Plusieurs
responsables de la CIA redoutent que des Etats puissent tenter de manipuler et
ainsi modifier le climat mondial.
Cette surprenante information a été faite par Alan Robock, chercheur à l’Université Rutgers, dans le New
Jersey, lors de la conférence annuelle de l’American Association for the
Advancement of Science.
Il a révélé
que des consultants de la CIA avaient pris contact avec lui pour lui demander
s’il était possible que des laboratoires étrangers pouvaient contrôler le
climat dans le monde entier et si ce genre d’attaques serait détectable. Le
professeur a répondu par l’affirmative. Ces techniques consistant à modifier le
climat sont appelées la « géo-ingénierie ».
Le
scientifique a rappelé que ces techniques avaient, par le passé, été utilisées
lors de conflits. Ainsi lors de la guerre du Vietnam, la CIA avait tenté
d’augmenter la pluviométrie en diffusant des particules dans les nuages dans le
but d’entraver l’avancement des troupes ennemies. Pendant la crise cubaine, les
scientifiques américains avaient provoqué des pluies au-dessus de l’île de Cuba
afin de ruiner la récolte de canne à sucre.
Alan Robock
précise :
« Je pense que cette recherche devrait être
ouverte et internationale, et qu’il n’est pas question de l’utiliser à des fins
hostiles. »
Aujourd’hui,
le professeur s’inquiète des applications en géo-ingénierie qui pourraient être
faites à l’échelle militaire. En effet, il a constaté que parmi les financiers
qui ont participé à un rapport de géo-ingénierie récemment publié par
l’Académie des Sciences Américaine figuraient, entre autres, la CIA.
« La CIA est un financier majeur des rapports
de l’Académie nationale, et je m’inquiète de ce que cela implique en termes de
contrôle ».
Pour cet
homme, des modifications du climat provoquées par plusieurs pays dans le monde
pourraient entraîner une escalade inquiétante et se conclure par une guerre
mondiale :
« Si un pays veut contrôler le climat d’une
certaine manière, et qu’un autre ne veut pas, ou s’ils essayent d’abattre des
avions… S’il n’y a pas d’accord, il pourrait en résulter d’épouvantables
conséquences ».
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