Une organisation qui lutte
contre les activités des djihadistes sur le web a découvert, il y a
peu, que des terroristes tentaient de vendre des jeunes femmes en
ligne. Ces derniers ont même publié une petite annonce sur
Facebook !
Sur une page de ce réseau
social publiée le 20 mai 2016 par homme qui se fait appelé Abou
Assad Almani, on peut voir une jeune femme, qui semble ne pas avoir
plus de 18 ans, à genoux et tentant de ne pas regarder l'objectif de
l'appareil photo. En dessous, dans la légende, on découvre qu'elle
est à vendre :
« Pour tous les
frères qui veulent acheter une esclave, celle-ci est à 8.000
dollars. »
Quelques heures plus tard, une
seconde annonce a fait son apparition. Cette fois-ci, il s'agissait
d'une jeune femme à la peau pâle aux yeux rouges emplis de larmes.
Les images ont rapidement été
supprimées de Facebook. Toutefois l'Institut de recherche des médias
du Proche-Orient a eu le temps de les récupérer. Cette association
basée à Washington surveille quotidiennement l'activité des
djihadistes sur les réseaux sociaux.
Ces deux cas ne sont pas
isolés. Puisque l’État Islamique essaie depuis plusieurs mois
d'acheter ou de vendre des esclaves sexuelles. Steven Stalinsky,
directeur exécutif de l'organisation, explique :
« Nous avons été
témoins de beaucoup de brutalité, mais le contenu que Daech a
diffusé au cours des deux dernières années a dépassé tout ce qui
était imaginable. Les ventes de filles esclaves sur les réseaux
sociaux ne sont qu’un exemple. »
Abou Assad Almani est un
terroriste qui utilise ses comptes sur Internet pour faire des appels
aux dons au profit de djihad.
Sous ses photos de nombreux
commentaires ont été publiés. Certains se sont, par exemple,
insurgés que les femmes ne portaient pas le voile !
Les autorités sont au courant
que Daech utilisent Facebook et Twitter afin d'attirer de nouvelles
recrues et diffuser leur infâme propagande. Mais ce qui est vraiment
inquiétant c'est que la vie des femmes résidant dans les zones
contrôlées par l'EI s'empirent progressivement au fur et à mesure
que la pression militaire et économique croit sur ces terroristes.
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