Dans la Genèse, premier livre de l’Ancien Testament, il est dit que Dieu fit le monde en seulement 6 jours, et qu’au septième il se reposa. Beaucoup de scientifiques et d’esprits rationnels voient, dans ce décompte, un aspect totalement mythologique et allégorique. Cette création en si peu de temps n’aurait pour but que de raconter notre naissance de manière poétique et imagée. Depuis le 19ème siècle, les géologues nous ont appris que la Terre était né d’un long processus durant quelques milliards d’années et que l’homme a mis des millions d’années à devenir ce que nous sommes aujourd’hui, c'est-à-dire un être pensant et doué de raison. C’est un fait. Nous savons tous que le chiffre 7 est un nombre empli de significations dans beaucoup de culture. Il parait donc évident et sans équivoque d’affirmer que la création est un mythe montée de toute pièce. Et pourtant certains éléments, auxquels nous n’avons guère songé, pourraient bien bouleverser notre lecture de la Genèse.
En effet, on a souvent considéré que les fameux « 6 jours » (soit 144 heures) étaient des jours terrestres. Ce qui est effectivement peu. Mais voilà, le temps pour Dieu n’est peut-être pas le même que le nôtre. Il serait, en effet, beaucoup plus long et tendrait ainsi à rendre cohérent le texte biblique. Cette hypothèse n’est pas (et heureusement) dénuée de tout fondement. Dès l’Antiquité ainsi qu’au Moyen-Age des hommes respectés pour leur érudition étaient persuadés que le temps passait bien plus lentement dans le ciel. Par ailleurs, un aphorisme déclarait qu’une minute pour Dieu était bien plus longue qu’une vie humaine. Le livre d’Isaïe nous le confirme. Ce prophète avait perdu la foi, le Tout-Puissant l’enleva et le fit monter au ciel jusqu’au moment où il serait prêt à se repentir. Ce jour étant arrivé, il s’écria très surpris : « Mais pourquoi si tôt ? Je ne suis ici que depuis deux heures ! ». Un ange lui expliqua que ce n’était pas deux heures qu’il avait passé au ciel mais 32 ans. Toutefois en revenant sur Terre, il conserva l’âge qu’il avait avant de monter au ciel. Il n’y a pas que dans les religions abrahamiques que l’on retrouve des preuves. Une légende japonaise tirée du Nippon Mukasi Banasi, nous raconte qu’un homme fit un voyage dans le ciel. Quand il revint, il vit que tous ses descendants étaient morts depuis longtemps déjà.
Notre époque a besoin d’autres preuves plus scientifiques pour croire à cela. Et pour une fois, la science elle-même est venue confirmée les textes sacrés. Pour expliquer simplement le phénomène de dilatation, on utilise souvent le fameux paradoxe des jumeaux de Langevin. Celui-ci nous explique l’histoire de deux jumeaux. L’un deux parts en voyage tandis que l’autre demeure sur Terre. D’après les lois de la relativité restreinte, la durée du voyage est plus importante pour celui resté sur Terre que celui partit dans l’espace. Pourquoi ce phénomène ? Les deux jumeaux sont en fait placés dans un référentiel d’espace-temps différent. Ils ne subissent donc pas les mêmes affres du temps. Le jumeau sur terre vieillirait tandis que son frère demeurerait jeune : pour que cela soit possible, il faut que le voyageur spatial voyage à la vitesse de la lumière. C’est un fait scientifique démontré par Albert Einstein lui-même.
Donc, il serait aisé d’imaginer que le référentiel d’espace-temps des hommes ne soit pas le même que celui du Créateur. Ainsi quand on lit dans la Genèse que Dieu a créé le monde entier en seulement 6 jours, il a, en réalité, mis beaucoup plus de temps. Pour Dieu, il n’y a eu que six jours d’écoulés mais pour un observateur situé sur la planète Terre, le temps était beaucoup plus long.
La Bible possède des centaines voire des milliers de lectures possibles. Certaines d’entre elles, nous pousse à valider certains mythes présentés en les présentant, simplement, sous un jour nouveau grâce à l’évolution de la science et de nos connaissances.
Source
Ovni et extraterrestres, Yves Naud, tome 2
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