En 1963, Louis Famoso, un ancien soldat de la
marine eut un violent accident de voiture alors qu’il traversait les Etats-Unis
pour rentrer voir ses amis et sa famille. Gravement blessé à la tête, il
demeura 7 jours dans le coma alors que le personnel médical était persuadé qu’il
n’allait pas survivre.
C’est donc au
cours de cette tragédie que notre jeune homme vécut probablement l’expérience
la plus éprouvante de toute son existence, une E.M.I. (ou « Expérience de
Mort Imminente »). Pendant cette aventure extraordinaire, il aurait
rencontré des « êtres de lumière » qui lui auraient donné une vision,
plutôt sombre, de notre future.
Cela s’est
passé il y a maintenant plus de 50 ans. Et lorsque l’on relit ce texte aujourd’hui,
on constate que certaines de ces prophéties se sont réalisées. La plus
troublante est probablement une allusion plutôt explicite aux attentats du 11
septembre 2001 qui ensanglantèrent la ville de New-York …
Témoignage :
« C’était en 1963. Je devais être libéré de la
Marine en octobre.Après deux « campagnes » cela faisait du bien de
retourner dans « le monde ». J’avais de l’argent dans les poches, des
amis sur la plage, des endroits où aller et des femmes à rencontrer. La
Californie, quel endroit superbe pour attendre une libération. Je voulais
retourner chez moi en voiture en traversant les USA… Mal m’en a pris car
j’eus un très grave accident.
Arrivé à l’hôpital, le médecin a vu un grand trou sur le côté de ma tête, il le nettoya lorsque l’infirmier militaire qui se tenait à côté de moi, lui demanda s’il pouvait s’entraîner, en recousant l’entaille de ma main. Il lui répondit que oui car il pensait que je n’allais pas tenir le coup. Il pensait m’installer une plaque dans ma tête, mais comme j’avais perdu une énorme quantité de sang, il me voyait mourir avant.
Une infirmière alla jusqu’à demander si elle devait
faire venir l’aumônier de la base. Le médecin attrapa mes plaques
d’identification. Quand il lut « Agnostique » et Rhésus
« O nég. », il murmura : « Je ne pense pas que ce
garçon s’en serait soucié, mais appelez-le si vous le voulez ! ». Je
me suis mis à penser qu’il faisait là, preuve d’un manque de délicatesse. Et
l’infirmier militaire qui s’entraînait sur ma main, commençait aussi à
m’énerver, quand tout à coup, je me suis mis à flotter en direction du plafond.
Je pouvais ainsi contempler ma propre opération qui semblait désespérée.
En regardant autour de moi, je remarquais la poussière déposée sur les néons du
bloc opératoire. Cela m’avait fait penser qu’ils auraient pu faire un peu mieux
le ménage. Puis j’entendis le docteur prononcer : « Etiquetez-le et mettez-le
dans le sac, infirmière, car on ne va pas avoir besoin de cette plaque. Et vous
Infirmier, avez-vous terminé avec cette main ? », « Oui
Monsieur. » Répondit-il. « Alors, recouvrez-le avec le drap pour le
moment, mon garçon. ». Je n’avais aucun sentiment de peur, en fait tout ce
que je ressentais c’était de l’émerveillement, de la curiosité. J’étais
impatient de voir ce qui allait se passer ensuite.
