Une exposition
d’anciens crânes à Urumqi (région chinoise du Xinjiang) a laissé perplexes les
experts chinois. Les 68 crânes
exposés ont un trou sur l’os occipital, rappelant le "troisième œil". Son origine divise les archéologues,
rapportent les médias chinois.
Certains
chercheurs supposent que les trous sont dus à des blessures mortelles reçues au
cours d'un combat entre des tribus guerrières peuplant à l'époque le nord-ouest
de la Chine.
D'autres
scientifiques les considèrent comme les traces d'une intervention chirurgicale
visant à sauver la vie des anciens habitants du Xinjiang.
A titre
d'exemple, ils mettent en avant certaines opérations pratiquées dans le passé
par les Aztèques et d'autres peuples de l'Amérique précolombienne. Après avoir
subi une telle opération, les "patients" continuaient à vivre comme
si de rien n'était.
En outre, la
trépanation rituelle du crâne était une pratique courante à l'époque: les
moines tibétains y procédaient par le biais d'une technique spéciale permettant
d'"ouvrir le troisième œil".
Les
scientifiques ont toutefois l'intention de faire appel aux criminologues:
peut-être seront-ils en mesure de déterminer l'origine des trous insolites
percés dans les boîtes crâniennes.
Les crânes ont
été mis au jour lors de fouilles menées dans la région du Xinjiang de 1986 à
1989. Leur âge est estimé à 2200-2800 ans.
Même
aujourd'hui, les expérimentations sur "l'ouverture du troisième œil"
ne sont toujours pas inoffensives. Wafaa Bilal, un artiste avant-gardiste
américain, a été contraint de se débarrasser de la caméra qu'il s'était fait
greffer dans la nuque. Son organisme a rejeté une telle "mise à
jour": le "troisième œil" n'était pas compatible avec le reste
du corps. Toujours est-il que le photographe ne va pas baisser les bras.
Source
http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150920/1018271300.html,
20 septembre 2015
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