Dans la nuit
du 18 au 19 septembre 1976, deux policiers marocains, Karim et Mustafa,
patrouillaient comme à leur habitude dans la région de Kenitra, au Nord du
pays, quand ils ont observé, au loin, plusieurs OVNI discoïdaux qui se
déplaçaient tranquillement dans le ciel.
Aucune image n’a
été prise de ce phénomène. Mais le témoignage qu’a livré Mustafa est plus que
convaincant. Je vous laisse le découvrir.
Témoignage :
« Nous étions deux, en service commandé (dans
le cadre police/gendarmerie Royale de la route – brigade motocycliste), et nous
étions rattachés à la brigade de Kenitra. En fait, pour plus de
précision, nous faisions partie de la Gendarmerie Royale et non pas de la
Sureté Nationale (i.e. la Police). La police des routes est un service parmi
les autres services qui relève de la compétence de la Gendarmerie. Nous avions
pour mission, ce soir-là, de faire une surveillance da la route principale Nr 2
qui relie Rabat et Tanger. Nous nous sommes arrêtés pour un contrôle, à hauteur
du point kilométrique 23 situé sur cette route principale. Le point 23 se
trouve à hauteur de la plage de Mehdia, à une distante d’environ 3 kms à vol
d’oiseau du lieu où nous nous situions.
La nuit était noire, le lieu de notre stationnement
et les environs avoisinants étaient, déjà à l’époque, dotés de l’éclairage
public, mais par contre les habitations étaient rares. Le ciel était dégagé et
nous avions une vue parfaite dans notre environnement. Les étoiles étaient bien
visibles sur la voûte céleste, et il n’y avait aucun ou pratiquement pas de
nuage. Mon regard s’est alors porté en direction de la mer, de la bourgade
de Mehdia et de sa plage. J’ai alors vu plusieurs disques de forme
circulaire (je ne me souviens plus du nombre exact, mais il y en avait
plusieurs, peut être une dizaine, un peu moins) de couleur dorée, comme la
couleur du soleil, mais sans éclat et sans émettre de rayons. Une forme de
disque bien défini. Ces objets étaient tous de la même grosseur et se suivaient
les uns derrière les autres, en file indienne, à une distance qui me semblait
identique entre ces différents objets. Ils se déplaçaient relativement
lentement et laissaient entendre un sourd bruit similaire à celui d’un gros
camion circulant dans une nuit calme et silencieuse. Malgré l’éloignement, on
entendait très bien ce bruit qui devait être relativement fort, si on se
trouvait à proximité de ces objets. Ces engins ne semblaient pas très éloignés
de nous, la plage est à environ 3 kms, nous les distinguions très bien et nous
estimions qu’ils pouvaient être à une altitude de quelques centaines de mètres
au mieux par rapport au sol, vu notre point d’observation. En fait les
disques survolaient presque la cime des arbres d’une hauteur d’environ 8 mètres,
et qui se trouvaient d’une cote.
Bien évidemment, selon nous, ils pouvaient être
au-dessus de la plage, mais compte tenu de la distance, ils pouvaient aussi se
situer au-dessus de la mer. Toutefois, il semblait relativement proche du bord
de mer. Leur grosseur apparente, je l’estime de la même dimension que la pleine
lune et peut-être un peu plus grand selon mes souvenirs. Mon collègue Karim et
moi-même avons une excellente vue et nous avons tous les deux été en mesure de
suivre l’évolution de ces engins durant quelques minutes, (je n’ai plus
souvenir de la durée précise) provenant du nord et se dirigeant vers le
sud, direction où ils ont disparu. Plus précisément, les disques
disparaissaient de temps à autre de notre champ de vision à cause des arbres,
mais de temps en temps on pouvait les voir distinctement entre les
branches jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement, toujours à la même
vitesse. Nous avons eu le temps de bien les observer, sans comprendre pourtant de
ce dont il pouvait s’agir, seulement des objets circulaires, jaune doré, qui
ont traversé tranquillement notre champs de vision en émettant un bruit sourd,
mais sans changer à aucun moment ni de vitesse, ni de direction. Ce bruit sourd
était très fort, et provenait de ces engins et nous les avons entendu jusqu’au
moment où ils ont disparu et même après qu’ils aient quitté notre champ de
vision, le bruit s’estompant progressivement.
Nous avons tous les deux réfléchi à ce que pouvaient
être ces objets, mais nous n’avons pas été en mesure de les comparer à des
objets que nous connaissons. Nous savons, pour avoir entendu des informations à
ce sujet, qu’il existe des objets qui sont observés dans notre espace aérien,
(on parlait à cette époque de « soucoupes volantes » !) dont
nous ne pouvons pas connaître l’origine.
Nous n’avons évoqué, de façon brève, ce phénomène
qu’à certains de nos proches, sans approfondir. Aujourd’hui, je me pose
toujours des questions à propos de cette observation. »
*Avenue Mohamed Diouri à Kenitra
(image : Wikipédia)
Source
https://area51blog.wordpress.com/,
18 mars 2014
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