jeudi 26 janvier 2012

L’incident de Lakenbeath-Bentwaters



Entre les années 40 et 70, des dizaines (voire des centaines) d’observations d’OVNI ont été directement rapportées par des militaires. Avec leurs technologies de pointe, ils ont été les témoins privilégiés des activités extraterrestres. Et bien souvent, les rapports qu’ils produisent sont d’une exceptionnelle précision et constituent des documents très utiles aux ufologues de tous pays. Même si les Etats-Unis ont occupé le devant de la scène médiatique, le Royaume-Uni n’est pas en reste.

Ainsi, dans la nuit du 13 au 14 août 1956, eut lieu le fameux incident de Lakenbeath. La nuit était claire et le ciel parfaitement dégagé. Le personnel, sur place, remarqua un nombre impressionnant d’étoiles filantes. Tout était tranquille quand soudain, à 22h55 précisément, le radar de la base de l’USAF (United States Air Force) de Bentwaters détecta un objet volant non-identifié se déplaçant dans le ciel d’Est en Ouest et traversant la base. Sa vitesse apparente était de 2000 à 4000 miles par heure (soit environ de 3200 à 6400 km/h). Le personnel déclara avoir vu, de son côté, une lumière brillante et très rapide au-dessus de leur tête. Au même moment, le pilote d’un avion militaire, de type C-47, vit, en dessous de lui, cet OVNI à une altitude d’environ 1200 m.

Le doute n’était plus permis, il se passait bien quelque chose d’étrange. Freddie Wimbledon, l’opérateur radar de Bentwaters, appela la base de Lakenbeath située à environ 40 miles (environ 65 km) au Nord-Ouest pour corroborer l’observation. Et le personnel de cette base, placée également sous pavillon américaine à cause de la guerre froide, observa plusieurs objets mystérieux. Deux d’entre eux firent un brusque changement de cap, paraissaient fusionner puis repartirent comme si de rien n’était. A la vue de leurs comportements, il était plus qu’évident que ces lumières n’avaient strictement rien d’humaines, ni de naturelles.

Le sergent Forrest Perkins, superviseur au contrôle du trafic aérien de Lakenbeath, fit envoyer deux avions de marque De Havilland Venom, afin d’en apprendre davantage sur ses visiteurs inconnus. Quelques minutes après, le premier Venom parvint à la hauteur de l’OVNI. Ce dernier, dans un mouvement surréaliste vint se placer derrière le pilote décontenancé. Pendant dix interminables minutes l’OVNI poursuivait l’avion, malgré les multiples manœuvres d’évitement qu’il entreprit. Il commençait à avoir très peur que son étrange poursuivant ne l’attaque. Arrivant à cours de carburant, il fut obligé de rentrer. Le second pilote ne participa pas à ce jeu : il fut forcé de retourner à la base à la suite d’un problème moteur. A 3h30 du matin, l’énigmatique engin disparut des radars en direction du Nord.

Le personnel au sol regarda les visiteurs indésirables avec une attention toute particulière. Parfois, ils étaient totalement immobiles et accéléraient jusqu’à atteindre une vitesse comprise entre 600 à 950 km/h en ligne droite sur 13 à 30 km, puis s’arrêtaient de nouveau pendant 3 à 6 minutes. Un télex envoyé par la base de Lakenbeath conclut sur cette situation : « Le fait que des accélérations rapides et des arrêts brusques de l'objet aient été détectés par radar et de visu à partir du sol donne au rapport une crédibilité certaine. On ne croit pas que ces observations puissent avoir une quelconque origine météorologique ou astronomique. »

Les explications avancées ont été plutôt nombreuses. La première parle d’une pluie d’étoiles filantes, les Perséides, qui se déroule chaque année du 20 juillet jusqu’aux alentours du 25 août. Toutefois, personne n’a jamais vu d’étoiles filantes stopper sa course, repartir et changer de direction. Plus récemment, une équipe d’enquêteurs anglaise serait parvenue à entrer en contact avec les pilotes des avions et d’autres observateurs de cet incident. D’après eux, les témoignages avaient été largement erronés et surtout très exagérés : ainsi, il n’y avait jamais eu de lumières au comportement étrange, ni de course poursuite à travers le ciel.

Est-ce cependant suffisant pour que l’ufologie cesse de s’y intéresser ? Probablement pas. En effet, beaucoup d’ufologues ont relevé que lorsque des militaires rapportaient avoir vus des OVNI, leur hiérarchie les contraignait, sous la menace, à se taire ou à modifier radicalement leurs récits sous peine de conséquences gravissimes pour leur carrière et leur vie.




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