A
chaque année qui s’achève, les présidents de la République ont pris l’habitude
de s’adresser à leur population. Le numéro un nord-coréen, Kim Jong-Un, s’est,
lui-aussi, adonné à cet exercice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que
son discours n’a rien de rassurant pour 2014 …
Le
président de la Corée du Nord, l’un des pays les plus fermés au monde, a brandi
la menace d’un « désastre nucléaire »
dans la péninsule coréenne, si, par malheur, une nouvelle guerre se
déclencherait dans cette région sensible du globe. Il a également précisé que
les Etats-Unis, grande ennemie du régime, ne s’en sortirait pas indemne.
« Si la guerre
éclate à nouveau (dans la péninsule), elle engendrera un désastre nucléaire
massif et les États-Unis ne seront jamais indemnes. »
Cette menace réelle et inquiétante a été prononcée dans la
soirée du 31 décembre 2013 à la télévision nationale à l’occasion du passage à
la nouvelle année.
« Nous sommes face
à une situation dans laquelle un petit incident militaire accidentel peut
conduire à une guerre totale. »
Ce n’est pas la première qu’un président de ce pays d’Asie
avertit ouvertement ses éternels rivaux. Cette stratégie peut permettre au
dictateur de consolider sa confortable place en instaurant un climat de peur
parmi sa population. Mais, il ne faut pas se leurrer et prendre ces paroles au
sérieux.
Dans
son allocution, le leader est revenu sur l’exécution de son propre oncle, Jang
Song-Thaek, qui était autrefois l’un des plus hauts responsables du régime. Ce
dernier a été qualifié d’ordure et de pourri :
« Notre parti a
pris l'an dernier des mesures décisives pour éliminer des éléments pourris en
son sein. »
En fin d’année 2011, le régime communiste avait organisé une
vaste et meurtrière purge qui a « grandement
contribué à consolider l'unité du parti et de la révolution. »
Source
0 commentaires: