Le porte-parole et dirigeant de Nation of Islam, Louis Farrakhan, s’est exprimé sur les ondes de Chicago mardi soir, pour condamner l'assassinat du dictateur libyen Mouammar Kadhafi et dénoncer l'implication militaire américaine au Moyen-Orient. Il profita de cette allocution pour raconter, une nouvelle fois, l'histoire de son prétendu enlèvement par des extraterrestres en 1985.
« Je me suis sentis comme si j'avais perdu un membre très, très important de ma propre famille », a-t-il déclaré à l'animateur de la WVON-AM, Cliff Kelley. « Donc je ne peux pas prendre l'assassinat de Mouammar Kadhafi à la légère comme je ne pourrais pas prendre l'assassinat de mon frère, de ma mère ou de ma femme ou de mes enfants à la légère. »
Farrakhan a averti l'Occident que la joie qu'ils ressentent, aujourd’hui, à la mort du Général, va revenir les hanter sous forme de soulèvements.
« Nation Of Islam pleur la perte d'un chef, de ce grand frère surnommé le « Lion du Désert », ou le « Lion de l'Afrique ». « Et pour ceux qui se réjouissent de sa mort - votre rire se transformera bientôt en larmes, et votre joie deviendra tristesse. »
Farrakhan a également raconté que c’était pendant son abduction, survenue en 1985, qu’Elijah Muhammad (ancien dirigeant du mouvement, mort en 1975) l’avait averti de la guerre qui allait avoir lieu. Farrakhan expliqua comment, après cet événement, le président américain Ronald Reagan avait annoncé que les Américains ne devaient avoir aucun contact avec la Libye et Kadhafi. C'est à ce moment-là, a-t-il dit mardi, qu'il avait compris que c’était à la guerre à laquelle son expérience faisait allusion.
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