Le monde de
l’ufologie est en deuil depuis que Jesse Marcel Junior est décédé le samedi 24
août 2013 à son domicile situé à Helena dans l’Etat du Montana. De son vivant,
il a toujours affirmé que le gouvernement américain avait manipulé les débris
du crash de Roswell afin d’éviter que le grand public connaisse la vérité sur
ce qui s’est vraiment passé …
Jesse Marcel
Junior avait 11 ans lorsque son père, Jesse Marcel, servait comme officier de
renseignement sur la désormais très célèbre base américaine de Roswell, dans le
Nouveau-Mexique. Le 6 juillet 1947, date où un supposé vaisseau extraterrestre
s’est écrasé dans cette ville, Jesse Marcel était l’un des premiers à découvrir
les mystérieux débris étalés sur un champ (le premier était un certain Mac
Brazel). Voici ce que le fils déclara en 1978 :
« Papa eut un appel de l'extérieur et
enquêta sur un appareil écrasé ou quelque chose comme çà. Il était parti un
jour ou deux et revint avec un fourgon et un partie de voiture remplis d'épave
et de débris. Le matériel était comme de
la feuille métallique, très fine, ressemblant à du métal mais pas du métal, et
très solide. Il y avait aussi du matériel structurel - tiges, etc. Egalement
une quantité de matériau de plastic noire qui semblait de nature organique.
Papa revint dans la soirée. Il était parti toute une nuit et la plupart du jour
suivant. Il avait une Buick 1942 et une carriole attaquée à l'arrière, et
toutes les deux étaient chargée de ce matériel qui n'était qu'une petite partie
de la totalité du matériel. »
Une nuit, son
père le réveilla, tout excité par ce qu’il avait trouvé, en pleine nuit :
« Notre maison se trouvait sur la route entre
le lieu du crash et la base. Mon père était tellement fasciné par ce qu'il
avait trouvé qu'à 2 h du matin, il s'est arrêté pour nous dire : Voici les
morceaux d'une soucoupe volante, on ne connaît pas leur origine. Il voulait
nous montrer les débris, à ma mère et à moi-même. Je l'ai aidé à les décharger
de la voiture et nous les avons étalés sur le sol de la cuisine pour pouvoir
les observer, voir à quoi ils ressemblaient et ce que c'était. En fait, il
voulait que je l'aide à regarder s'il y avait des composants électroniques, des
condensateurs, des résistances, des fils électriques ou d'autres matériaux de
cette nature, mais il n'y avait rien de ce genre. Ce n'étaient que des débris
métalliques qui ressemblaient à du plastique. L'un d'entre eux ressemblait à
des feuilles d'aluminium, mais ce n'en était pas. C'était gris et pas vraiment
brillant. Il y avait du métal fin et flexible, ressemblant à du plastique noir,
comme de la bakélite, de 2 à 3 mm d'épaisseur. Et puis il y avait la poutrelle,
qui faisait 30 à 40 cm de longueur et 1 cm de diamètre à sa section, avec des
écritures inscrites à l'intérieur de cette structure. L'écriture était très
particulière. Au début, j'ai pensé que c'était une écriture hiéroglyphique,
mais ce n'en était pas. C'était plutôt une écriture faite de symboles
géométriques, de couleur pourpre (une sorte de violet métallique). Ces symboles
étaient inscrits sur la surface intérieure de ce que je pensais être une
poutrelle provenant d'une structure. »
Il
poursuit :
« Après
avoir regardé les débris, puis les avoir remis dans leur boîte et chargés dans
la voiture, mon père est reparti à la base. Je ne me rappelle pas l'avoir revu
pendant 24 ou 48 h. C'était pendant ce laps de temps qu'il a emporté les débris
à la base de l'Air Force de Carswell, à bord d'un bombardier B-29. Là-bas, les matériaux ont été examinés par un
officier, le général Ramey. C'est là qu'a été prise la célèbre photo de mon
père touchant les débris, différents de ceux que j'avais vus dans la cuisine cette
nuit-là. Il examinait des débris ressemblant à ceux d'un ballon ou d'un
réflecteur radar, mais je tiens à souligner que ce ne sont pas les mêmes débris
que ceux que nous avions vus la nuit précédente.
Lorsqu'il est revenu, mon père nous a
interdit de parler de l'événement. Je ne pouvais même pas en parler à mes amis
et je ne l'ai pas fait. Nous en avons parlé seulement tous les trois, dans la
famille. A l'époque, il y avait beaucoup d'histoires de soucoupes volantes et
nous repensions toujours que ce que nous avions vu provenait d'une réelle
soucoupe volante. Mais nous n'en parlions pas en détail car, même dans la
famille, nous ne nous sentions pas libres pour en parler.
Depuis cet événement, j'ai réalisé qu'il
existait d'autres êtres, d'autres gens intéressés par notre civilisation, venus
d'autres systèmes solaires. J'aimerais savoir d'où ils viennent et comment ils
sont venus. »
Jesse Marcel Junior était persuadé, toute sa
vie durant, que c’était bien des êtres venus d’ailleurs qui s’étaient écrasés ce
jour-là. Et pourtant, malgré son témoignage et de nombreux autres, les
autorités gouvernementales ont toujours catégoriquement réfuté cette thèse.
Officiellement, elles ont affirmé qu’il s’agissait des débris d’un
ballon-sonde, top-secret à l’époque, fabriqué dans le cadre du projet MOGUL et
chargé d’espionner les expériences nucléaires de l’URSS.
Seulement, ces déclarations ont été loin de
satisfaire tout le monde. Au fur et à mesure des années de plus en plus
d’anciens militaires ont commencé à publiquement témoigner, révélant des preuves
accablantes. Et Jesse Marcel Junior se sentait comme obligé de sortir du
silence, comme nous l’apprend sa sœur Denice :
« Il pensait que tout le monde avait besoin de
connaître la vérité, à savoir que l'incident de Roswell avait réellement eu
lieu et qu'il était temps de soulever
la chape de plomb qui
pesait dessus. »
Jesse Marcel
Junior n’était pas un fanatique des OVNI, ni un fou obsédé par les petits
hommes verts ou autres théories du complot. Il était un médecin militaire
respecté, un pilote d’hélicoptère certifié ainsi qu’un enquêteur attesté sur
les accidents aériens. Mais, avant tout, il était un père de famille : il
laisse ainsi derrière lui une femme et huit enfants …
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