Le groupe
Bilderberg est l’un des groupes les plus occultes et puissants du monde. Constitué
de 130 membres très influents dans leurs domaines respectifs, il se rassemble
chaque année pour discuter de sujets déterminants pour décider de l’avenir de
notre planète à l’abri des regards.
Depuis
quelques temps, le compte rendu de la dernière réunion des Bilderberg circule
sur Internet provoquant à un certain émoi parmi les tenants des théories de la
conspiration. Ce document aurait dû rester secret. Mais il semble qu’il a été
publié illégalement par une source demeurée anonyme.
Compte rendu rencontre annuelle. Classé Top Secret.
À usage exclusif des membres
Discours
de clôture du président de séance
« Au-delà du capitalisme. Franchir la nouvelle
frontière »
« Si nous poursuivons le maintien du contrôle des
masses par le travail salarié classique dans le cadre d’un système bâti sur la
production de masse et la consommation de masse avec la solvabilisation des
consommateurs par la répartition d’une partie de la richesse créée via le
travail, nous avons tous désormais acquis la certitude que la survie à long
terme de l’espèce humaine, la sauvegarde et la pérennité d’une biosphère viable
et en harmonie avec les activités humaines nécessitaient une réorganisation
totale de nos modes de pensée, d’organisation et de production.
Comme nous le savons tous, en réalité l’objectif que
nous poursuivons n’est ni l’accumulation totalement vaine de nouvelles
richesses ni même le sauvetage d’un système économique, fut-il utilisé depuis
plus de 3 siècles et devenu incompatible avec notre vision du futur.
L’objectif que nous poursuivons est évidemment celui
de la vie éternelle ou en tout cas le passage à l’homme vivant deux siècles et
nous rejoignons ici les idées ambitieuses de transhumanisme que nous souhaitons
développer, installer afin de favoriser l’émergence d’un nouvel être humain.
D’un surhomme. De même que nos technologies nous permettent désormais de
posséder des outils dits de « réalité augmentée », nos recherches ont
parfaitement abouti en ce qui concerne « l’homme augmenté ». Nos technologies
sont parfaitement au point. Nous sommes prêts pour vivre deux siècles. Nos
nano-technologies nous permettent de réparer les corps de l’intérieur, le
décodage du génome humain nous a permis de comprendre le fonctionnement du
vieillissement cellulaire que nous sommes en mesure non pas de stopper
totalement mais de ralentir considérablement. Notre maîtrise des cellules
souches nous permet de refabriquer à la demande n’importe quel tissu cellulaire
ou encore évidemment n’importe quel organe qui deviendrait défaillant.
Enfin, notre maîtrise du génome humain nous permet
aussi bien de sélectionner les patrimoines génétiques les plus adaptés et les
plus efficaces, sans oublier le fait qu’en en modifiant certains nous pouvons
enfin augmenter aussi bien nos capacités physiques que mentales.
Nos illustres prédécesseurs des années 30 pensaient
naïvement que nous pouvions transposer, pour l’amélioration de l’espèce
humaine, les méthodes utilisées pour l’optimisation des races canines par des
croisements savamment organisés. Pourtant, ces échecs du « nazisme » nous ont
permis d’explorer de nouvelles voies et d’atteindre le succès que nous
célébrons aujourd’hui. Nous avons enfin percé les secrets de la vie éternelle,
ultime conquête de l’homme devenu enfin son propre dieu et son propre maître.
Nous sommes, nous tous ici réunis, les Alpha et les Oméga de ce nouveau monde
qui s’ouvre à nous et qu’il nous convient donc de façonner.
Évidemment, comme vous le savez, cela pose des
problèmes de mise en œuvre absolument colossaux et c’était tout l’enjeu des
travaux des différentes commissions auxquelles vous avez participé tout au long
de ces jours intenses de séminaire.
Nous avons tous une conscience aiguë du fait que la
planète et notre environnement ne peuvent évidemment pas supporter la vie
éternelle de dizaines de milliards d’êtres humains qui consommeraient de la
même façon qu’aujourd’hui. Nous savons tous qu’une croissance infinie y compris
démographique dans un monde fini est une aberration intellectuelle. Nous avons
tous compris que diviser le monde en deux castes, celle des mortels et des
immortels, serait tout simplement impossible puisque dans un cas nous proposons
de vivre et aux autres de mourir, mettant ainsi les masses laborieuses et
populaires dans une situation où elles n’auraient plus rien à perdre, hors je
vous rappelle que l’outil principal du contrôle des peuples passe par le fait
d’octroyer des avantages calculés permettant de donner l’illusion d’une perte
en cas de rébellion.
L’ensemble de ces données rendent le déploiement des
technologies d’immortalité et d’amélioration de l’homme tout simplement
impossible pour le moment.