Je me mis alors à pénétrer, dans ce qui pour moi,
ressemblait à un tunnel hollandais, sans les voitures ni la circulation. A
l’extrémité brillait une lumière. Alors qu’à l’intérieur il y faisait presque
noir. Tandis que j’étais entraîné vers l’extrémité lumineuse du tunnel, je
regardais attentivement autour de moi, insistant même en direction des recoins
les plus sombres. Je dépassai ce que j’ai considéré être des hommes très pieux
faisant des gestes de prières pour leurs dieux. Ils étaient tous habillés de
leurs plus belles tenues, robes, toges, coiffures, pagnes etc.. L’un d’entre
eux semblait oriental avec un Fu Man Chu grisâtre, il était assis là au milieu
du tunnel, les mains jointes et les jambes croisées. Comme je venais juste
d’accomplir deux « campagnes » j’ai pensé qu’il devait représenter la
dernière des religions que j’avais tenté de faire mienne. Si j’ai eu au début
une éducation catholique, j’avais rapidement tout délaissé à un âge précoce,
pour en explorer d’autres ensuite, que je retrouvais curieusement toutes représentée
ici. Lorsque j’ai flotté au niveau du moine juste au-dessous de moi, j’ai pensé
qu’en fait il me voyait, il a en effet amorcé un sourire furtif. Tous les
autres hommes pieux marmonnaient des prières et bougeaient les bras en des
gestes de bénédiction. J’ignorais s’ils bénissaient le tunnel ou moi mais je
remarquai qu’en fait, aucun d’eux n’était debout ni assis dans le tunnel,
ils paraissaient plutôt léviter. Je voulais m’arrêter et parler à certains,
pour leur poser des questions du genre : qui étaient-ils ?, depuis combien
de temps étaient-ils là ? , mais je ne le puis, j’étais entraîné
vers la Lumière. Des filets de fumée que j’ai pensé être de l’encens,
provenaient de toutes les parties du tunnel, d’une extrémité à l’autre.
Je voyais et je sentais, mais je n’avais pas encore de sensation de touché. Mes pieds n’étaient pas au contact avec le sol. Je semblais voyager carrément au centre, dérivant vers l’extrémité. Plus je m’approchais du bout du Tunnel, plus les choses furent lumineuses, jusqu’à me retrouver comme face à une immense toile blanche. Une toile vide semblant être prête à être peinte. Et là, toute ma vie, depuis ma naissance à maintenant, s’est mise à défiler devant mes yeux, image après image, jusqu’à la dernière scène, qui était celle d’une masse de métal tournoyante, explosant finalement en flammes.
Puis j’ai discerné une boule dorée brillante et lumineuse venant dans ma direction tout en grossissant. Lorsqu’elle atteignit la taille d’un ballon de volley, face à moi et juste au-dessus, elle a rayonné intensément et s’est transformée en un indescriptible Etre de lumière, lévitant devant moi. Il était très grand, deux fois plus large que moi, mais bien proportionnée.
Ses traits étaient comme tracés à l’aide d’une fine
plume. Les cheveux, le visage et la robe étaient dorés et fluides comme le serait
une charge électrique. C’était de l’énergie personnifiée. D’autres silhouettes
apparurent devant et derrière l’Etre et moi-même. Elles étaient de luminosité,
de taille et de nuance différentes. Des structures et des paysages ont jailli
de partout, dans un état cristallin, tous habités par ces êtres de lumière,
certains ailés, la plupart ne l’étant pas, certains totalement formés, d’autres
non, d’autres encore n’apparaissaient que comme des sphères rayonnant de
lumière et de couleur, jaillissant comme les bulles d’un verre d’eau gazeuse.
Juste au moment où je pensais m’exprimer afin de poser des questions, l’Etre se
mit à me parler. Sa voix était un chœur de voix, ni masculine ni féminine, ni
forte ni douce. Il dit en me montrant deux géants : « Voici Michel
et Gabriel. Michel t’a choisi et Gabriel va t’enseigner la voie. ».
Derrière eux, se trouvait un autre Grand Etre, très beau. Il avait des yeux
plaisants mais un regard perçant, l’Etre de Lumière a dit : « Voici
celui qui a été chassé. Toi à qui j’ai donné le choix, tu peux aller avec celui
que tu préfères. ». Comme Michel m’avait choisi, je l’acquiesçais.
Il paraissait tellement fort et puissant. Il avait des yeux qui m’attiraient et me captivaient. Ceux de l’Etre qui était face à moi, étaient par contre pleins d’amour, de chaleur, d’autorité et de persuasion. Il parut satisfait de ma réponse. Il ajouta: « Tu seras mon soldat et tu vas aller avec Michel pendant quelques temps.
