Matti Niemelä fut,
autrefois, le directeur de technologie chez Nokia. L’homme a, de ce
fait, participé au développement des premiers téléphones portables dans le
monde. Hélas, quelques années plus tard, sa brillante carrière a été stoppée à
cause de ces appareils si répandus aujourd’hui …
La brillante
carrière de M. Niemelä débuta véritablement en 1997 lorsqu’il fut embauché au
sein de l’entreprise finlandaise Nokia. Rapidement, ce jeune surdoué grimpa
rapidement les échelons jusqu’à obtenir le poste prestigieux de directeur
technologique. A ce poste, il participa activement à la création et au
développement des premiers téléphones mobiles, des clés USB ainsi que des
connections WLAN et WIFI.
Pourtant, en
2007, la santé de ce génie des sciences s’est gravement détériorée l’obligeant
à arrêter sa carrière. A cause des rayonnements, il tomba malade et on lui
diagnostiqua même une sclérose en plaques. Aujourd’hui, il se déplace
avec un déambulateur.
« L’ironie dans tout ça, c’est que je ne peux
plus utiliser les appareils que j’ai développé. »
Selon toutes
vraisemblances, ce sont les rayonnements nocifs émis par ces appareils qui seraient
responsables de cette longue maladie. Il raconte :
« Je me déplaçais partout dans le monde avec
un transmetteur à la main, l’exposition aux rayonnements était très forte du
matin au soir, et même la nuit. Peu de gens en ont eu une telle dose. »
Les premiers
symptômes ont commencé à se manifester l’année qui suivit son embauche chez
Nokia :
« Je jouais alors au badminton, et je
n’arrivais plus à servir la balle, bien que j’y jouais depuis un moment. »
Au départ, l’homme
refusa d’aller voir le médecin de peur qu’on ne lui diagnostique une tumeur au
cerveau. Seulement, d’année en année, son état ne cessa d’empirer :
« Je ne pouvais pas parler sur le téléphone
portable tout en marchant, parce que cela me causait des problèmes de
coordination. »
Il avait également
des troubles d’élocution :
« De plus, mon oreille était chaude lorsque je
parlais longtemps. J’ai insisté jusqu’au jour où je n’ai plus senti ma peau.
Alors il a fallu aller chez le médecin. »
En 2001, après
une IRM et diverses autres analyses, les médecins découvrirent qu’il avait la
sclérose en plaques :
« Je fus même un peu soulagé, car on peut
vivre avec la sclérose en plaques, mais pas avec le cancer du cerveau. »
Ses docteurs
refusent, pour le moment, de faire le rapprochement entre le téléphone portable
et l’émergence de la maladie bien qu’il soit prouvé que les rayonnements
augmentent le risque d’apparition et le développement de cette maladie :
« Je suis un profane, pas un médecin. Il y a
certainement plusieurs raisons à l’émergence de la sclérose en plaques, et pas
seulement les radiations du téléphone cellulaire. Pourtant, les radiations
multiplient bel et bien les symptômes de ma maladie. En outre, les symptômes de
la sclérose en plaques peuvent être facilement confondus avec les symptômes de
radiation du téléphone portable. »
« Je ne suis plus en mesure d’aller au cinéma
ou de rester très longtemps dans les espaces publics, avec plein de rayonnements.
Je ne suis pas sorti depuis longtemps. »
Maintenant, l’homme
affirme ne pas en vouloir à ses anciens employés et il prétend qu’une personne en
bonne santé peut utiliser un téléphone portable sans trop de danger. En
revanche, il tient à mettre en garde le fait que les jeunes enfants les
utilisent à outrance.
Selon Niemelä,
le sujet de la dangerosité des rayonnements émis par les téléphones cellulaires
étaient un tabou :
« On n’était pas autorisé à aborder ce sujet
au sein de l’entreprise. Pourtant, parmi le personnel, il a été spéculé que les
rayonnements pouvaient faire des dégâts. Cependant, personne n’a osé en parler,
de peur de se faire renvoyer. »
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