Les groupes de travail ont donc soumis un certain
nombre de propositions qui ont été discutées par le grand comité. Je vais donc
vous livrer ici les mesures les plus importantes qui ont été votées à
l’unanimité conformément aux usages de notre charte par nos Grands Maîtres. Il
vous reviendra d’appliquer et de mettre en œuvre chacun, dans vos pays
respectifs et zone géographique d’influence, les décisions suivantes.
L’objectif initial est donc la dépopulation massive
en protégeant au mieux l’environnement, ce qui revient à exclure du champs de
nos possibles tout usage des armes nucléaires qui reviendrait à infliger
certains dommages irréparables à notre si petite planète. Les moyens dont nous
disposons sont peu nombreux mais leur efficacité cumulée est certaine puisque
en rentrant en résonance nous obtiendrons ce que les militaires appellent un «
effet multiplicateur de force ». Il s’agit du triptyque effondrement
économique, guerre civile et épidémies massives. L’utilisation de ces trois
outils devrait nous permettre à terme de réduire la population mondiale de 7 à
10 milliards d’habitants. Nous pensons qu’atteindre notre objectif de 500
millions d’êtres humains en vie est illusoire et que malgré tous nos efforts de
réduction, des poches de survivants subsisteront un peu partout à travers la
planète. Néanmoins, ces poches ne devraient pas nous poser de problèmes
majeurs, en tout cas dans un premier temps puisque leur désorganisation, leur
isolement et leur incapacité à maîtriser l’ensemble des techniques ne serait-ce
qu’actuelles en raison de leur faible nombre devraient limiter considérablement
leur pouvoir de nuisance. Nous pensons qu’en quelques années beaucoup
disparaîtront et que le peu qui subsisteront retourneront plus ou moins
rapidement à l’état sauvage en quelques générations. Tout regroupement qui nous
menacerait serait, dans tous les cas, traité de façon rapide.
Notre principal ennemi historique à la mise en œuvre
de notre plan était évidemment les États nationaux. La mondialisation, la
globalisation, les instances européennes, l’immigration massive ont été autant
d’outils que nous avons utilisés avec un immense succès depuis 30 ans et
désormais les identités nationales ou les sentiments d’appartenance ont été
considérablement réduits, de même que les sentiments patriotiques. L’argent et
la possession sont devenus les valeurs cardinales du plus grand nombre. La
politisation des masses s’est considérablement réduite, les nations, comme nous
le souhaitions, sont devenues fragiles et peuvent désormais être déstabilisées
de l’intérieur.
Nous devons donc poursuivre avec constance la
politique immigrationniste permettant de faire venir des masses considérables
de pauvres du Sud dans des pays du Nord appauvris. Nous devons avec constance
faire monter l’islam le plus radical afin d’attiser au maximum les haines et la
désunion des peuples. Lorsque nous provoquerons l’effondrement économique,
alors le communautarisme le plus absurde que nous avons développé dans chaque
pays conduira la plus grande partie de ces pays vers des guerres civiles de grande
ampleur où chaque communauté se chargera pour notre compte de tuer le plus
grand nombre des membres de la communauté adverse. Noirs contre blancs aux USA,
musulmans contre chrétiens en Europe, ces guerres civiles auront l’immense
avantage de détruire les hommes sans que des affrontements entre pays
dégénèrent en guerre nucléaire mondiale. Enfin, lorsque les guerres dévasteront
les pays, nous en profiterons pour amplifier la diffusion de virus comme notre
projet de e-bola 2.0 modifié génétiquement que nous testons actuellement avec
efficacité puisque nous obtenons de précieuses données épidémiologiques,
sociologiques (comportement des individus face à la maladie) mais nous
visualisons également notre capacité à saturer des systèmes de soins qui seront,
dans tous les cas, déjà considérablement dégradés par les guerres civiles que
nous aurons créées sur l’exemple de la guerre entre les deux Ukraines.
L’ensemble de ces éléments, l’impréparation des
peuples, leur dépendance vis-à-vis de tous les systèmes supports les rendront
particulièrement vulnérables à nos différentes actions. L’effondrement
économique devrait rapidement se propager à l’ensemble de la planète. La Chine
s’effondrera sous le poids des troubles sociaux et la Russie, qui nous pose
encore des problèmes à l’heure actuelle, devrait voir son problème réglé en
2015 comme nous l’espérons, mais disons que pour le moment c’est l’axe
Russo-chinois qui oppose la plus grande résistance à notre vision de futur.
Nous n’excluons pas, si nous n’arrivions pas à convaincre, à utiliser l’arme de
l’assassinat ciblé à l’égard de personnalités refusant notre programme de
dépopulation et l’adhésion à notre idéologie de la vie éternelle. »
Évidemment, pour tous ceux qui ne l’auraient pas
compris, ce que vous venez de lire n’a aucun rapport avec la réalité et toute
ressemblance avec un ou plusieurs personnages existants serait purement
fortuite (ou pas…). Il s’agit bien sûr de science-fiction (ou pas tout à
fait…). C’était juste une petite histoire, sortie de mon esprit fertile (ou
d’ailleurs…), que je souhaitais vous raconter. Vous pouvez évidemment vous
rendormir tranquillement.
Disons qu’il s’agit juste du point de départ de ce
que pourrait être un roman (ou pas…) mais il n’en demeure pas moins que, comme
toute histoire, cela pose de véritables questions.
La vie éternelle, qui est au cœur de la stratégie
d’une société comme Google (dont les liens avec les instances les plus secrètes
des USA comme la NSA ou la CIA ne sont plus à démontrer), pose la question de
la possibilité de l’accessibilité de tous à la vie éternelle. Peut-on être 10,
20 ou 30 milliards d’humains à peupler la planète et à consommer ? La réponse
est bien évidemment négative, alors dans un tel cas forcément hypothétique, que
ferions-nous des hommes et des femmes en trop ? Lire ici un excellent article
du JDD sur le dernier livre de Laurent Alexandre « la mort de la mort »
détaillant la stratégie de Google.
Le transhumanisme n’est pas une vue de l’esprit,
c’est même une idéologie fondamentalement profondément répugnante qui a
toujours existé même si elle portait d’autres noms en d’autres temps. Le
transhumanisme se développe même de façon relativement transparente à visage
presque découvert et finalement, personne n’y trouve tellement rien à y redire,
mais que restera-t-il de l’homme lorsque l’homme sera scientifiquement amélioré
pour devenir un surhomme, et cela ne vous rappelle-t-il toujours rien ?
Autre question, on commence enfin à parler quelque
peu du ravage que va provoquer l’arrivée de la robotique, et France 2 a même
consacré un reportage à ce sujet au JT de 20 heures d’hier sur cette étude qui
annonce la disparition de 3 millions de postes en France d’ici 2025 – mais je
peux vous assurer que ce sera beaucoup plus et beaucoup plus vite – et qui nous
donne vite une raison d’espérer en allant nous montrer une entreprise de
aéronautique qui a même embauché en même temps qu’elle installait… un robot !
Tout cela nous amène à deux questions de fond. La
première c’est que factuellement, en supprimant tous les postes et le maximum
de travail pour optimiser les gains, les entreprises finalement se tirent
toutes une balle dans le pied à terme puisque évidemment, il n’y aura plus de
consommateur solvable et donc de profit alors pourquoi poursuivre cette politique,
d’où l’idée qu’en réalité le système ne cherche pas à se sauver mais à se «
dépasser » et, désormais, la frontière de partage entre les riches et les
pauvres n’est plus tant l’argent que l’accès à la vie éternelle.
Autre grande question, corollaire des premiers
éléments, vous ne pouvez pas ne pas voir que l’homme voit son « utilité
marginale » s’effondrer. Mao disait qu’un homme c’était une bouche à nourrir
mais deux bras (pour travailler). Calcul économique simple mais fondé. L’homme
avec ses deux bras c’est une « force de travail ». D’ailleurs, toute notre
économie est basée sur ce type de postulat. Pourtant l’on voit bien que l’homme
devient inutile et le deviendra d’autant plus que les nouvelles machines qui
arrivent permettront de tout faire ou presque sans intervention humaine. Les
humanoïdes pourront nous remplacer pour 95 % des tâches, alors que restera-t-il
à l’homme ?
Si j’aimerais croire à la capacité de l’humanité de
partager et de dépasser tous ses défauts, soyons raisonnables, l’histoire
humaine prouve qu’il y a assez peu de chance que nous vivions dans un monde de
Bisounours où tout le monde serait gentil et où personne ne manquerait de rien…
Alors que faire de tous ces bras en trop devenus parfaitement inutiles, je
dirais même obsolètes. Comment régler le problème pourrions-nous dire
pudiquement.
Si nous poussons au bout les raisonnements «
environnementalistes » et « transhumanistes », il apparaît logiquement que
seule une politique drastique de dépopulation viendrait à bout des problèmes
auxquels nous sommes confrontés et ces raisonnements, aussi odieux soient-ils,
sont intellectuellement imparables. Nous sommes devenus trop nombreux, la
planète ne peut pas supporter le nombre d’humains actuel dans le système
économique actuel, notre empreinte écologique est insupportable et nous n’avons
plus du tout besoin de main-d’œuvre. Enfin, nous pourrions presque vivre
éternellement, or la quête de l’éternité est évidemment une tentation humaine
depuis la nuit des temps.
Alors bien entendu, tout cela est de la fiction
pure… et pourtant… Si Mao disait qu’une bouche à nourrir c’était deux bras
utiles, aujourd’hui il dirait qu’une bouche… c’est toujours une bouche de trop,
surtout quand il y en a 7 milliards et que leurs bras, bientôt, ne serviront
plus à rien. Et Mao, ce grand humaniste, qu’aurait-il fait dans un tel contexte
?
Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à
l’écoute.
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