Le
11 novembre 2014, l'armée chilienne a filmé un véritable OVNI.
Il y a peu, le gouvernement du pays a décidé de rendre publique les
images de cet incroyable événement, provoquant un vague
d'interrogations.
La
vidéo qui nous intéresse a été prise par le pilote d'un
hélicoptère de la marine chilienne. Ce dernier était accompagné
par un technicien qui l'a également observé alors qu'il testait une
caméra infrarouge.
Les
détails du vol suggèrent que le pilote avait de nombreuses années
d'expérience en vol. L'avion volait à une altitude d'environ 4 500
pieds et la visibilité au moment de l'observation était bonne.
L'objet
étrange a été observé par les deux hommes à l'œil nu aux
alentours 13 heures 52.
Après
avoir zoomé à l'aide de la caméra infrarouge, le pilote a signalé
l'objet inconnu aux contrôleurs de la circulation aérienne qui ont
confirmé qu'aucun autre avion n'avait été autorisé à voler dans
la zone. Le radar à bord de l'hélicoptère a également détecté
ce mystérieux engin.
Le
pilote a déclaré que cet OVNI de forme allongée comportait « deux
projecteurs thermiques comme des décharges qui ne coïncident pas
avec son axe de déplacement
».
Le
technicien qui a observé l'objet l'a décrit comme étant « blanc
avec une forme semi-ovale et placé sur un axe
horizontal. »
Depuis
lors, la vidéo a été étudiée par le CEFAA, l'agence
gouvernementale chilienne qui examine les OVNIS ou les PAN
(« Phénomènes Aériens Non
identifiés »). Hélas, ils n'ont pas pu encore en tirer de
conclusions définitives.
Le
général Ricardo Bermúdez, directeur de CEFAA au moment de
l'enquête, s'est exprimé au Huffington Post :
« Nous
ne savons pas ce que c'était, mais nous savons ce que ce n'était
pas. »
Une
théorie proposée était que l'objet étrange était un « avion
moyen-courrier » qui s'apprêtait à atterrir à l'aéroport de
Santiago. La trace visible derrière l'OVNI a été interprété
comme étant le résultat du déversement des eaux usées de la
cabine.
Toutefois,
cette théorie a été rejetée par les autorités chiliennes pour
plusieurs raisons. En effet, si l'objet était un avion, il aurait
été autorisé à atterrir à l'aéroport et aurait répondu aux
communications radio.
De
plus, au Chili, les aéronefs ne sont pas autorisés à éjecter des
déchets sans avoir préalablement demandé la permission à la DGAC
(« Dirección General de Aeronáutica Civil »).
Un
rapport indique qu'il n'y avait pas de ballons météorologiques dans
le ciel à l'époque, et qu'ils ne correspondaient pas vraiment à la
forme de l'OVNI.
Un
astrophysicien a même proposé que l'objet pouvait être simplement
des débris spatiaux - mais il n'y avait aucun enregistrement de tels
objets rentrant dans l'atmosphère terrestre à ce moment-là.
Le
général Bermúdez poursuit :
«
C'est l'une des affaires les plus
importants de ma carrière en tant que directeur de la CEFAA parce
que notre comité était à son meilleur. »
« Le
CEFAA possède une bonne réputation. En effet, des
scientifiques issus du monde universitaire, des militaires des forces
armées et leurs représentants, et le personnel aéronautique de la
DGAC participent à ses activités. »
« La
grande majorité des membres du comité ont convenu d'appeler le
sujet en question un PAN ('Phénomène
Aérien Non identifié') en
raison du nombre d'enquêtes qui nous pas pu expliquer
son origine. »
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