Une
fameuse légende affirme que le fantôme de Marie-Antoinette,
reine de France et de Navarre entre 1774 et 1792, hanterait les
allées du parc du somptueux château de Versailles …
Au
cours de l'été 1901, deux touristes britanniques visitaient les
lieux quand ces deux femmes auraient vécu un voyage dans le temps !
Cette histoire est très sérieuse et les deux témoins étaient loin
d'être des illuminés. L'une d'entre elles, Charlotte Anne Moberly,
55 ans au moment des faits, était directrice d'un collège féminin
de l'Université d'Oxford. L'autre Eleanor Frances Jourdain, 38 ans,
était enseignante.
Ce
10 août 1901, Mme Moberly rejoignit son amie à Paris. Ensembles,
elles visitèrent le château de Versailles et son parc. Il faisait
chaud et le temps était lourd.
Après
avoir visité la Galerie des glaces et différentes salles du palais
de Louis XIV, les deux compères se dirigèrent en direction du petit
Trianon. Hélas, elles se perdirent. Le temps se couvrait. C'est
alors qu'un « univers dont une porte s'est ouverte par
erreur », écrira Jean Cocteau (dans la préface de
l'édition française de l'ouvrage intitulé Les Fantômes du
Trianon publié en 1959).
Égarées
dans le gigantesque parc, les touristes s'étonnaient de la tenue
portée par les jardiniers. Ces derniers étaient vêtus d'un long
manteau et d'un tricorne. Plus loin, elles virent une mère et sa
fille portant également des costumes d'époques. Elles croisèrent
ensuite un homme au regard menaçant et avec un visage vérolé.
Elles
rencontrèrent un homme en cape, grand, beau et ayant des cheveux
bouclés partiellement cachés par un chapeau. Celui-ci leur indiqua
la direction. Sur une pelouse, elles virent une femme en robe et
chapeau blanc. Elle releva la tête et, immédiatement, les deux
anglaises se sentirent prises d'un malaise.
Quelques
heures plus tard, alors que tout était revenu à la normale, elles
parlèrent de cette étrange expérience. Les guides leurs
certifièrent qu'il n'y avait pas eu de reconstitution historique ce
jour-là.
Depuis
cette incroyable histoire, beaucoup pensent que l'épouse du feu roi
Louis XVI hante les longues allées du parc.
Cette
affaire ressemble davantage à un voyage dans le temps qu'à un
phénomène de hantise. Et les dires de ces femmes n'ont jamais été
remis en cause. Plus tard, des enquêteurs remarquèrent que l'un des
chemins qu'elles avaient empruntés n'existait plus. L'homme au
visage vérolé ressemblait au comte de Vaudreuil et la femme assise
sur l'herbe ressemblait trait pour trait à un tableau de Adolf Ulrik
Wertmüller où était représenté Marie-Antoinette !
En
1911, les deux femmes publièrent un livre à ce sujet « An
Adventure ».
Photo
:
La
reine Marie Antoinette (1785) par Adolf Ulrik Wertmüller, Stockholm,
Nationalmuseum, AwGGo0NUum8ruw
sur l’Institut culturel Google résolution
maximale, Domaine public, Lien
Source
0 commentaires: