Après
le terrible tsunami qui a touché le Japon, de nombreux chauffeurs de
taxi de la ville d'Ishinomaki ont affirmé avoir pris, comme
passagers, des fantômes. Un sociologue du pays a enquêté
sur cet étrange phénomène ...
Au
cours de cette catastrophe, environ 16 000 personnes ont trouvé la
mort. Devant le traumatisme provoqué, cette recrudescence
d'apparitions fantomatiques a été mis sur le compte d'un syndrome
de l'état de stress post-traumatique (ESPT). Des exorcistes
shintoïstes furent même appelés auprès des victimes de spectres
de proches disparus.
Seulement,
5 ans après ce drame, les témoignages continuent de progresser, ce
qui fait penser aux chercheurs qu'ils ont peut-être une origine bien
plus surnaturelle. Dans le cadre de sa thèse menée à l'université
de Tohoku Gakuin à Sendai, Yuka Kudo a décidé d'étudier
ce phénomène.
Elle
a découvert qu'à Ishinomaki, ville où 3100 personnes périrent à
cause du tsunami, 7 chauffeurs de taxis sur 100 avaient certifié
avoir pris un passager fantôme.
Quelques
mois après la catastrophe, un chauffeur aurait pris, comme cliente,
une femme à proximité de la gare d'Ishinomaki. Cette dernière
voulait aller dans le district de Minamisoma, une zone totalement
détruite. C'est alors qu'une étrange discussion s'est déroulée :
«
Mais il n'y a plus rien de debout là-bas ! »
«
Est-ce que je suis morte ? »
A
ce moment-là, étonné par cette réponse, le chauffeur s'est
retourné vers sa passagère ; elle avait disparu. Un autre
témoin a indiqué qu'il avait pris un passager d'une vingtaine
d'années qui s'était mystérieusement évaporé alors qu'il venait
d'arriver à destination.
Aucun
des témoins n'a été traumatisé ni effrayé par cette expérience.
Yuka Kudo précise :
«
Au contraire, c'est un instant qu'ils chérissent, ils se sentent
privilégiés. »
La
chercheuse a découvert que l'ensemble des passagers fantomatiques
étaient très jeunes en apparence :
«
Comme si leur jeunesse rendait plus amère leur chagrin d'être
trop tôt partis. »
La
sociologue est convaincue que les dires des chauffeurs sont
parfaitement crédibles.
Ces
récits sont, sur de nombreux points, semblables aux histoires
d'auto-stoppeurs fantômes racontée en Europe. En 1981, près de
Montpellier (dans le Sud de la France), 4 jeunes ont pris une femme
en auto-stop. Elle était habillée en blanc et demeurait
silencieuse. Un kilomètre plus tard, elle cria « Attention au
virage, attention au virage ! », puis elle disparut sans laisser
la moindre trace !
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