Le 24 mars
2015, l’Airbus A320-211 qui effectuait la liaison aérienne entre Barcelone et
Düsseldorf s’écrasait dans les Alpes du Sud françaises. Il s’est révélé qu’un
pilote néerlandais avait décrit le scénario catastrophe il y a un peu plus de
deux mois …
Selon les
premiers éléments de l’enquête, ce nouveau drame aérien se serait déroulé comme
suit : le copilote, Andreas Günter
Lubitz, se serait enfermé dans la cabine de pilotage laissant le commandant
de bord désespéré et impuissant à l’extérieur. Seul aux commandes, le jeune
copilote, prétendument suicidaire, a précipité l’appareil dans les hautes
montagnes environnantes ne laissant aucun survivant.
Jan Cocheret est un pilote
néerlandais expérimenté qui travaille actuellement pour la compagnie Emirates.
Dans un article publié par le magazine spécialisé en aéronautique « Pilot », ce dernier
anticipait étrangement et avec une exactitude déconcertante le scénario de ce
drame. Il raconte :
« Grâce aux portées blindées extra-sécurisées,
il n'est plus difficile pour un pilote d'empêcher à son collègue l'accès au
cockpit. Il suffit d'attendre jusqu'à ce qu'il aille satisfaire un besoin
naturel pour ne plus jamais ouvrir la porte. »
« J'espère que je ne me retrouverai jamais
devant une porte verrouillée. »
Dans cet
article, le pilote s’interrogeait sur les mesures de sécurité qui furent prises
peu après les attentats du 11 septembre 2001 :
« Je me demande régulièrement qui est à mes
côtés dans le cockpit. Comment être sûr que je peux lui faire confiance ?
Peut-être vient-il de se passer quelque chose de terrible dans sa vie qu'il est incapable de surmonter. J'espère
qu'après une pause pipi, je ne me retrouverai jamais devant une porte de
cockpit verrouillée. »
« Il existe bel et bien une façon pour rentrer
dans le cockpit, mais si la personne à l'intérieur désactive cette option, il
n'y a rien d'autre à faire que d'aller s'asseoir avec les passagers et attendre
de voir ce qu'il adviendra. »
Après le
crash, Jan Cocheret a reconnu, sur sa page Facebook, être déconcerté par
le fait que ses craintes étaient, malheureusement, devenues une bien triste réalité :
« Cette histoire effroyable est devenue
réalité. »
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