lundi 30 mai 2016

L’État Islamique vend des esclaves sexuelles sur Facebook


Une organisation qui lutte contre les activités des djihadistes sur le web a découvert, il y a peu, que des terroristes tentaient de vendre des jeunes femmes en ligne. Ces derniers ont même publié une petite annonce sur Facebook !

Sur une page de ce réseau social publiée le 20 mai 2016 par homme qui se fait appelé Abou Assad Almani, on peut voir une jeune femme, qui semble ne pas avoir plus de 18 ans, à genoux et tentant de ne pas regarder l'objectif de l'appareil photo. En dessous, dans la légende, on découvre qu'elle est à vendre :

« Pour tous les frères qui veulent acheter une esclave, celle-ci est à 8.000 dollars. »

Quelques heures plus tard, une seconde annonce a fait son apparition. Cette fois-ci, il s'agissait d'une jeune femme à la peau pâle aux yeux rouges emplis de larmes.

Les images ont rapidement été supprimées de Facebook. Toutefois l'Institut de recherche des médias du Proche-Orient a eu le temps de les récupérer. Cette association basée à Washington surveille quotidiennement l'activité des djihadistes sur les réseaux sociaux.

Ces deux cas ne sont pas isolés. Puisque l’État Islamique essaie depuis plusieurs mois d'acheter ou de vendre des esclaves sexuelles. Steven Stalinsky, directeur exécutif de l'organisation, explique :

« Nous avons été témoins de beaucoup de brutalité, mais le contenu que Daech a diffusé au cours des deux dernières années a dépassé tout ce qui était imaginable. Les ventes de filles esclaves sur les réseaux sociaux ne sont qu’un exemple. »

Abou Assad Almani est un terroriste qui utilise ses comptes sur Internet pour faire des appels aux dons au profit de djihad.

Sous ses photos de nombreux commentaires ont été publiés. Certains se sont, par exemple, insurgés que les femmes ne portaient pas le voile !

Les autorités sont au courant que Daech utilisent Facebook et Twitter afin d'attirer de nouvelles recrues et diffuser leur infâme propagande. Mais ce qui est vraiment inquiétant c'est que la vie des femmes résidant dans les zones contrôlées par l'EI s'empirent progressivement au fur et à mesure que la pression militaire et économique croit sur ces terroristes.
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