lundi 2 septembre 2013

Décès d’un témoin capital du crash de Roswell



Le monde de l’ufologie est en deuil depuis que Jesse Marcel Junior est décédé le samedi 24 août 2013 à son domicile situé à Helena dans l’Etat du Montana. De son vivant, il a toujours affirmé que le gouvernement américain avait manipulé les débris du crash de Roswell afin d’éviter que le grand public connaisse la vérité sur ce qui s’est vraiment passé …

Jesse Marcel Junior avait 11 ans lorsque son père, Jesse Marcel, servait comme officier de renseignement sur la désormais très célèbre base américaine de Roswell, dans le Nouveau-Mexique. Le 6 juillet 1947, date où un supposé vaisseau extraterrestre s’est écrasé dans cette ville, Jesse Marcel était l’un des premiers à découvrir les mystérieux débris étalés sur un champ (le premier était un certain Mac Brazel). Voici ce que le fils déclara en 1978 :

« Papa eut un appel de l'extérieur et enquêta sur un appareil écrasé ou quelque chose comme çà. Il était parti un jour ou deux et revint avec un fourgon et un partie de voiture remplis d'épave et de débris. Le matériel était comme de la feuille métallique, très fine, ressemblant à du métal mais pas du métal, et très solide. Il y avait aussi du matériel structurel - tiges, etc. Egalement une quantité de matériau de plastic noire qui semblait de nature organique. Papa revint dans la soirée. Il était parti toute une nuit et la plupart du jour suivant. Il avait une Buick 1942 et une carriole attaquée à l'arrière, et toutes les deux étaient chargée de ce matériel qui n'était qu'une petite partie de la totalité du matériel. »

Une nuit, son père le réveilla, tout excité par ce qu’il avait trouvé, en pleine nuit :

« Notre maison se trouvait sur la route entre le lieu du crash et la base. Mon père était tellement fasciné par ce qu'il avait trouvé qu'à 2 h du matin, il s'est arrêté pour nous dire : Voici les morceaux d'une soucoupe volante, on ne connaît pas leur origine. Il voulait nous montrer les débris, à ma mère et à moi-même. Je l'ai aidé à les décharger de la voiture et nous les avons étalés sur le sol de la cuisine pour pouvoir les observer, voir à quoi ils ressemblaient et ce que c'était. En fait, il voulait que je l'aide à regarder s'il y avait des composants électroniques, des condensateurs, des résistances, des fils électriques ou d'autres matériaux de cette nature, mais il n'y avait rien de ce genre. Ce n'étaient que des débris métalliques qui ressemblaient à du plastique. L'un d'entre eux ressemblait à des feuilles d'aluminium, mais ce n'en était pas. C'était gris et pas vraiment brillant. Il y avait du métal fin et flexible, ressemblant à du plastique noir, comme de la bakélite, de 2 à 3 mm d'épaisseur. Et puis il y avait la poutrelle, qui faisait 30 à 40 cm de longueur et 1 cm de diamètre à sa section, avec des écritures inscrites à l'intérieur de cette structure. L'écriture était très particulière. Au début, j'ai pensé que c'était une écriture hiéroglyphique, mais ce n'en était pas. C'était plutôt une écriture faite de symboles géométriques, de couleur pourpre (une sorte de violet métallique). Ces symboles étaient inscrits sur la surface intérieure de ce que je pensais être une poutrelle provenant d'une structure. »

Il poursuit :

« Après avoir regardé les débris, puis les avoir remis dans leur boîte et chargés dans la voiture, mon père est reparti à la base. Je ne me rappelle pas l'avoir revu pendant 24 ou 48 h. C'était pendant ce laps de temps qu'il a emporté les débris à la base de l'Air Force de Carswell, à bord d'un bombardier B-29. Là-bas, les matériaux ont été examinés par un officier, le général Ramey. C'est là qu'a été prise la célèbre photo de mon père touchant les débris, différents de ceux que j'avais vus dans la cuisine cette nuit-là. Il examinait des débris ressemblant à ceux d'un ballon ou d'un réflecteur radar, mais je tiens à souligner que ce ne sont pas les mêmes débris que ceux que nous avions vus la nuit précédente.

Lorsqu'il est revenu, mon père nous a interdit de parler de l'événement. Je ne pouvais même pas en parler à mes amis et je ne l'ai pas fait. Nous en avons parlé seulement tous les trois, dans la famille. A l'époque, il y avait beaucoup d'histoires de soucoupes volantes et nous repensions toujours que ce que nous avions vu provenait d'une réelle soucoupe volante. Mais nous n'en parlions pas en détail car, même dans la famille, nous ne nous sentions pas libres pour en parler.

Depuis cet événement, j'ai réalisé qu'il existait d'autres êtres, d'autres gens intéressés par notre civilisation, venus d'autres systèmes solaires. J'aimerais savoir d'où ils viennent et comment ils sont venus. »




Jesse Marcel Junior était persuadé, toute sa vie durant, que c’était bien des êtres venus d’ailleurs qui s’étaient écrasés ce jour-là. Et pourtant, malgré son témoignage et de nombreux autres, les autorités gouvernementales ont toujours catégoriquement réfuté cette thèse. Officiellement, elles ont affirmé qu’il s’agissait des débris d’un ballon-sonde, top-secret à l’époque, fabriqué dans le cadre du projet MOGUL et chargé d’espionner les expériences nucléaires de l’URSS.

Seulement, ces déclarations ont été loin de satisfaire tout le monde. Au fur et à mesure des années de plus en plus d’anciens militaires ont commencé à publiquement témoigner, révélant des preuves accablantes. Et Jesse Marcel Junior se sentait comme obligé de sortir du silence, comme nous l’apprend sa sœur Denice :

« Il pensait que tout le monde avait besoin de connaître la vérité, à savoir que l'incident de Roswell avait réellement eu lieu et qu'il était temps de soulever la chape de plomb qui pesait dessus. »

Jesse Marcel Junior n’était pas un fanatique des OVNI, ni un fou obsédé par les petits hommes verts ou autres théories du complot. Il était un médecin militaire respecté, un pilote d’hélicoptère certifié ainsi qu’un enquêteur attesté sur les accidents aériens. Mais, avant tout, il était un père de famille : il laisse ainsi derrière lui une femme et huit enfants …

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