lundi 3 mars 2014

Dans le coma, il a des visions prophétiques …


En 1963, Louis Famoso, un ancien soldat de la marine eut un violent accident de voiture alors qu’il traversait les Etats-Unis pour rentrer voir ses amis et sa famille. Gravement blessé à la tête, il demeura 7 jours dans le coma alors que le personnel médical était persuadé qu’il n’allait pas survivre.

C’est donc au cours de cette tragédie que notre jeune homme vécut probablement l’expérience la plus éprouvante de toute son existence, une E.M.I. (ou « Expérience de Mort Imminente »). Pendant cette aventure extraordinaire, il aurait rencontré des « êtres de lumière » qui lui auraient donné une vision, plutôt sombre, de notre future.

Cela s’est passé il y a maintenant plus de 50 ans. Et lorsque l’on relit ce texte aujourd’hui, on constate que certaines de ces prophéties se sont réalisées. La plus troublante est probablement une allusion plutôt explicite aux attentats du 11 septembre 2001 qui ensanglantèrent la ville de New-York …

Témoignage :

 « C’était en 1963. Je devais être libéré de la Marine en octobre.Après deux « campagnes » cela faisait du bien de retourner dans « le monde ». J’avais de l’argent dans les poches, des amis sur la plage, des endroits où aller et des femmes à rencontrer. La Californie, quel endroit superbe pour attendre une libération. Je voulais retourner chez moi en voiture en traversant les USA…  Mal m’en a pris car j’eus  un très grave accident.

Arrivé à l’hôpital, le médecin a vu un grand trou sur le côté de ma tête, il le nettoya lorsque l’infirmier militaire qui se tenait à côté de moi, lui  demanda s’il pouvait s’entraîner, en recousant l’entaille de ma main. Il lui répondit que oui car il pensait que je n’allais pas tenir le coup. Il pensait m’installer une plaque dans ma tête, mais comme j’avais perdu une énorme quantité de sang, il me voyait mourir avant.

Une infirmière alla jusqu’à demander si elle devait faire venir l’aumônier de la base.  Le médecin attrapa  mes plaques d’identification. Quand il  lut « Agnostique » et Rhésus « O nég. », il  murmura : « Je ne pense pas que ce garçon s’en serait soucié, mais appelez-le si vous le voulez ! ». Je me suis mis à penser qu’il faisait là, preuve d’un manque de délicatesse. Et l’infirmier militaire qui s’entraînait sur ma main, commençait aussi à m’énerver, quand tout à coup, je me suis mis à flotter en direction du plafond. Je pouvais ainsi contempler  ma propre opération qui semblait désespérée. En regardant autour de moi, je remarquais la poussière déposée sur les néons du bloc opératoire. Cela m’avait fait penser qu’ils auraient pu faire un peu mieux le ménage. Puis j’entendis le docteur prononcer : « Etiquetez-le et mettez-le dans le sac, infirmière, car on ne va pas avoir besoin de cette plaque. Et vous Infirmier, avez-vous terminé avec cette main ? », « Oui Monsieur. » Répondit-il. « Alors, recouvrez-le avec le drap pour le moment, mon garçon. ». Je n’avais aucun sentiment de peur, en fait tout ce que je ressentais c’était de l’émerveillement, de la curiosité. J’étais impatient de voir ce qui allait se passer ensuite.