Gabriel viendra te voir quelquefois. J’enverrai
d’autres vers toi et ton fruit ne tombera pas loin de l’arbre au moment de la
Récolte. ». A peine eut-il terminé sa phrase que 5 sphères de lumière se
mire à tourbillonner autour de nous. Elles avaient toutes la même taille et la
même forme, mais avec des tonalités aussi subtiles que les nuances des pétales
de rose. Sauf qu’une d’entre elles était bleue. Il continua « Celles-là,
comme tout ici, proviennent de toi, comme toi de moi. Tu devras t’occuper
d’elles. Elles s’envoleront séparément, mais se rassembleront au moment de la Récolte. ».
L’Etre faisait-il allusion à mes futurs enfants ? Mais je
n’avais que 21 ans, et je n’étais pas marié. Non, cela ne pouvait expliquer
comment tout cela pouvait provenir de moi et moi de lui. C’est alors
qu’apparut un magnifique plateau de cristal, étincelant d’arcs-en-ciel. Il se
brisa soudain en milliers de morceaux. Puis très lentement, les morceaux
commencèrent à se rejoindre pour reformer le plateau originel. J’avais
enfin compris ce que l’Etre de Lumière voulait me faire comprendre : nous les
morceaux, on constituait le plateau. Je n’étais que l’un de ces milliers
de morceaux, comme l’étaient tous ceux que je voyais là-bas, ainsi que ceux qui
étaient dans le « Monde ». Mon esprit continuait à réfléchir sur le
thème de la Récolte. Qu’est-ce que cela pouvait aussi signifier ?, l’Etre
répondit: “Tu vas voir ici les signes qui amèneront la Récolte.”
Je vis alors apparaître des images, comme sur des
écrans de télévision. Mais elles étaient si réalistes, comme-ci elles se
produisaient devant moi, dans le présent. Il ne mettait pas possible de me
retourner, je faisais comme partie de la vision. J’y ai vu des scènes d’hommes
en uniforme, tuant d’autres hommes en uniforme. Certains portaient des insignes
américains. Il y avait aussi des
milliers d’hommes en civil, tuant des milliers d’hommes en civil de différents
pays, différentes religions, différentes armes et de différentes
décennies. Je ressentais la souffrance que ces personnes éprouvaient. Je
demandai combien de temps cela allait durer ? , l’Etre me répondit « L’homme sera
une proie pour l’homme, jusqu’à ce que l’homme prie pour l’homme. ». Les visions me montrèrent ensuite de
nombreuses inondations sur différents continents, à différentes saisons.
Je marchais au beau milieu d’elles, ressentant la force de l’eau tout en inhalant l’odeur de la Mort. Des centaines de vies, des hectares de cultures, des milliers d’animaux d’élevages ou sauvages flottaient. Après je vis des volcans tout autour du monde, entrant en éruption l’un après l’autre. La lave en fusion ensevelissait des villes, les gens et les animaux avec. Puis des tremblements de terre détruisaient des zones entières. Il y en avait un énorme en Amérique, la plupart des autres se situaient en Europe et en Orient. L’Etre me précisa: « Ce que tu as vu se produira de plus en plus simultanément, en même temps que les plus grands péchés des hommes. Ils se détourneront de Dieu et s’autoproclameront des dieux. »
C’est alors que Michel me fit signe de le
suivre. Je fus alors
embarqué à travers l’Univers, les novas, les soleils, les planètes, tout ce que
j’avais regardé de la terre peu de temps auparavant. D’innombrables planètes
tournaient autour d’innombrables soleils. Plus nous approchions du centre, plus
les galaxies étaient nombreuses.
