Le vendredi 23 mai 2014, aux alentours
de 16 heures, un homme, nommé Bruno
Faass, a véritablement pêché un piranha alors qu’il s’adonnait à sa passion
sur les bords de l’étang de la Ballastière, situé dans la ville de
Sainte-Marguerite (dans les Vosges) !
En cet après-midi-là, B. Faass était
parti à la pêche. Jean-Claude Charpy, boulanger déodatien à la retraite et
garde-pêche de la société privée « Les
Amis de la Ballastière », était venu le voir quand il a fait
cette surprenante prise :
« Je venais d’aider un pêcheur à tirer un brochet de l’eau quand il m’a
montré le “drôle“ de poisson qu’il a pêché et qui l’a mordu à un doigt. Tous
les pêcheurs qui étaient là ont été surpris ».
En essayant de couper le
fil, le poisson carnivore a réussi à mordre le pêcheur sans que sa blessure ne
soit sérieuse.
Etonné de cette nouvelle, Michel Dorner, président de l’AAPPMA
(Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), a voulu
constater par ses propres yeux le prétendu poisson exotique. Il s’est donc
rendu chez le boulanger retraité qui le gardait soigneusement dans son
congélateur. Il raconte :
« Je
reste sceptique, cela fait plus de 50 ans que je vais à la pêche, je n’ai
jamais entendu parler de la présence de piranhas dans nos plans d’eau où cette
espèce ne peut de toute façon pas vivre naturellement ni survivre à cause de la
température trop froide, même si celle-ci a tendance à se réchauffer. Ici, on
est habitué à l’invasion de perches dorées qui profitèrent à une vitesse grand
V, mais pas à celle de piranhas. »
L’animal mesurait 17
centimètres de long pour 8 de large. Mais ce qui étonne le plus, c’est bien
entendu la présence d’un piranha, comme nous le précise J-C Charpy :
« Cette espèce vivant dans les eaux chaudes (22-24 degrés) d’Amérique du
Sud vient bien de quelque part, ce n’est pas un oiseau qui a ramené des œufs,
c’est forcément quelqu’un qui s’en est débarrassé. »
Jonathan Fonmosse, le gérant du magasin
« Vive le Jardin » a
précisé qu’il s’agissait d’un piranha à ventre rouge (ou Pygocentrus
Nattereri), une espèce tropicale qui est d’ailleurs vendu dans son propre
magasin.
La question que reste en
suspens est la suivant : comment est-il arrivé là ? L’explication la
plus probable est que l’ex-propriétaire de ce poisson, après l’avoir acheté
dans un magasin, l’a relâché en pleine nature.
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