Être accusé de
pratiquer la sorcellerie peut être mortel dans certains pays du monde au 21ème
siècle. C’est ainsi qu’au moins 14 personnes ont été tuées au Burundi pour s’être
prétendument adonné à la magie noire …
Cette histoire
des plus sanglantes s’est produite dans les communes de Mugina et de
Bukinanyana situées dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Selon la
radio nationale qui a rapporté l’affaire, les 14 victimes figuraient sur « une liste des personnes à abattre ».
Anselme Nsabimana, le
gouverneur de la province, affirme qu’aujourd’hui la situation est plus qu’alarmante
dans cette contrée :
« La protection de la personne humaine est
difficile est menacée dans cette région. »
Ces exécutions
sommaires et sans procès seraient, en réalité, liées à la terre. Ainsi, ils
auraient été mis à mort dans l’unique but de les déposséder de leurs champs. Pour
stopper ces massacres, le gouverneur a décidé de prendre des mesures :
« Les réunions de sensibilisation de la
population sur comment arrêter ces criminels sont en train d’être organisées. »
Parmi les
victimes, on retrouve le père du chef de cabinet des services de renseignements
burundais, le Général Gervais
Ndirakobuca, qui a été assassiné à la mi-août 2014 par le fils d’un voisin.
Ce dernier a été tué, à son tour, parce qu’il était soupçonné être l’un des
gardes du père de l’officier …
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