Je me mis alors à pénétrer, dans ce qui pour moi, ressemblait à un tunnel hollandais, sans les voitures ni la circulation. A l’extrémité brillait une lumière. Alors qu’à l’intérieur il y faisait presque noir. Tandis que j’étais entraîné vers l’extrémité lumineuse du tunnel, je regardais attentivement autour de moi, insistant même en direction des recoins les plus sombres. Je dépassai ce que j’ai considéré être des hommes très pieux faisant des gestes de prières pour leurs dieux. Ils étaient tous habillés de leurs plus belles tenues, robes, toges, coiffures, pagnes etc.. L’un d’entre eux semblait oriental avec un Fu Man Chu grisâtre, il était assis là au milieu du tunnel, les mains jointes et les jambes croisées. Comme je venais juste d’accomplir deux « campagnes » j’ai pensé qu’il devait représenter la dernière des religions que j’avais tenté de faire mienne. Si j’ai eu au début une éducation catholique, j’avais rapidement tout délaissé à un âge précoce, pour en explorer d’autres ensuite, que je retrouvais curieusement toutes représentée ici. Lorsque j’ai flotté au niveau du moine juste au-dessous de moi, j’ai pensé qu’en fait il me voyait, il a en effet amorcé un sourire furtif. Tous les autres hommes pieux marmonnaient des prières et bougeaient les bras en des gestes de bénédiction. J’ignorais s’ils bénissaient le tunnel ou moi mais je remarquai qu’en fait,  aucun d’eux n’était debout ni assis dans le tunnel, ils paraissaient plutôt léviter. Je voulais m’arrêter et parler à certains, pour leur poser des questions du genre : qui étaient-ils ?, depuis combien de temps étaient-ils là ? , mais je ne le puis,  j’étais entraîné vers la Lumière. Des filets de fumée que j’ai pensé être de l’encens, provenaient de toutes les parties du tunnel, d’une extrémité à l’autre.

Je voyais et je sentais, mais je n’avais pas encore de sensation de touché. Mes pieds n’étaient pas au contact avec le sol. Je semblais voyager carrément au centre, dérivant vers l’extrémité. Plus je m’approchais du bout du Tunnel, plus les choses furent lumineuses, jusqu’à me retrouver comme face à une immense toile blanche. Une toile vide semblant être prête à être peinte. Et là, toute ma vie, depuis ma naissance à maintenant,  s’est mise à défiler devant mes yeux, image après image, jusqu’à la dernière scène, qui était celle d’une masse de métal tournoyante, explosant finalement en flammes.

Puis j’ai discerné une boule dorée brillante et lumineuse venant dans ma direction tout en grossissant. Lorsqu’elle atteignit la taille d’un ballon de volley, face à moi et juste au-dessus, elle a rayonné intensément et s’est transformée en un indescriptible Etre de lumière, lévitant devant moi. Il était très grand, deux fois plus large que moi, mais bien proportionnée.

Ses traits étaient comme tracés à l’aide d’une fine plume. Les cheveux, le visage et la robe étaient dorés et fluides comme le serait une charge électrique. C’était de l’énergie personnifiée. D’autres silhouettes apparurent devant et derrière l’Etre et moi-même. Elles étaient de luminosité, de taille et de nuance différentes. Des structures et des paysages ont jailli de partout, dans un état cristallin, tous habités par ces êtres de lumière, certains ailés, la plupart ne l’étant pas, certains totalement formés, d’autres non, d’autres encore n’apparaissaient que comme des sphères rayonnant de lumière et de couleur, jaillissant comme les bulles d’un verre d’eau gazeuse. Juste au moment où je pensais m’exprimer afin de poser des questions, l’Etre se mit à me parler. Sa voix était un chœur de voix, ni masculine ni féminine, ni forte ni douce. Il  dit en me montrant deux géants : « Voici Michel et Gabriel. Michel t’a choisi et Gabriel va t’enseigner la voie. ». Derrière eux, se trouvait un autre Grand Etre, très beau. Il avait des yeux plaisants mais un regard perçant, l’Etre de Lumière a dit : « Voici celui qui a été chassé. Toi à qui j’ai donné le choix, tu peux aller avec celui que tu préfères. ». Comme Michel m’avait choisi, je l’acquiesçais.

Il paraissait tellement fort et puissant. Il avait des yeux qui m’attiraient et me captivaient. Ceux de l’Etre qui était face à moi, étaient par contre pleins d’amour, de chaleur, d’autorité et de persuasion. Il  parut satisfait de ma réponse. Il ajouta: « Tu seras mon soldat et tu vas aller avec Michel pendant quelques temps.

