L’étendue du génie humain va, bien souvent, au-delà de notre imagination. La biographie que je vais vous présenter ci-dessous est celle de José Rodriguez Carballeira, surnommé Pepito, qui à peine âgé de 3 ans, jouait divinement bien du piano et composait déjà ses propres composition.
Pepito est né, le 14 décembre 1896, dans une famille libérale de Ferrol, sa mère s’appelait Josefa Rodríguez Carballeira et son père lui était inconnu. En effet, sur son certificat de naissance, il apparaissait uniquement le nom de famille de sa mère, qu’elle n'utilisait jamais, puisqu’elle nomma son jeune garçon du prénom de son grand-père. Après que Josefa partit à Madrid, sa tante Aurora prit soin de lui et lui a appris à jouer du piano.
Ses proches remarquèrent rapidement ses capacités remarquables à l’âge de seulement 2 ans et demi. L’histoire raconte que sa mère avait reçu une partition d’un ami qui venait souvent jouer du piano à la maison. Un matin, après avoir entendu le morceau joué avec précision, elle entra dans la chambre où se trouvait l’instrument, et découvrit, avec surprise, que c’est le futur prodige Arriola qui en était l’auteur. Le jeune musicien, qui n’avait reçu aucune formation formelle ou informelle, commença, dès lors, sa carrière de pianiste. Au début, il se contentait de jouer des morceaux qu’il avait entendu, puis il se mît lui-même à composer. Devant cet époustouflant talent, sa mère décida de l’emmener à Madrid afin qu’il puisse montrer, au monde entier, l’étendue de ses talents sur scène.
Le 4 décembre 1899, alors qu’il n’avait pas encore trois ans, Pepito Arriola donna sa première prestation publique devant un auditoire de critiques de musique et de musiciens. Juste après son troisième anniversaire, le 26 décembre de la même année, Arriola fit son second concert au Palais Royal de Madrid devant roi et la reine jouant six compositions originales. Arriola allait aussi devenir un immense violoniste, éclaboussant toute l'Europe de son génie avec des concerts notamment dans la ville allemande de Leipzig ainsi qu’à Saint-Pétersbourg, en Russie. En 1900, il se produisit même à l’Exposition Universelle de Paris, devant un Congrès de Psychologie réunissant plus de 100 personnes.
Son talent était tel que certaine personne doutait de son authenticité et soupçonnait sa propre mère et jouer et de composer les morceaux à sa place. En effet, un jour Charles Richet, prix Nobel de Médecine en 1913, invita le jeune garçon à venir jouer dans sa demeure. Quatre ans plus tard, un psychologue du nom de M. Scripture, déclara à l’American Journal of Psychology, que le médecin avait été victime d’une illusion et que ce n’était pas lui qui exécutait les morceaux.
Source
Traité de Métapsychique, Charles Richet, 1922
Wikipédia anglais
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