de la princesse en 1281. La vérité spécifique qui se cache derrière la ballade elle-même, et ses paroles sont la preuve essentielle de la connaissance et de la profonde peur des sirènes qui règnent dans les îles Britanniques depuis un nombre incalculable de siècles.

L'un de ces récits parle d'une sirène mortelle habitant une petite mare dans l'agréable petit village de Childs Ercall, en Angleterre. En 1893, l'écrivain Robert Charles Hope a décrit l'histoire de la manière suivante : «… une sirène y avait été vue une fois. C'était il y a un bon moment, avant manaissance. J'ose dire que cela pourrait être il y a cent ans. Un matin, deux hommes se rendaient au travail de bonne heure. Ils avaient atteint le bord de l’étang dans un champ et ils ont vu quelque chose au-dessus de l’eau. Cela ne leur faisait pas peur. »

« Je ne peux pas dire exactement à quoi ça ressemblait, je n’étais pas là, vous savez ; mais c'était une sirène, la même chose que vous lisez dans les journaux. »

« Les gars s’apprêtaientà partir. Ils avaient tellement peur. Mais dès que la sirène leur a parlé, ils ne pensaient plus qu’à cela. Sa voix était si douce et agréable, qu'ils tombèrent amoureux d'elle à ce moment-là, tous les deux. Eh bien, elle leur a dit qu'il y avait un trésor caché au fond de l'étang - des morceaux d'or, et on ne sait quoi d’autre. Et elle leur donnerait tout ce qu'ils voudraient s'ils venaient à elle dans l'eau et parvenaient à lui reprendre le trésor des mains. »

« Ils sont donc entrés, et, alors quel’eau était au niveau de leur poitrine, elle a plongé dans l’eau et a rapporté une masse d’or presque aussi grosse que la tête d’un homme. Les hommes s’apprêtaient à s’en saisir, quand l'un d'eux dit : ‘Eh ! Si ce n'est pas un peu de chance !’ Bien que la sirène ne les a pas enlevé, elle a poussé un cri, puis a plongé dans l'étang. Ils ne l'ont plus vue, et n'ont pas eu de son or. Et personne ne l'a vue depuis. Nul doute que l'histoire ait par le passé raconté que le serment qui avait tant effrayécette créature surnaturelle impliquait la mention du Saint Nom. »

Ensuite, il y a l'histoire de Mermaid’s Pool (également connue sous le nom de Blakemere Pool), que l'on retrouve dans le village de Thorncliffe dans le Staffordshire, en Angleterre, une région dominée par des forêts, des lacs, des collines et des falaises. C’est une histoire qui remonte à environ 1 000 ans. Lisa Dowley est une personne qui a consacré beaucoup de temps et d’efforts à étudier cette histoire et à tenter de découvrir ce qui provenait de la légende et de la réalité.

Elle raconte : « L'histoire révèle que cette sirène était autrefois une jeune fille d'une belle beauté. Et pour des raisons encore inconnues, elle a été persécutée et accusée de divers crimes par un homme du nom de Joshua Linnet. Il n'est pas clair si elle était accusée d’être une sorcière ou si les avances amoureuses de cet homme avaient été rejetées par cette dernière. »

« M. Linnet a dit que cette femme avait été attachée et jetée dans l’étang sans fond de Blakemere. Alors qu'elle se battait pour reprendre son souffle et rester en vie, la femme cria vengeance contre son accusateur, Joshua Linnet, et hurla que son esprit hanterait désormais cet étang, et jura qu'un jour, elle traînerait son accusateur et son bourreau au fond de l'obscurité des profondeurs de l’étang de Blakemere jusqu’à le mener à sa propre mort. C'est un fait consigné que trois jours plus tard, Joshua Linnet fut retrouvé face contre terre, mort dans l’étang de Blakemere. Lorsque les habitants traînèrent son corps et le retournèrent, ils découvrirent, à leur grande horreur, que son visage était en lambeaux, comme s’il avait été lacérés par des griffes acérées ou par des serres. »

Situé à deux pas du Shropshire, et de la ville anglaise de Newport, et juste au-delà de la frontière rurale du Staffordshire, se trouve Aqualate Mere. Avec ses 1,5 km de long et 0,5 km de large, il est le plus grand lac naturel des Midlands ; pourtant, il est très peu profond et ne dépasse guère trois pieds de profondeur. La légende raconte qu'un jour, il y a de nombreuses années, alors que l’étang était en train d'être nettoyée, une sirène s’est violemment dressé hors de l'eau. Les ouvriers terrifiés préférèrent s’enfuir alors que la créature proférait des menaces en criant. Elle menaça de détruire la ville de Newport si jamais on tentait de drainer à nouveau Aqualate Mere de ses eaux précieuses. À ce jour, cet étang n’a plus jamais été drainée.

Source
https://mysteriousuniverse.org/2019/09/myths-folklore-and-the-world-of-mermaids/, 02 octobre 2019

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