Le mercredi 7
novembre 1973, des enfants, habitant dans le lieu-dit Le Fief (située près de
la ville de Fourmies, dans le Nord de la France), ont affirmé avoir vu un objet volant non identifié dans le ciel.
A l’époque, Jean-Louis Chappat, qui
avait alors 18 ans, enquêta sur cette affaire.
Ce jour-là, le
temps était clément. C’est la raison pour laquelle plusieurs enfants jouaient
tranquillement au ballon juste devant la tour Jeanne III à Fourmies. Aux
alentours de 19 heures 30, ils virent, dans le ciel, une mystérieuse « boule de lumière » qui survolaient
les hauteurs de la rue de Fief près de la ferme Tricot.
Au total, dix
enfants, âgés de 7 à 12 ans, ont été témoins de cette scène surréaliste. Plus tard,
ils ont raconté avoir vu une soucoupe volante.
Jean-Louis
Chappat, auteur de plusieurs livres, était élève en terminal à l’époque. Il
raconte :
« C’est un lycéen qui m’a prévenu que des
enfants de L’Espérance avaient vu un objet lumineux. À ce moment-là, j’animais
un club d’astronomie à la Maison des jeunes et d’éducation populaire (MJEP).
Cela m’a intrigué alors j’ai décidé d’en savoir plus ».
Le jeune
enquêteur mettra 12 longs jours pour rencontrer les témoins :
« Je les ai vus et tous ont, séparément,
raconté la même chose. Ils étaient pétrifiés quand ils revivaient la scène.
J’ai tout consigné dans un rapport pour la revue Lumières dans la nuit (NDLR :
lire ci-dessous). Après, les parents s’en sont mêlés et tout a été stoppé. Dans
les années 70, c’était mal perçu de dire avoir vu un objet volant non identifié
(OVNI). On se moquait. Alors les gens se taisaient ».
Il poursuit :
« Je suis allé, sur place, dans la pâture de
la ferme Tricot et il y avait bien, sur le sol, des traces, des rectangles
écrasés visiblement par quelque chose d’assez lourd ».
Aucune enquête
officielle ne fut menée à l’époque :
« C’est normal. Il y a 40 ans, les mœurs
étaient différentes. Quand on déclarait avoir vu un objet volant non identifié
(OVNI), on était très souvent moqué. Donc, les gens se taisaient. Aujourd’hui,
c’est différent, chaque apparition est prise très au sérieux. Il suffit de se
rendre, selon l’endroit où vous habitez, soit à la police soit à la gendarmerie
où l’on vous écoutera avec attention »
Le rapport des enquêteurs à l’époque
Voici le rapport rédigé par Jean-Louis Chappat et
Jean-Marie Bigorne, dans la revue Lumières dans la nuit, en 1974 : « Dix
enfants jouent au ballon, au niveau de la tour Jeanne III à Fourmies quand ils
observent une lumière rouge qui descend du ciel en direction du lieudit Le
Fief. La curiosité aidant, la petite troupe prend le Chemin vert et se dirige
vers la lumière qui se trouve de l’autre côté de la route Fourmies-Wignehies,
dans une prairie entre une maison en construction et la ferme Tricot. Il s’agit
d’un disque avec coupole reposant sur trois pieds de 5 à 6 m de diamètre et 2 à
2,50 m de haut. Au sommet du dôme clignote une intense lumière rouge. Le disque
émet une lumière blanc métallique. Une luminosité jaune orange semble sortir
par deux hublots et pique les yeux des enfants. Plusieurs s’en vont, quatre
restent, se cachant derrière un remblai de terre, à moins de 35 m de l’objet.
L’un des enfants regarde sa montre, elle est arrêtée.
Un des enfants veut s’approcher, mais doit
rebrousser chemin, les yeux en larme. L’objet s’élève alors lentement à 4 ou 5
m du sol, décrit un léger mouvement hélicoïdal et part vers le ciel à vive
allure, pour devenir un point lumineux rouge vif. Au cours de l’observation,
les enfants entendirent un bruit décrit comme un tut-tut.
Ce bruit sera remplacé au cours du décollage par un
bruit de sirène assourdissant ».
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