Le mercredi 15 février 2012, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, se lançait dans la course à sa propre succession. Rapidement tout s’organisa autour de lui, son équipe se mit en place, ses alliés et candidats déclarés (Christine Boutin, notamment) démissionnaient pour lui laisser plus de place, et lui permettre de franchir la ligne d’arrivée les bras en l’air.
Toutefois, malgré ce lancement tambour battant, les sondages continuaient inlassablement à faire grises mines, en le donnant perdant face à son rival socialiste, François Hollande. Que pouvait-il faire ? Car même à sa droite, on l’embêtait : Marine Le Pen lui grignotait des voix précieuses. Il envoya, dès lors, ses amis faire des sorties médiatiques à la limite du racisme et du négationnisme. Mais notre cher président ne s’arrêtait pas là, piétinant de ses talonnettes la démocratie. En effet, son équipe de campagne décida de censurer, sur Internet, les sites qui osaient critiquer leur poulain. Ainsi, ils se sont démenés à supprimer des comptes du microblogging Twitter qui parodiait notre Président. Qu’avaient-ils donc fait de mal ses utilisateurs ? Avaient-ils insulté vulgairement le chef de l’Etat ? L’avaient-ils menacé de mort ? Rien de tout cela. Ils se contentaient juste de le parodier gentiment.
Ces actions sont dignes des plus sombres dictatures qui ont foulées ou foulent notre Terre. Sarkozy a peut-être appris ces odieuses et perfides méthodes auprès de ces amis (peu fréquentables et connus pour museler la liberté d’expression) comme Vladimir Poutine, avec qui, rappelez-vous, il avait pris une sévère cuite et avait discouru complètement bourré lors du G8. Je ne résiste pas à l’envie de vous reposter cette vidéo où l’on peut constater les effets de la Vodka sur le Président français :
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