mardi 21 octobre 2014

Un ex-directeur de Nokia dénonce la nocivité des portables !


Matti Niemelä fut, autrefois, le directeur de technologie chez Nokia. L’homme a, de ce fait, participé au développement des premiers téléphones portables dans le monde. Hélas, quelques années plus tard, sa brillante carrière a été stoppée à cause de ces appareils si répandus aujourd’hui …

La brillante carrière de M. Niemelä débuta véritablement en 1997 lorsqu’il fut embauché au sein de l’entreprise finlandaise Nokia. Rapidement, ce jeune surdoué grimpa rapidement les échelons jusqu’à obtenir le poste prestigieux de directeur technologique. A ce poste, il participa activement à la création et au développement des premiers téléphones mobiles, des clés USB ainsi que des connections WLAN et WIFI.

Pourtant, en 2007, la santé de ce génie des sciences s’est gravement détériorée l’obligeant à arrêter sa carrière. A cause des rayonnements, il tomba malade et on lui diagnostiqua même une sclérose en plaques. Aujourd’hui, il se déplace avec un déambulateur.

« L’ironie dans tout ça, c’est que je ne peux plus utiliser les appareils que j’ai développé. »

Selon toutes vraisemblances, ce sont les rayonnements nocifs émis par ces appareils qui seraient responsables de cette longue maladie. Il raconte :

« Je me déplaçais partout dans le monde avec un transmetteur à la main, l’exposition aux rayonnements était très forte du matin au soir, et même la nuit. Peu de gens en ont eu une telle dose. »

Les premiers symptômes ont commencé à se manifester l’année qui suivit son embauche chez Nokia :

« Je jouais alors au badminton, et je n’arrivais plus à servir la balle, bien que j’y jouais depuis un moment. »

Au départ, l’homme refusa d’aller voir le médecin de peur qu’on ne lui diagnostique une tumeur au cerveau. Seulement, d’année en année, son état ne cessa d’empirer :

« Je ne pouvais pas parler sur le téléphone portable tout en marchant, parce que cela me causait des problèmes de coordination. »

Il avait également des troubles d’élocution :

« De plus, mon oreille était chaude lorsque je parlais longtemps. J’ai insisté jusqu’au jour où je n’ai plus senti ma peau. Alors il a fallu aller chez le médecin. »

En 2001, après une IRM et diverses autres analyses, les médecins découvrirent qu’il avait la sclérose en plaques :

« Je fus même un peu soulagé, car on peut vivre avec la sclérose en plaques, mais pas avec le cancer du cerveau. »

Ses docteurs refusent, pour le moment, de faire le rapprochement entre le téléphone portable et l’émergence de la maladie bien qu’il soit prouvé que les rayonnements augmentent le risque d’apparition et le développement de cette maladie :

« Je suis un profane, pas un médecin. Il y a certainement plusieurs raisons à l’émergence de la sclérose en plaques, et pas seulement les radiations du téléphone cellulaire. Pourtant, les radiations multiplient bel et bien les symptômes de ma maladie. En outre, les symptômes de la sclérose en plaques peuvent être facilement confondus avec les symptômes de radiation du téléphone portable. »

« Je ne suis plus en mesure d’aller au cinéma ou de rester très longtemps dans les espaces publics, avec plein de rayonnements. Je ne suis pas sorti depuis longtemps. »

Maintenant, l’homme affirme ne pas en vouloir à ses anciens employés et il prétend qu’une personne en bonne santé peut utiliser un téléphone portable sans trop de danger. En revanche, il tient à mettre en garde le fait que les jeunes enfants les utilisent à outrance.

Selon Niemelä, le sujet de la dangerosité des rayonnements émis par les téléphones cellulaires étaient un tabou :

« On n’était pas autorisé à aborder ce sujet au sein de l’entreprise. Pourtant, parmi le personnel, il a été spéculé que les rayonnements pouvaient faire des dégâts. Cependant, personne n’a osé en parler, de peur de se faire renvoyer. »

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