La petite
ville de La Souterraine, située dans le département de la Creuse, a connu une
observation d’OVNI des plus singulières. Cette affaire a été rapportée par le
célèbre ufologue français, Charles Garreau, dans l’un de ses ouvrages intitulé « Soucoupes Volantes, 25 ans d'enquêtes »
et publié dans les années 1970.
Dans son
livre, on découvre des histoires qui se sont produites dans la France entière
pendant plus de 20 ans. Parmi ces dernières, on apprend que trois objets
volants non identifiés avaient été observés par plusieurs personnes et même photographiés
à plusieurs reprises, au début du mois de septembre 1969.
Récit du principal témoin :
« J’avais trop peur que la lumière disparaisse
[dit-il]. Très simplement, plan à l’appui, il m’a raconté ce qu’il avait vu, au
cours de la nuit du 3 au 4 septembre 1969, peu avant quatre heures :
Avec plusieurs amis, nous venions de sortir d’une
réunion qui s’était prolongée fort tard. Je ramenais un camarade, M. Pamit, à
son domicile, situé au point 4 du plan. Cent mètres après avoir démarré, en
arrivant à l’angle de la rue des Cités et de la route de Guéret (point 1), nous
avons vu en même temps une grosse lumière blanche, dans le ciel, en direction
de Bonnet et de Boussac. Surpris, nous avons continué, en roulant doucement. Tandis
que nous avancions en direction du point 2, la lumière s’est éloignée, comme
pour garder ses distances. Puis elle s’est stabilisée à une hauteur très
difficile à déterminer. Nous nous trouvions alors à l’entrée du terrain de
camping (point 3). Nous avons observé cette chose pendant dix minutes environ. J’ai
déposé mon ami chez lui, 500 mètres plus loin (point 4). Je suis redescendu
très vite chez moi (point 5). J’ai pris mon appareil-photo (un Kodak rétinetta
1 A) et j’ai tiré trois photos depuis le point 6.
L’objet ne bougeait pas par rapport à un point fixe
(une cheminée) que nous avions pris comme point de repère. Les étoiles avaient
eu le temps de passer derrière cette cheminée.
Au moment où j’ai fait mes photos, des voisins m’ont
rejoint. Ils avaient été, eux-aussi, témoins du phénomène. Nous avons regardé
jusqu’à cinq heures environ. Et soudain, l’objet a disparu brutalement,
peut-être caché par des nuages qui arrivaient. Notre observation a duré une
bonne heure. »
Dans son
ouvrage, Charles Garreau nous raconte les résultats de la minutieuse enquête qu’il
a menée sur cette observation. Le journaliste a même rencontré le principal
témoin de la scène et s’est livré à une analyse précise des clichés pris ce
jour-là :
« J’ai longuement examiné les trois photos. Une
première impression s’en dégage : en dix secondes, la « chose »
s’est éloignée. Sur la troisième, elle apparait nettement plus petite et plus
floue que sur la première. « Je ne m’en suis pas rendu compte à l’observation
visuelle », m’a précisé M. Laguide.
Seconde constatation : dans ce même laps de
temps, les trois objets ont changé de forme et de place les uns par rapport aux
autres :
Première photo : les objets évoluent dans des
plans différents. L’un semble présenter son profil, très classique, avec un
renflement à sa partie supérieure. Celui du centre paraît incliné sous un angle
de 45° perpendiculairement au premier. Le troisième, à l’arrière-plan, est vu
de profil.
Deuxième photo : les trois objets se sont placés
sur des plans approximativement parallèles, offrant leur profil. Celui du
centre semble être assez nettement en avant des deux autres.
Troisième photo : l’objet du haut a basculé
légèrement sur son axe : il semble plus renflé. Celui du centre est encore
un peu plus en flèche, ainsi que le montre l’alignement arrière des trois
objets. L’autre semble avoir lui aussi basculé sur son axe. Sur cette dernière
photo, la formation en V esquissée sur la précédente apparaît très nettement.
J’ai tenté, par des croquis, de rendre plus
compréhensibles les photos de M. Laguide. Je n’ai pas la prétention d’affirmer
que cette interprétation est la seule possible. D’autres hypothèses viendront
peut-être à votre esprit. Je serai heureux de les connaître.
Les objets ne devaient pas être très éloignés des
témoins : leur mouvement de recul effectué tandis que l’auto de M. laguide
avançait dans leur direction semble le prouver. D’autre part, la pellicule n’a
enregistré qu’un minuscule point lumineux. Mais l’agrandissement fait
apparaitre les objets. Ce qui eût été impossible, d’après un technicien
consulté, s’ils s’étaient trouvés à plus de 3 000 mètres de distance.
C’est, en tout cas, un exceptionnel document que M.
Laguide apporte au dossier des soucoupes volantes : jamais, à ma
connaissance, trois photos prises dans un tel intervalle, n’avaient encore
révélé, de façon aussi nette, les évolutions d’un groupe d’O.V.N.I. »
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