Gabriel viendra te voir quelquefois. J’enverrai d’autres vers toi et ton fruit ne tombera pas loin de l’arbre au moment de la Récolte. ». A peine eut-il terminé sa phrase que 5 sphères de lumière se mire à tourbillonner autour de nous. Elles avaient toutes la même taille et la même forme, mais avec des tonalités aussi subtiles que les nuances des pétales de rose. Sauf qu’une d’entre elles était bleue. Il continua « Celles-là, comme tout ici, proviennent de toi, comme toi de moi. Tu devras t’occuper d’elles. Elles s’envoleront séparément, mais se rassembleront au moment de la Récolte. ». L’Etre faisait-il  allusion à mes futurs enfants ?  Mais je n’avais que 21 ans, et je n’étais pas marié. Non, cela ne pouvait expliquer comment tout cela pouvait provenir de moi et moi de lui.  C’est alors qu’apparut un magnifique plateau de cristal, étincelant d’arcs-en-ciel. Il se brisa soudain en milliers de morceaux. Puis très lentement, les morceaux commencèrent à se rejoindre pour reformer le plateau originel.  J’avais enfin compris ce que l’Etre de Lumière voulait me faire comprendre : nous les morceaux, on  constituait le plateau. Je n’étais que l’un de ces milliers de morceaux, comme l’étaient tous ceux que je voyais là-bas, ainsi que ceux qui étaient dans le « Monde ». Mon esprit continuait à réfléchir sur le thème de la Récolte. Qu’est-ce que cela pouvait aussi signifier ?, l’Etre répondit: “Tu vas voir ici les signes qui amèneront la Récolte.”

Je vis alors apparaître des images, comme sur des écrans de télévision. Mais elles étaient si réalistes, comme-ci elles se produisaient devant moi, dans le présent. Il ne mettait pas possible de me retourner, je faisais comme partie de la vision. J’y ai vu des scènes d’hommes en uniforme, tuant d’autres hommes en uniforme. Certains portaient des insignes américains. Il y avait aussi des milliers d’hommes en civil, tuant des milliers d’hommes en civil de différents pays,  différentes religions, différentes armes et de différentes décennies. Je ressentais la souffrance que ces personnes éprouvaient. Je demandai combien de temps cela allait durer ? , l’Etre me répondit « L’homme sera une proie pour l’homme, jusqu’à ce que l’homme prie pour l’homme. ». Les visions me montrèrent ensuite de nombreuses inondations sur différents continents, à différentes saisons.

Je marchais au beau milieu d’elles, ressentant la force de l’eau tout en inhalant l’odeur de la Mort. Des centaines de vies, des hectares de cultures, des milliers d’animaux d’élevages ou sauvages flottaient. Après je vis des volcans tout autour du monde, entrant en éruption l’un après l’autre. La lave en fusion ensevelissait des villes,  les gens et  les animaux avec. Puis des tremblements de terre détruisaient des zones entières. Il y en avait un énorme en Amérique, la plupart des autres se situaient en Europe et en Orient. L’Etre me précisa: « Ce que tu as vu se produira de plus en plus simultanément, en même temps que les plus grands péchés des hommes. Ils se détourneront de Dieu et s’autoproclameront des dieux. »

C’est alors que Michel me fit signe de le suivre.  Je fus alors embarqué à travers l’Univers, les novas, les soleils, les planètes, tout ce que j’avais regardé de la terre peu de temps auparavant. D’innombrables planètes tournaient autour d’innombrables soleils. Plus nous approchions du centre, plus les galaxies étaient nombreuses.

C’était un peu comme pour le plateau de cristal. La plupart des  morceaux brisés se trouvaient au centre mais les premiers avaient été projetés loin du centre, cela avait été ainsi dans tout  l’Univers. Tout n’était rien d’autre qu’un cercle dans un cercle entouré d’un cercle. Chaque niveau, chaque dimension n’était qu’une couche de l’origine qui était sans fin. Et un grand nombre de ces planètes comportaient de la vie.  Des Sphères se joignaient aux créatures de ces planètes. Celles-là n’étaient pas identiques mais avaient des caractéristiques communes : une tête, un corps et des extrémités.  Je passais ensuite devant la constellation d’Orion pour enfin retrouver la terre. Mais là immédiatement m’est apparue la vision de millions de gens pleurant à cause de la dévastation de secteurs de New York. Je vis aussi un énorme tremblement de terre, de magnitude 8,6, dans un endroit appelé Eureka. Une station spatiale sembla tomber du ciel à cause d’une explosion interne. Et des missiles étaient simultanément tirés dans l’espace depuis plusieurs nations.