C’était un peu comme pour le plateau de cristal. La plupart des morceaux brisés se trouvaient au centre mais les premiers avaient été projetés loin du centre, cela avait été ainsi dans tout l’Univers. Tout n’était rien d’autre qu’un cercle dans un cercle entouré d’un cercle. Chaque niveau, chaque dimension n’était qu’une couche de l’origine qui était sans fin. Et un grand nombre de ces planètes comportaient de la vie. Des Sphères se joignaient aux créatures de ces planètes. Celles-là n’étaient pas identiques mais avaient des caractéristiques communes : une tête, un corps et des extrémités. Je passais ensuite devant la constellation d’Orion pour enfin retrouver la terre. Mais là immédiatement m’est apparue la vision de millions de gens pleurant à cause de la dévastation de secteurs de New York. Je vis aussi un énorme tremblement de terre, de magnitude 8,6, dans un endroit appelé Eureka. Une station spatiale sembla tomber du ciel à cause d’une explosion interne. Et des missiles étaient simultanément tirés dans l’espace depuis plusieurs nations.
C’est Gabriel qui se chargea de moi ensuite. Il me fit voir le soleil en expansion
qui crachait d’énormes boules de plasma, plus qu’il ne l’avait jamais fait dans
le passé, en direction même du plan orbital des planètes. Je ne pouvais quitter la terre des
yeux, regardant les effets que ces éruptions avaient sur elle. Je l’ai vu
osciller follement, comme une toupie en fin de giration. La rotation a cessé,
puis elle a repris lentement tout en restant beaucoup plus inclinée. Des nuages
de cendre se propagèrent sur la terre. Quand ils disparurent, les océans se
mirent à monter, d’abord dans le Pacifique, le long de la « ceinture de
feu », puis ailleurs. Les eaux passaient sur les terres émergées qui se
mirent à s’enfoncer sous la pression supplémentaire des eaux.
Mais quand cette pression réussit à compenser la modification de la rotation de l’axe de la terre, notre planète avait changé d’aspect. Elle semblait plus neuve, plus propre, plus belle avec des verts plus profonds et des bleus plus clairs. Il y avait des gens sur cette terre, ils semblaient plus heureux et plus satisfaits, bien qu’ils aient paru vivre à la manière de nos peuples primitifs. Des villes, construites dans l’antiquité et submergées par les océans, étaient maintenant occupées par les survivants de ce nouveau monde. Des tribus s’unir à d’autres tribus pour former de petites nations. Il n’y avait plus de guerres, mais une paix et un bonheur authentiques. Gabriel me demanda de faire connaître ce message aux autres habitants de la terre. Qu’il ne fallait pas désespérer quand tout cela allait survenir, car ce n’était pas la fin du monde. Qu’il fallait observer Orion pour connaître quand ces transformations allaient avoir lieu. « Mais que se passera-t-il pour les habitants de la terre pendant ce changement ? » lui demandais-je ?
Gabriel me précisa que certains allaient être enlevés, alors que d’autres resteraient sur terre pour la renouveler.
Je fus alors propulsé dans le même tunnel obscur qu’auparavant, comme un mouton dans un aspirateur, avec autant de maîtrise qu’un train de marchandise devenu fou. Je me réveillai face à une infirmière qui m’enleva les croûtes de sang qui restaient du côté droit de ma tête. Mon corps était tourmenté de douleur. « Bon retour chez nous ! me dit-elle. Nous étions pourtant sûrs que vous alliez nous quitter. Cela fait maintenant sept jours que vous êtes dans le coma. On allait vous envoyer à la morgue lorsque l’infirmier qui vous a recousu la main, remarqua un mouvement sous le drap, il vous a alors ramené précipitamment au bloc. Le médecin a trouvé incroyable, que la croûte dure, qui s’était formée sur le trou de votre tête, ait réussi à sceller la plupart des dommages. » « Vous voulez dire que l’infirmier qui m’a recousu la main au bloc opératoire m’a sauvé la vie ? ». « Oui, mais comment avez-vous su qu’il vous a recousu la main ? Vous étiez inconscient ? » Effectivement, j’étais devenu pour eux un cas miraculeux. Non seulement je n’étais pas censé survivre à la perte de sang massive, mais le traumatisme crânien aurait dû au moins faire de moi un légume. Et mes blessures aux jambes et aux bras auraient dû me clouer à l’infirmerie pendant encore deux ou trois semaines. Pourtant, j’étais là, tout fonctionnait bien, en fait j’étais comme neuf, pas même de marques noires ou bleues pour indiquer ce que mon corps avait enduré. »
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