Depuis des
dizaines et des dizaines d’années, la planète
Mars passionne, par ses mystères et ses légendes, les scientifiques et les
ufologues du monde entier. Avec les nombreuses études qui y ont été menées, les
astronomes ne s’attendaient certainement pas à découvrir d’étranges et de
gigantesques panaches nuageux à une altitude anormalement élevée …
A deux
reprises, en mars et en avril 2012, des astronomes amateurs ont observé puis
signalé la présence de ces mystérieuses
fumées dans la haute atmosphère de la planète Rouge. Selon les premières
estimations, ces nuages évoluaient à environ 250 kilomètres d’altitude contre
100 habituellement. Cette nouvelle découverte sensationnelle a été publiée dans
une étude parue le lundi 16 février 2015 dans la revue « Nature »
(« An extremely high-altitude plume
seen at Mars’ morning terminator »).
Augustin Sanchez-Lavega,
principal auteur de l’étude et professeur à l’Université du Pays Basque, et Antonio Garcia Munoz, co-auteur et
chercheur au Centre Technique de l’ESA, ont avoué avoir été surpris par ce
panache totalement inhabituel.
Les deux
scientifiques se demandent toujours comment de telles particules ont pu se
retrouver à une altitude aussi haute. De surcroît, s’il s’agissait bien de
particules, ils ne parviennent pas à comprendre pourquoi les puissants vents ne
les dispersaient pas ou ne dissipaient le nuage. En effet, ces nuages se sont
formés en moins de 10 heures, et sont restés parfaitement intacts pendant une
dizaine de jours, tout en changeant régulièrement d’aspect. Après cette longue
période, ils ont disparu.
Aucune des
sondes n’a pu observer ce phénomène météorologique. En revanche, le télescope
spatial Hubble a observé qu’un panache similaire s’était formé au-dessus de
Mars le 17 mai 1997.
Aujourd’hui,
ce phénomène demeure un insondable mystère que les scientifiques comptent lever
au plus vite. Pour cela, la NASA compte sur sa sonde appelée Maven et qui
sera lancée, au début de l’année 2016, à l’assaut de l’atmosphère martienne.
Pour le
moment, les chercheurs et auteurs de l’étude émettent deux hypothèses :
ces formations atmosphériques seraient soient des nuages de glace d’eau, de
cristaux de dioxyde de carbone, ou de poussière.
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