C’est Gabriel qui se chargea de moi ensuite.  Il me fit voir le soleil en expansion qui crachait d’énormes boules de plasma, plus qu’il ne l’avait jamais fait dans le passé, en direction même du plan orbital des planètes. Je ne pouvais quitter la terre des yeux, regardant les effets que ces éruptions avaient sur elle. Je l’ai  vu osciller follement, comme une toupie en fin de giration. La rotation a cessé, puis elle a repris lentement tout en restant beaucoup plus inclinée. Des nuages de cendre se propagèrent sur la terre. Quand ils disparurent, les océans se mirent à monter, d’abord dans le Pacifique, le long de la « ceinture de feu », puis ailleurs. Les eaux passaient sur les terres émergées qui se mirent à s’enfoncer sous la pression supplémentaire des eaux.

Mais quand cette pression réussit à compenser la modification de la rotation de l’axe de la terre, notre planète avait changé d’aspect. Elle semblait plus neuve, plus propre, plus belle avec des verts plus profonds et des bleus plus clairs. Il y avait des gens sur cette terre, ils semblaient plus heureux et plus satisfaits, bien qu’ils aient paru vivre à la manière de nos peuples primitifs. Des villes, construites dans l’antiquité et submergées par les océans, étaient maintenant occupées par les survivants de ce nouveau monde. Des tribus s’unir à d’autres tribus pour former de petites nations. Il n’y avait plus de guerres, mais une paix et un bonheur authentiques. Gabriel me demanda de faire connaître ce message aux autres habitants de la terre. Qu’il ne fallait pas désespérer quand tout cela allait survenir, car ce n’était pas la fin du monde. Qu’il fallait observer Orion pour connaître quand ces transformations allaient avoir lieu.  « Mais que se passera-t-il pour les habitants de la terre pendant ce changement ? » lui demandais-je ?

Gabriel me précisa que certains allaient être enlevés, alors que d’autres resteraient sur terre pour la renouveler.

Je fus alors propulsé dans le même tunnel obscur qu’auparavant, comme un mouton dans un aspirateur, avec autant de maîtrise qu’un train de marchandise devenu fou. Je me réveillai face à une infirmière qui m’enleva les croûtes de sang qui restaient du côté droit de ma tête. Mon corps était tourmenté de douleur. « Bon retour chez nous ! me dit-elle. Nous étions pourtant sûrs que vous alliez nous quitter.  Cela fait maintenant sept jours que vous êtes dans le coma. On allait vous envoyer à la morgue lorsque l’infirmier  qui vous a recousu la main, remarqua un mouvement sous le drap, il vous a alors ramené précipitamment au bloc.  Le médecin a trouvé incroyable, que la croûte dure, qui s’était formée sur le trou de votre tête, ait réussi à sceller la plupart des dommages. » « Vous voulez dire que l’infirmier qui m’a recousu la main au bloc opératoire m’a sauvé la vie ? ». « Oui, mais comment avez-vous su qu’il vous a recousu la main ? Vous étiez inconscient ? » Effectivement, j’étais devenu pour eux un cas miraculeux. Non seulement je n’étais pas censé survivre à la perte de sang massive, mais le traumatisme crânien aurait dû au moins faire de moi un légume. Et mes blessures aux jambes et aux bras auraient dû me clouer à l’infirmerie pendant encore deux ou trois semaines. Pourtant, j’étais là, tout fonctionnait bien, en fait j’étais comme neuf, pas même de marques noires ou bleues pour indiquer ce que mon corps avait enduré.
 »

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